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Liste des extraits

Extrait ajouté par jeta 2013-05-24T17:53:59+02:00

(Page 231)

-Une règle interdisant de jouer de la musique?

Vraiment? Même au fin fond du Moyen-Age, il y avait de la musique.Pas très bonne mais quand même!Même les nazis aimaient la musique. En voilà une règle ridicule.

-Ouais,murmura Eliot.Peut-être bien.

Fiona commença à s'éloigner le long du trottoir. Sur la chaussée,six corbeaux se massaient autours d'un animal écrasé. Ils levèrent la tête pour les regarder.

Depuis l'entrée de la ruelle,le vieil homme murmura encore:

-les promesses,les coeurs, tout est fait pour être brisé jeune homme...Surtout les règles.

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Extrait ajouté par jeta 2013-05-24T17:45:24+02:00

(Page 417)

Louis comprit alors qu'Uri n'était pas obligé d'accepter les dés. En fait, il lui faisait une faveur. La tradition des dés utilisés pour régler un conflit ne s'appliquait qu'aux membres de la famille...Dont Louis ne faisait plus partie depuis qu'il avait rejoint bien malgré lui la race humaine.

Alors pourquoi lui laisser la moindre chance?

A moins qu'Uri ne veuille lui donner un avantage sur Baal? Et s'il était toujours fidèle à sa chère Reine des Coquelicots?

Louis deviendrait alors, par son intermédiaire, le pion de Sealiah... Il pouvait le supporter. Etre un pion signifiait être dans le jeu,après tout, ce qui était un pas de géant par rapport à la situation qui était la sienne quelques jours auparavant,à se pisser dessus dans une ruelle sordide.

-J'accepte; Voyons si la chance est du côté des fous.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-18T14:30:38+02:00

Bonne journée mes chéris, leur cria Cecilia avec un sourire et un signe de la main. Grand-Mère fit volte-face, sans un mot. — Merci Cessi, murmura Eliot. Il courut après sa sœur dans le couloir, passa devant l’ascenseur et arriva à l’escalier. Elle essayait sans cesse de le battre à la course : tout devenait compétition, avec Fiona. Eliot n’avait aucune intention de la laisser gagner sans se battre. Mais, le temps qu’il atteigne le premier palier, Fiona le devançait déjà d’un demi-étage, ses longues jambes la portant plus loin et plus vite. Il la poursuivit sur les trois niveaux, dévalant les marches – il la suivait de près à présent. Ils déboulèrent dans la rue par la porte métallique sécurisée.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-18T14:30:31+02:00

Fiona déposa un baiser poli sur sa joue. Eliot fit de même. Il considérait cet acte comme une formalité au cours de leur routine matinale réglée comme du papier à musique. Grand-Mère le serra imperceptiblement contre elle. Eliot savait qu’elle l’aimait… Du moins, Cecilia le prétendait. Il regrettait pourtant que son « amour » ne se manifeste que par des règles et des restrictions. Juste pour cette fois, il aurait apprécié qu’elle annule la corvée de devoirs et les emmène tous au cinéma… N’était-ce pas aussi ça, l’amour ? — Votre déjeuner vous attend sur la table, près de la porte, leur rappela Cecilia. Ah ! je ne suis pas passée au magasin, hier…

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-18T14:30:25+02:00

Ont-ils pris leur petit déjeuner ? s’enquit Grand-Mère. — À 8 h 30. (Cecilia rassembla ses lettres et ses enveloppes en une petite pile soignée.) Porridge, jus de fruit et un œuf dur. Faire bouillir de l’eau constituait l’aboutissement de ses talents culinaires. Eliot lui proposait souvent son aide, mais elle la refusait toujours. Grand-Mère se saisit des devoirs que les jumeaux lui rendaient et parcourut de ses yeux gris les premières lignes, sans rien laisser paraître de son jugement. — Ils vont devoir y aller, constata-t-elle. Arriver en retard au travail n’est pas tolérable.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-18T14:30:19+02:00

Fiona hocha la tête. Elle supportait moins bien les mauvaises notes qu’Eliot, comme si elle avait quelque chose à prouver. Lui n’essayait plus d’être à la hauteur des attentes de Grand-Mère. Ce n’était jamais assez bien. Parfois, il souhaitait qu’elle se contente de les laisser tranquilles. — Fruits d’un travail collectif ou individuel, ces devoirs devront être rendus ce soir avec votre nouvelle dissertation. Eliot sursauta et se retourna. Grand-Mère se tenait derrière eux dans le couloir, les bras croisés sur la poitrine, deux pages fraîchement imprimées à la main.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-18T14:30:12+02:00

Contrarié qu’elle ait vu sa note avant lui, Eliot prit son devoir. Un « C+ » était inscrit en haut de la dissertation sur le Jefferson Memorial rédigée la semaine précédente. Un commentaire l’accompagnait : « Analyse correcte, argumentation ratée. Style plus proche du zoulou que de l’anglais. » Eliot fit la grimace : il s’était donné tant de mal. Toutes les idées s’articulaient à merveille dans son esprit. Pourtant, dès qu’il essayait de les coucher par écrit, tout s’embrouillait. Il loucha en direction de Fiona : son teint mat avait pâli. Il se rapprocha assez pour distinguer le grand « C- » écrit sur la page. — Ma réflexion était « digne d’un amateur », souffla-t-elle.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-18T14:30:06+02:00

Assise à la table, Arrière-Grand-Mère Cecilia écrivait des lettres à ses nombreux cousins. Sur sa peau fine comme du parchemin se dessinait un labyrinthe de rides. Elle portait une robe brune boutonnée jusque sous le menton et on aurait pu la croire tout droit sortie d’un daguerréotype. Cecilia leur fit signe d’approcher et étreignit Fiona, puis Eliot, en les gratifiant d’un rapide baiser en prime. Il lui rendit son accolade tremblotante avec mille précautions, car il craignait de la casser. On ne plaisante pas avec des os vieux de cent quatre ans.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-18T14:30:00+02:00

Il la crut. Ils ne mentaient jamais à propos des insultes. Eliot essaya de trouver la solution. « Tristan » comme le chevalier de la légende ? Un château, peut-être ? Fiona ne se lassait jamais des récits de voyage. C’était la seule explication. — Oui, derrière les murs d’un château, la vue de ton visage me serait épargnée, au moins, fit-il en feignant l’ironie. Fiona battit des cils. — Bien essayé, mais faux sur toute la ligne. Tristan da Cunha est une île de l’océan Atlantique sud, à plus de deux mille kilomètres du territoire civilisé le plus proche. Population de deux cent quatre-vingts habitants. Je crois que leur monnaie d’échange est la pomme de terre. Eliot capitula.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-18T14:29:53+02:00

Celle-là était difficile. Il s’agissait d’un personnage des Chroniques de Twixtbury rédigées par Vanden Du Bur au xiiie siècle. Lochsmir était un nain pestiféré, foncièrement mauvais et du genre à noyer des chiots. L’exemplaire du Twixtbury gisait, couvert de poussière, sur l’étagère du haut au fond du couloir. Elle ne l’avait pas lu, il n’avait aucun doute là-dessus. Fiona surprit son regard, en suivit la direction, et sourit. — Tu m’auras confondue avec le noble G’mitello, le railla-t-elle, le maître de Lochsmir… qui, lui, te correspond tout à fait. Donc, elle l’avait lu. Très bien, le score était toujours de zéro à zéro.

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