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Quand le directeur du cercle Richelieu était venu lui soumettre le cas "Sébrier", Griffont avait demandé qui avait recommandé le tricheur : c'était Ruycours. Si vous en doutez, relisez le premier chapitre de ce livre. vous gagneriez cependant du temps en me faisant confiance. Vous ai-je déjà menti ?

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La vie est une tragédie dont il est permis de rire, Griffont.

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« — C’est Madame qui reçoit M. Falissière, expliqua le domestique.

— Car Madame reçoit chez moi, à présent ?

— J’ai cru que Madame était ici chez elle puisque Madame est… Madame, si j’ai bien compris Monsieur.

Cela ne manquait pas de logique.

— En effet, reconnut Griffont. J’imagine que Madame s’est établie avec armes et bagages…

— Oui, Monsieur. Madame a pris la chambre qui, naguère, était la chambre de Madame. À ce que m’a dit Madame.

— Madame a dit vrai.

— Et j’ai installé les domestiques de Madame dans la petite chambre du haut, Monsieur.

— Les domestiques de Madame ?

— Lucien et Auguste, Monsieur.

— Ben voyons… »

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Il était une fois le Paris des Merveilles…

Où l’on plante le décor d’un Paris

Qui n’exista jamais tout à fait.

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Claire et aérée, la Bibliothèque Royale d'Ambremer était véritablement un lieu public. Si l'on y respectait la tranquillité des lecteurs, on y venait volontiers se promener et bavarder. Elle avait des allures de palais avec ses plafonds vertigineux, ses grandes colonnades, ses fenêtres immenses. Les terrasses, cours et galeries étaient innombrables, de sorte que l'on ne savait jamais vraiment si l'on était à l'intérieur ou non. Cette illusion était encore entretenue par le lierre fleuri qui entrait par les ouvertures, grimpait les piliers ou cascadaient depuis les voûtes. De larges baies donnaient sur des jardins paisibles. Des arbres poussaient sous des dômes ajouré; des fontaines chantaient aux croisements des couloirs; des statues occupaient des alcôves dans les salles de lecture envahies de silence et de lumière. Des livres par milliers étaient alignés partout au long des murs, au creux des arcades, derrière des vitrines miroitantes. Mignonnes et colorées, des fées-lucioles voletaient joyeusement parmi les incunables, les éditions rares et les manuscrits reliés. Parfois, à la demande d'un bibliothécaire, elles allaient dénicher à plusieurs de lourds volumes sur des rayonnages inaccessibles; elle les y rapportaient ensuite, et dans l'intervalle, discrètes et haut perchées, gardaient toujours un oeil sur les ouvrages tandis qu'on les consultait.

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Ambremer était une cité médiévale, mais telle que vous, moi et l'essentiel de nos contemporains la rêvons. A savoir pittoresque et tortueuse, avec des venelles pavées plutôt que boueuses, des maisons en belle pierre plutôt qu'en mauvais torchis, des toits de tuile rouge plutôt que de chaume sale. Elle fleurait bon, et non l'urine, la crasse et le fumier mêlées. Des remparts la cernaient. En son centre, sur une hauteur, le fabuleux palais de la Reine des Fées dressait ses fines tours blanches. Un port était baigné par les eaux clames d'un grand lac, presque une mer intérieure. Aux angles de rues, aux façades des bâtisses, sous les arches enjambant les passages, pendaient des lanternes qui s'allumaient seules. Dans le ciel brillaient les deux soleil de l'OutreMonde, l'un jaune, l'autre bleu et plus petit, à peine visible. Le soleil jaune poursuivait une course ordinaire: il se levait et se couchait; le bleu restait immobile et la nuit, luisait comme la lune.

La population était pour le moins cosmopolite: gnomes, ogres, fées bien-sûr, ondines nues assises sur la margelle des fontaines, dryades tout aussi dévêtues à l'ombre de grands arbres. Les femmes et les hommes semblaient très représentées mais il ne fallait pas s'y fier, car nombre de créatures de l'OutreMonde prenaient sans malice apparence humaine. La plupart des habitants d'Ambremer étaient coiffés et apprêtées comme ils auraient pu l'être à la même époque à Paris. Seules les fées suivaient leur propre mode, une mode de drapées souples et d'étoffes légères qui habillaient à peine des corps longilignes. Elles allaient tête nue, belles et pleines de grâce hautaine, les cheveux libres ou retenus en une lourde natte qui leur caressait les reins. On les regardait passer. Elle ne voyaient personne.

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Assise dans un renfoncement aménagé en banquette, Isabel de Saint-Gil lisait à la lueur d'une lampe dont la flamme oscillait à peine. Elle était aussi belle qu'élégante. Grande et mince, la taille prise dans un corset qui l'obligeait à se tenir droite tout en soulignant de charmantes rondeurs, elle portait encore la robe beige à tournure ivoire qu'elle avait revêtue avant d'aller dîner, seule, au wagon-restaurant. Elle avait cependant ôté son chapeau, et son épaisse chevelure rousse, où serpentaient des flammèches blondes, était relevée en un chignon raffiné qui épargnait quelques virgules follettes au creux de la nuque. Absorbée par sa lecture, la jeune femme resta longtemps immobile sinon pour tourner une page, son délicat profil caressé par un rien de lumière dorée. Puis elle ramena une jambe sur l'autre dans un froufrou soyeux. Une jolie bottine vint pointer, qui souleva la jupe et les jupons dont la lourde corolle, dès lors, tangua selon les lents balancements que lui imprimait le train.

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Les contes d’autrefois, ainsi que les fabuleuses créatures qui les inspirèrent, ont une patrie. Cette patrie se nomme l’OutreMonde. Ne la cherchez pas sur une carte, même millénaire. L’OutreMonde n’est ni un pays, ni une île, ni un continent. L’OutreMonde est… un monde, ma foi. Là vivent les fées et les licornes, les ogres et les dragons. Là prospèrent des cités et des royaumes que nous croyons légendaires. Et tout cela, au fil d’un temps qui s’écoule autrement. Cet univers voisine avec le nôtre. Jadis, ils étaient si proches qu’ils se frôlaient parfois. Alors naissaient des passages fugitifs, des chemins de traverse déguisés, des ponts incertains jetés sur l’abîme qui, d’ordinaire infranchissable, sépare les mondes. Tel promeneur pouvait ainsi rencontrer, au détour d’un sentier perdu, une reine attristée caressant un grand cerf blanc dont une flèche perçait le flanc ; tel berger explorait une ravine et découvrait au-delà une vallée que la vengeance d’un sorcier condamnait à un hiver éternel ; tel chevalier solitaire passait, en quête de gloire, le rideau étincelant d’une cascade vers des régions inconnues où attendait l’aventure. Combien firent semblables expériences ? Combien de poètes et ménestrels contèrent ces voyages ? Assez pour être entendus, sans doute. Trop peu pour être crus. A l’époque déjà, les esprits sages niaient l’existence de l’OutreMonde et de ses prodiges. Et les mêmes, aujourd’hui, continuent doctement à vouloir peindre nos rêves en gris…

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"Car si M. Tout-le-Monde considérait d'un œil désormais presque indifférent les peuples et créatures de l'OutreMonde, il persistait à froncer le sourcil sur ces magiciens qui étaient un peu plus que des êtres humains sans être tout à fait autre chose. De sorte qu'un cercle vicieux bien connu, source de tous les racismes, avait survécu au siècles. On évitait les mages parce qu'on les redoutait ; on les connaissait mal puisqu'on ne les fréquentait guère ; et de l'ignorance la crainte et les plus folles rumeurs."

[Chapitre 12, P.133]

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Nous avons dit que cette clairière était introuvable et le lecteur s'étonnera peut-être que Lucien Labricole, qui conduisait, l'ai justement trouvée. Fiez-vous à moi si je vous dis que cela arriva, et songez que l'automobile ne transportait jamais qu'un mage, une enchanteresse et un chat-ailé. Avouez, cher lecteur, que vous êtes parfois tatillon.

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