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Henry Erdmann est un physicien de haut vol, l’un des pères de l’Opération Ivy et de la puissance nucléaire américaine. Était, plutôt, car aujourd’hui, vieux et perclus, Henry Erdmann n’est que le triste reflet de celui qu’il fut, quand bien même il continue de donner quelques cours à l’université pour des étudiants qu’il ne comprend plus depuis bien longtemps… Aussi, lorsque cette douleur impensable lui vrille le cerveau, c’est presque avec soulagement qu’il accueille ce qu’il croit être une attaque cérébrale. Sauf qu’il ne s’agit pas de cela… De nombreux pensionnaires de la maison de retraite dans laquelle il réside semblent avoir subi le même sort. Et tous, bientôt, commencent à voir des choses… Des choses impossibles…
Dans sa petite chambre, face à son miroir, Henry Erdmann s’efforçait de nouer sa cravate tout en maintenant sa prise sur son déambulateur ; entreprise hasardeuse vouée à l’échec. Il tira sur le nœud d’un coup sec et recommença. Carrie serait bientôt là.
Henry portait toujours une cravate à l’université. Que les étudiants – y compris les diplômés ! – assistent aux cours en jeans troués, t-shirts obscènes et les cheveux pareils à un nid de rats – filles incluses –, cela tenait à la nature estudiantine intrinsèque. À l’inverse de beaucoup à Saint Sebastian, Henry ne voyait aucune marque d’irrespect dans ces tenues négligées. Parfois, il s’en amusait même un peu tristement. Est-ce que ces physiciens en devenir, intelligents, souvent déterminés, se rendaient compte à quel point leur beauté était éphémère ? Pourquoi s’échinaient-ils à paraître repoussants alors que cela deviendrait bientôt leur unique choix ?
Henry parvint enfin à un nœud satisfaisant. Pas parfait – opération difficile avec une seule main –, mais pas mal, même pour un boulot gouvernemental. Quand lui et ses collègues officiaient pour le gouvernement, la perfection, c’était le minimum. C’était comme ça avec les bombes atomiques. Henry entendait toujours la voix d’Oppie déclarant que les plans d’Ivy Mike étaient « techniquement adorables ». Bien sûr, c’était avant tout le…
Un coup à la porte et la voix jeune et fraîche de Carrie retentit. « Docteur Erdmann, vous êtes prêt ? »
Elle le traitait toujours avec respect, l’appelant par son titre. Pas comme certaines infirmières ou aides-soignantes. « Comment allons-nous aujourd’hui, Hank ? » avait demandé la veille la blonde obèse, avant de rire de sa réponse : « Je ne vous connais pas, madame, mais je vais bien, merci. » Henry l’imaginait en train de parler à l’une de ses affreuses collègues : Les personnes âgées sont tellement formelles, c’est mignon tout plein ! Personne ne l’avait jamais appelé Hank de toute sa vie.
Le Nexus du Docteur Erdmann est une nouvelle très sympathique, dont j'ai bien apprécié la lecture.
Malgré la courte taille du texte, chaque personnage a sa personnalité propre et des caractéristiques bien définis. J'ai pu m'attacher rapidement à eux.
L'histoire se déroule rapidement, sans temps mort. La lecture d'une traite (pour une fois que c'est possible :) )m'a permis de bien entrer dans l'univers.
Une jolie découverte, et une petite entrée de plus en SF.
Une histoire encore plus étrange que j'imaginais, des personnages sympathiques, d'autres surprenants, ce récit court ne m'a pas non plus transportée réellement. J'ai l'impression de rester un peu sur ma faim.
Je suis étonnée d'avoir réussi à m’attacher aux personnages en si peu de pages !
Le quotidien du Dr Erdmann en maison de retraite avec les interrogations qui naissent au sein des pensionnaires est plaisant à lire. Je ne suis pas vraiment convaincue par la fin mais ça permet de clore l’histoire et c’est plus la réflexion autour du « nexus » qui importe.
Nancy Kress propose une immersion plaisante au milieu de tous ces seniors qui vivent dans leur propre écosystème avec problèmes de santé, cancans et histoires de cœur. Le ton est assez comique au sein de cette atmosphère bon enfant est tendre, et se mélange bien à ce mystère autour de ces absences.
Malheureusement, le tout est bien trop mou pour que l’on prenne réellement plaisir à découvrir le fin mot de l’histoire. Le regard sur la vieillesse, sur le dysfonctionnement du corps et de l’esprit, et sur les expériences engrangées par les années, est intéressant à explorer mais l’autrice n’apporte pas assez de rythme à toute son histoire.
De plus, elle jongle entre facilités scénaristiques et manques d’approfondissement. Alors qu’une enquête s’ouvre en lien avec l’aide soignante et Henry, l’inspecteur en charge de l’affaire est bien trop clairvoyant alors que rien ne l’amène à avoir des doutes pareils. Et d’un autre côté, l’histoire autour d’Anna, ancienne danseuse étoile, et de Bob, qui est fasciné par elle, est tellement effleurée que l’on se demande finalement à quoi elle sert.
S’appuyant sur des théories scientifiques, l’intrigue prend par la suite une tournure bien plus mystique. Malheureusement, ce choix est encore assez mal exploité par l’autrice, elle ne va pas au bout de son concept et de ses idées, préférant conclure son histoire avec des éléments qui sortent un peu de nulle part.
Mon premier coup de cœur de la collection "Une heure Lumiere".
Nancy Kress viens de me faire découvrir comment capter un lecteur sur le format nouvelle, que je ne me pensais pas capable d'apprécier jusqu'à maintenant.
un vrai petit bijou d'efficacité pour ce qui est de nous d'écrire un caractère, une vie entière, en quelques lignes à peine.
Cette novella, publiée dans la collection Une Heure Lumière des éditions Le Belial’, marque ma découverte de l’auteure. Évidemment, avant de lire la nouvelle, j’ai cherché la signification du mot nexus : un nexus est une connexion, généralement là où de multiples éléments se rencontrent.
Pendant que dans l’espace un vaisseau change brutalement de direction, Henry Erdmann, physicien nonagénaire, vit dans une maison médicalisée tout en ayant conservé une activité à l’Université. Peu à peu, des phénomènes étranges arrivent en même temps aux pensionnaires de la maison de retraite.
J’ai beaucoup apprécié le ton de cette nouvelle, et l’attention apportée aux personnages, que ce soit les habitants de la maison médicalisée ou ceux qui gravitent autour. Le Docteur Erdmann est un intellectuel qui n’aime pas ceux qui n’ont pas un talent comparable au sien, et les descriptions des autres résidents sont savoureuses. L’aide-soignante qui fuit son ex-mari violent, le médecin chercheur ou encore les policiers sont des personnages secondaires intéressants, auxquels on s’attache rapidement.
Chacun des retraités interprète le phénomène qu’il subit selon sa propre croyance ou ses convictions, ce qui offre des pages croustillantes sur les différentes visions d’un même événement. L’intrigue avance, et l’histoire confine au Fantastique plus qu’à la Science-Fiction, mais la plume de l’auteure la rend agréable et captivante.
On peut regretter par la résolution trop facile du mystère par un des protagonistes, et dans un roman ce serait un écueil. Mais dans une novella qui tourne autour d’une idée-phare, ça passe. Heureusement, car il ne faut pas chercher à comprendre parfaitement la fin : chaque lecteur aura sa propre explication sur ce sens de ce nexus !
Pour une fois qu’une histoire avec des personnes âgées me plait…
Gros coup de coeur pour ce récit où une maison de retraite est au coeur de l’histoire. Le docteur Erdman a 90 ans et continue à donner des cours de physique à la fac. En bon scientifique et chercheur, il est rationnel et appréhende la perte de son intellect. Autant dire qu’au moment où il commence à vivre des sortes d’attaques cérébrales, il s’inquiète et mène l’enquête. En s’apercevant qu’il n’est pas le seul à avoir ces problèmes et que des évènements arrivent pendant ces crises simultanées, l’esprit logique du docteur est mis à rude épreuve. J’ai adoré toute la galerie de personnages présents : du chercheur à la commère, de la danseuse à la hippie… L’aide soignante est une crème, on ne peut que souhaiter tomber sur du personnel médical comme elle. L’écriture est soignée et reste fluide malgré des aspects complexes au coeur de l’intrigue. L’intrigue est bien dosée, les éléments arrivent petit à petit et la chute est étonnante et vraiment bien trouvé. Un des mes heure lumière préféré
J'ai bien aimé l'histoire de ce vieux grincheux scientifique qui se débat dans sa maison de retraite, avec ses étudiant, le personnel... Cette auteure décidément me plait beaucoup, elle me surprend à être là où on ne l'attend pas !!!
On reste un peu frustré sur l'entité... on aurait bien aimé en avoir un peu plus. :)
Le style d'écriture naturel et la description "vraie" des personnages m'ont rapidement fait entrer dans l'histoire de cette longue novella, située entre SF et fantastique : du jour au lendemain, les pensionnaires d'une maison de retraite subissent d'étranges décharges énergétiques dans leur cerveau, suivis de visions d'images...
Si d'emblée je n'ai pas aimé l'inévitable et indécrottable pensionnaire commère et son amie bigote, j'ai tout aussi rapidement ressenti beaucoup de sympathie pour Henry Erdmann, le physicien nonagénaire, incapable d'analyser une situation autrement que par la science. Et il y a Carrie... l'aide-soignante qui a une grande affection pour Henry et dont le sort de femme battue ne peut laisser indifférent.
Nancy Kress a su dépeindre (presque tendrement) la vie quotidienne dans cette maison de retraite et les réactions de ses habitants avec réalisme... il n'en va pas de même pour le scénario science-fictif dont l'épilogue mystificateur ne m'a pas convaincue. Une lecture en demi-teinte.
Deuxième titre dans cette collection Une Heure-Lumière. Le format court roman péjore un peu l'histoire finalement, car tout va assez vite. Les personnages sont cohérents et le récit intéressant. On aurait peut-être voulu en savoir plus sur cette entité mystérieuse qui, dans un final assez plat, ne semble pas sortir son épingle du jeu.
Résumé
Henry Erdmann est un physicien de haut vol, l’un des pères de l’Opération Ivy et de la puissance nucléaire américaine. Était, plutôt, car aujourd’hui, vieux et perclus, Henry Erdmann n’est que le triste reflet de celui qu’il fut, quand bien même il continue de donner quelques cours à l’université pour des étudiants qu’il ne comprend plus depuis bien longtemps… Aussi, lorsque cette douleur impensable lui vrille le cerveau, c’est presque avec soulagement qu’il accueille ce qu’il croit être une attaque cérébrale. Sauf qu’il ne s’agit pas de cela… De nombreux pensionnaires de la maison de retraite dans laquelle il réside semblent avoir subi le même sort. Et tous, bientôt, commencent à voir des choses… Des choses impossibles…
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