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Le New York des écrivains



Description ajoutée par bellajessica 2014-09-02T04:53:00+02:00

Résumé

Pour certains, New York est la plus belle ville du monde, avec ses gratte-ciel impressionnants, ses larges avenues, Central Park, les quartiers légendaires de Brooklyn, de Manhattan et de Harlem, sa statue de la Liberté, symbole de cosmopolitisme. Elle demeure encore aujourd’hui synonyme de rêve et de jouissance. Pour d’autres, c’est une cité arrogante et frénétique, haut lieu d’un capitalisme froid incarné par Wall Street. Qu’on l’aime ou non, elle habite notre imaginaire d’Européens comme aucune autre, grâce au cinéma, la littérature, la musique ou la photographie.

Étonnamment, pourtant, les écrivains français l’ont rarement représentée de manière significative : Paul Morand, Claude Simon, Alain Robbe-Grillet, Georges Perec, Frédéric Beigbeder s’en sont emparés. C’est peu.

Vincent Jaury, fondateur et directeur du magazine culturel Transfuge, invite ici treize écrivains français à composer un portrait inédit de New York. Nouvelle après nouvelle, ils nous font voyager dans une ville à la fois réelle et fantasmée, parcourue de fantômes et d’acier. De cette mosaïque naît un tableau poétique et surprenant, moderne et inspiré. Quoi de plus beau, de plus excitant pour un écrivain, que de s’attaquer à un tel mythe ?

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par bellajessica 2014-09-02T04:53:23+02:00

En 1910, la gare Pennsylvanie, toute de verre, de marbre et d’acier, entre en service. Son hall principal est le plus grand espace public de la ville de New York. La même année, Henry Clay Frick se porte acquéreur du Cavalier polonais de Rembrandt. En 1911, de L’Officier et la jeune fille riant de Vermeer. En 1912, Henry Clay Frick confie que sa fille Martha lui est apparue pendant que l’anarchiste Berkman tirait sur lui sa première balle, et que la lumière de cette apparition avait dû empêcher Berkman d’atteindre mortellement sa cible. De son côté, Berkman déclare, dans ses Mémoires de prison parus la même année, que pénétrant dans le bureau de Frick, il a été ébloui par la lumière du soleil entrant à flots par les fenêtres. En 1913, on inaugure l’immeuble de 57 étages du propriétaire des magasins Woolworth, dont la structure d’acier de 1 153 tonnes a été assemblée en six jours. Le 16 novembre 1914, Henry Clay Frick emménage dans une habitation de style néoclassique assez dépouillé, louchant vers le xviiie siècle français, et d’un coût de 3 millions de dollars. C’est, de fait, une maison relativement petite, puisqu’elle ne comprend que deux étages et culmine à 15 mètres. Elle occupe tout de même un demi-bloc. Les façades sont habillées d’une sorte de tuffeau provenant de l’Indiana ; cependant toutes les structures sont en acier, y compris celle de la grande galerie occidentale destinée à accueillir une bonne partie de la collection de Frick. Il reste cinq ans à vivre à l’occupant du 1, Est, 70e Rue. Le soir, après le dîner, il lit généralement le journal dans son fauteuil près de la cheminée, juste en dessous d’un Saint Jérôme du Greco, lequel est flanqué de deux Holbein : un portrait de Thomas More, un autre de Thomas Cromwell.

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Le New York des écrivains

  • France : 2013-11-13 - Poche (Français)

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