Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 595
Membres
1 013 107

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Difficile, au vu d’un tel décorum, de garder le secret sur la nouvelle vocation du vieux palace. Le colonel américain Burton C. Andrus, commandant d’Ashcan, s’y essaya toutefois, même lorsque emménagèrent d’autres dignitaires nazis, et non des moindres. Parmi les premiers à arriver figurèrent en effet le grand amiral Karl Dönitz, dernier chef de l’État nazi (que Hitler avait désigné comme son successeur dans un ultime mouvement d’humeur contre Göring), le commandant des forces armées Wilhelm Keitel et son adjoint Alfred Jodl, Robert Ley, le directeur du Front allemand du travail, un déséquilibré qui, une fois en captivité, n’exprima aucune appétence pour la nourriture et la boisson mais réclama de la compagnie féminine… L’hôtel hébergea également Hans Frank, l’ancien gouverneur de Pologne, qui avait déjà tenté deux fois de se suicider depuis sa capture, l’idéologue en chef et théoricien du nazisme Alfred Rosenberg, pas encore remis d’une entorse à la cheville contractée lors d’une beuverie à la fin de la guerre, et Hjalmar Schacht, le directeur de la Reichsbank, qui s’était opposé à Hitler et avait été envoyé dans un camp de concentration. À cet aréopage exceptionnel s’ajoutait Julius Streicher, éditeur de l’hebdomadaire antisémite Der Stürmer, arrêté fortuitement non loin de Berchtesgaden alors qu’il se faisait passer pour un petit peintre paysagiste. Au total, Andrus accueillit à Mondorf cinquante-deux officiers et officiels allemands de haut rang. Il confiera plus tard qu’il redoutait une éventuelle attaque extérieure, émanant « soit de nazis fanatiques résolus à les faire évader, soit de citoyens luxembourgeois opprimés [pendant la guerre] dont la haine ne se limitait pas aux nazis mais s’étendait à l’ensemble des Allemands ». Andrus devait avoir notamment à l’esprit ce groupe de cent soixante-seize Luxembourgeois alors en convalescence à Mondorf après avoir survécu aux atrocités du camp de Dachau. Il était difficile de leur reprocher d’avoir envie de lyncher les dirigeants nazis.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode