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Dans le village de pêcheurs d’Amidé, on raconte qu'autrefois, un pacte fut scellé entre un prêtre shintô et une sirène. Ainsi, en échange de la protection d'un œuf, une pêche abondante et une mer clémente assurent la prospérité de la ville. Cette légende s'est répandue et attire médias et promoteurs. Partagé, Yôsuké, benjamin du clan des prêtres shintô, a un étrange pressentiment. Et si la légende était vraie ? Les hommes ne devraient-ils pas redouter la colère de la mer ?
"On raconte qu'autrefois les côtes d'Amide étaient balayées par une mer déchaînée, et que les pêcheurs rentraient bien souvent bredouilles. Un jour, un de mes ancêtres a ramassé un œuf sur le rivage. Une créature mi-femme mi-poisson est venue le récupérer et a conclu un pacte avec lui. Mon aïeul a dû honorer la mer et prendre soin de l’œuf en changeant l'eau de son bassin une fois par semaine, avant de le rendre au bout de 60 ans. Après quoi les descendants de mon ancêtre ont reçu un autre en échange et c'est ainsi que cette promesse est transmise dans ma famille de génération en génération, et qu'en retour nous jouissons d'une mer paisible et de pêches abondantes."
Très belle illustration de la relation entre l'homme et la mer. Là où certain ne verront que le profit, les autres y voient la source de la vie et la respecte. Et c'est tant mieux, car qui sait ce qui pourrait arriver si elle se mettait en colère contre nous.
Petit récit dont j’avais entendu beaucoup de bien, j’ai profité de le voir passer en occasion pour le prendre. C’est mon premier titre de Satoshi Kon, que je ne connaissais jusqu’alors que de nom via certains de ses films comme Perfect Blue (que je n’ai pas vu). Le pacte de la mer est un récit « écologique » dans le sens où l’auteur met en opposition le côté culturel du Japon qui est respectueux de la nature, à la modernisation à outrance qui elle détruit. Pour information, j’ai l’édition Collector 48H de la BD (je ne sais pas si ça change grand-chose).
Dans le cas présent, la modernisation passe par le fait d’attirer du tourisme, et pour cela, de grands hôtels pour pouvoir loger les touristes. Les paysages se voient donc recouverts de bétons pour construire tout un tas de bâtiment, hôtels, hôpitaux et que sais-je encore. Les habitants quant à eux, sont assez mitigés, bien sûr qu’ils souhaitent le développement de leur petite ville, mais à quel prix ? Les conséquences se font déjà sentir, notamment avec les commerçants qui partent, car le propriétaire du complexe rachète tout. Au final, les habitants et le maire qui aident l’entrepreneur dans le but d’aider les habitants se font complètement leurrer par un riche gestionnaire qui ne pense qu’aux profits…
Vient ensuite la légende du village, dont le père du protagoniste, Yozo Yashiro n’hésitera pas à parler, et même à montrer la relique. Devant les médias, il essai de rendre leur ville attractive, mais cela peut aussi attirer la mauvaise herbe. Un homme ambitieux et avide d’argent comme l’est celui qui rachète tout. Pour le moment, le temple ne semble pas toucher, mais qui dit que ça durera ? Le complexe sera disproportionné et imposant, recouvrant de béton tout et n’importe quoi, et détruisant même le sanctuaire des sirènes sur une île juste à côté. Comme on dit souvent, toute légende à une part de vérité, et celle des sirènes deviendra réalité dans ce récit. Yosuke réussira-t-il à éviter une catastrophe ?
Dans un petit village se trouve un temple qui garde un oeuf de sirène et le rend à la mer tous les 50 ans avant d’en recevoir un nouveau. Cet échange selon les croyances protège la ville et surtout les marins. Comme tous les petits villages traditionnels, la population vieillit, les jeunes partent et le passé s’installe. La situation du village, avec l’expansion du tourisme intéresse un promoteur. Les membres de la mairie vont-ils choisir se laisser séduire par l’appel de la modernité ? Le pacte de la mer est une très jolie histoire où on suit la confrontation entre traditions et « progrès ». J’ai adoré découvrir le folklore et les superstitions autour de la mer. Il y a un bel équilibre entre l’envie de modernité, les besoins d’adaptation à une population vieillissante et l’envie de préserver ses coutumes. Ne pas avoir scindé les camps en fonction de l’âge est une superbe idée. C’était passionnante et magnifique. A découvrir.
Je remercie les Éditions Pika pour l’envoi de cette lecture. C’est une œuvre bien particulièrement que je viens de lire. Une œuvre vraiment très belle et remplit de poésie, mais qui est surtout poignante de par les points abordés.
Yashiro veille sur l’œuf de sirène, comme le veut la légende. Un membre de sa famille l’aurait reçu pour en prendre soin, en échange, les mers sont calmes et les pêches fructueuses.
Pourtant, un jour, le père de Yashiro qui ne croit pas une seconde à la légende qu’a fait perpétuer son propre père, décide de rendre publique l’existence de cet œuf et de le montrer à la télévision. Il a pour but, d’agrandir le tourisme de la ville et cela est pour lui une occasion en or. Mais si cette légende était vraie ?…
J’ai adoré la poésie qui se dégage de cette lecture. Déjà, quand on parle de sirène, les histoires sont souvent d’une douceur et d’une beauté sans nom ! En plus, le mangaka aborde ici des thématiques plutôt intéressantes. Vouloir la modernité et le confort, ok, mais à quel prix ? Sommes-nous obligés de vraiment tout détruire, même ce qui fait le charme même d’un village depuis des générations ?
En bref, j’ai adoré découvrir le mangaka. C’est la première fois que je le lisais, mais certainement pas la dernière. Son histoire était poétique, mais au-delà de ça, c’est les sujets dont il parle dans ce manga qui sont poignantes et intéressante. Je vous le recommande chaudement !
Une très belle bande dessinée, que ce soit au niveau du dessin que de l'histoire. J'ai presque du mal à croire que ce soit la première de Satoshi Kon étant donné la qualité de l'oeuvre.
Un très beau manga qui pose la question de la tradition face à la modernité, des croyances, des différences entre ce que croit les anciennes et les nouvelles générations. La touche de fantastique, de suspens est vraiment bien.
Résumé
Dans le village de pêcheurs d’Amidé, on raconte qu'autrefois, un pacte fut scellé entre un prêtre shintô et une sirène. Ainsi, en échange de la protection d'un œuf, une pêche abondante et une mer clémente assurent la prospérité de la ville. Cette légende s'est répandue et attire médias et promoteurs. Partagé, Yôsuké, benjamin du clan des prêtres shintô, a un étrange pressentiment. Et si la légende était vraie ? Les hommes ne devraient-ils pas redouter la colère de la mer ?
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