Ajouter un extrait
Liste des extraits
« Voilà, mon cher Jean-Baptiste, (…) tu as hanté les couloirs du Palais dans l’espoir des avis favorables du roi que tu servais, tu as vivement égratigné les hypocrites, les médecins, les maniaques, toutes les fausses valeurs que pouvait engendrer une société dominée par le paraître. Tu as vécu pour le théâtre, ta troupe, tes œuvres, et tu es mort presque inopinément, ayant pratiqué jusqu’au bout l’art qui animait ton existence. »
Afficher en entier« Molière est un homme qui a eu le bonheur de connaître son siècle aussi parfaitement que sa troupe et qui a découvert heureusement le goût de la cour. Il a bien vu que les esprits commençaient à se lasser de ces grandes pièces qui ne laissent que de la tristesse et du chagrin. Il a mis la satire sur le théâtre, et, la promenant par toutes les conditions des hommes, il en a taillé les uns après les autres, et chacun a eu le plaisir de son compagnon. »
Afficher en entier« Grand monde y va souvent. Il ne s’en faut pas étonner. Il n’y a rien qui ressemble tant à la vie humaine que la comédie. »
Afficher en entier« Veux-tu, lecteur, être ébaudi ?
Sois au Palais-Royal mardi ;
Molière, que l’on idolâtre,
Y remonte sur son théâtre. «
Afficher en entier« La troupe joue deux fois devant le roi, qui récompense Molière en lui octroyant une pension « en qualité de bel esprit ». »
Afficher en entierEt pourtant, cher Molière, vous êtes partout dans ce quartier, une rue, un collège à votre nom, un hôtel, une fontaine monumentale, et surtout, ce Théâtre-français où vous n'avez jamais joué, car il a été construit plus de cent ans après votre mort, mais où souffle encore si fort la réalité universelle de votre génie que, si l'on interroge les passants dans la rue, nombreux seront ceux qui répondront que vous êtes mort sur la scène de ce théâtre. Cette légende a quelque chose de magnifique car elle prouve que vous êtes bien présent dans ces murs où vous n'avez jamais été physiquement.
Afficher en entier