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J’ai terminé mon mois de Juillet avec l’écoute du livre audio *Le Parfum des fleurs la nuit* de Leïla Slimani, sur lequel je suis tombé en faisant des recherches sur “Ma nuit au musée”, une collection des éditions Stock. La même collection dont fait partie *Quand tu écouteras cette chanson* de Lola Lafon, le livre qui m’avait tant marqué en Juin dernier.

*Le Parfum des fleurs la nuit* était donc mon premier contact avec Leïla Slimani, n’ayant jamais lu l’un des ses précédents romans. Et cette rencontre fut une double confrontation puisque j’ai également fait connaissance avec la voix de l’autrice, qui est la narratrice du livre audio. Je trouve toujours que c’est une valeur ajoutée lorsque les auteurices posent leur voix, leur ton, leur intonation sur leurs propres mots - c’est une manière de rendre le texte encore plus vivant.

Mais en l’occurrence, je dois avouer que je ne garderai pas un grand souvenir de ce récit dont l’utilité m’a échappé.

—Le Parfum des fleurs la nuit, un récit hors sujet—

En effet, Leïla Slimani ne semble pas avoir d’affinité avec le musée dans lequel elle a choisi de passer la nuit. Les œuvres d’art contemporain qu’elle côtoie la laissent majoritairement indifférente, et lorsque quelques-unes la touchent un peu plus que les autres, elles ne sont que des prétextes pour l’autrice à raconter un nouveau souvenir, à développer une nouvelle idée ou à exposer un nouvel argument. Je n’ai donc pas vraiment vu l’intérêt de sa nuit au musée puisque celle-ci reste finalement très en arrière du récit, presqu’anecdotique.

Mais alors, de quoi parle *Le Parfum des fleurs la nuit* ? De la question identitaire, principalement. De l’enfance de Leïla Slimani, son éducation et son adolescence en Algérie où être une femme signifiait ne pas être en sécurité. De son arrivée en France où elle a du mal à trouver sa place, coincée dans un entre-deux qui ne la rend pas heureuse mais dont elle ne parvient pas à s’extraire. Mais aussi de son rapport à l’écriture, de la vision qu’elle a de son métier et la manière dont elle l’aborde.

Ce sont des sujets qui m’ont intéressée, sans pour autant me passionner puisque j’avais tendance à facilement décrocher de ma lecture. Mais il est probable que la voix de l’autrice/narratrice ne m’ait pas aidée à m’imprégner du récit, étant donné que je ne l’ai pas trouvée à mon goût (et ce n’est pas grave, étant donné que c’est une question extrêmement subjective).

—En bref—

En bref, *Le Parfum des fleurs la nuit* de Leïla Slimani est un récit qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. J’ai été déçue de constater que la nuit au musée que vit l’autrice n’est qu’un évènement anecdotique de ce livre. Et même si les sujets traités sont globalement intéressants, ce n’était pas ce que je recherchais dans cette lecture.

https://desrevesdanslamarge.com/le-parfum-des-fleurs-la-nuit-leila-slimani/

Le titre m'a interpellé dans l'étagère de la librairie, j'ai découvert l'autrice avec cet essai et sa été une magnifique découverte. J'apprécie énormément son écriture; cet œuvre est traversé par des anecdotes de sa vie personnelle, de sa vision du monde, de la narration d'une expérience plutôt curieuse et le tout avec une touche d'humour!

Je ne suis vraiment jamais déçue des livres de Leila slimani. Sa plume est magnifique et c’est une autrice brillante. Dans les parfums des fleurs la nuit, elle nous livre une partie de sa vie et nous raconte son histoire au Maroc, son pays d’origine. Mais c’est durant la période où elle est dans le musée qu’on prend conscience de son talent écrasant.

🎈le parfum des fleurs la nuit, de Leïla slimani

En 2018, elle a participé à une action littéraire originale,

🏚Être enfermée dans un musée une nuit entière pour écrire ensuite un petit livre de cette expérience

◇ici, la nuit se déroule dans le musée de la Pointe de la douane à venise

🌟Superbe, j'ai beaucoup aimé son introspection d'écrivaine sous le regard de certaines oeuvres contemporaines, qui lui ont évoqué une multitude d'émotions, elle nous parle de solitude, d'enfermement, de l'identité, d'enfance, son métissage qui la fait vivre entre deux mondes, sa capacité ou incapacité de vivre avec les autres, les souvenirs qui lui restent de son père, pourquoi elle est écrivaine, etc...

🎈c'est un recit touchant intimiste et magnifique

Leïla Slimani nous emmène avec elle dans une réflexion autour de son enfance, de l’art et de l’Orient. Ça a été un peu déroutant pour moi au départ, je n’aime pas rentrer dans la tête des gens mais je me suis vite prise au jeu et mon seul regret sera de ne pas avoir eu de visuels des œuvres décrites en parallèle de ma lecture. Les références de l'autrice sont très variées et on est bercé par sa visite de musée et par les sujets qu’elle enchaîne avec brio.

Ce livre m’a transporté. C’est un voyage fascinant dans la tete d’une écrivaine qui se sent en marge de la société et qui préfère la solitude. Mais pourquoi ? Le point de vu artistique est très bien développé et les mots extrêmement bien choisis !

J’ai bien aimé ce livre mais ce n’est pas mon préféré de l’auteure. J’ai particulièrement apprécié quand elle réfléchit sur le rôle de l’écriture.

Ce livre m’a surpris… je ne connaissais pas l’autrice, elle a une belle écriture.

J'ai adoré cette autrice que je n'avais encore jamais lu. Une écriture qui m'a beaucoup touché : entre rêveries et dialogue interne, sa nuit au musée m'a fait voyager jusqu'à Venise pendant quelques heures.

Un joli roman où Leïla Slimani nous parle de son enfance au Maroc, de son père absent et pourtant bien présent dans son cœur, de son intégration en France, de son travail d'écrivain et des contraintes qu'elle doit s'imposer pour parvenir à écrire.

On lit ce court roman très facilement et ce récit nous parle et nous aide à nous interroger sur le sens même de notre existence.

Un intéressant moment de lecture.