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Extrait ajouté par Jean-Bernard 2015-11-06T13:43:50+01:00

Sa tête résonnait de ces murmures comme un coquillage bruisse de l'écho de la mer. Les cinglés ne le quittaient jamais vraiment.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-01-19T09:45:36+01:00

Il se rappela un ouvrage sur la mémoire qu’il avait étudié jadis – quand ? – signé par un philosophe et psychologue français du XIX ème siècle, Jean-Marie Guyau, mort à 33 ans de phtisie.

Guyau écrivait :

« Sous les villes englouties par le Vésuve on trouve encore, si on fouille plus avant, les traces de villes plus anciennes, précédemment englouties et disparues… La même chose s’est produite dans notre cerveau ; notre vie actuelle recouvre sans pouvoir l’effacer notre vie passée, qui lui sert de soutien et de secrète assise. Quand nous descendons en nous-mêmes, nous nous perdons au milieu de tous ces débris… »

Janusz se leva et prit le chemin de l’hôtel. Il devait descendre dans ses propres catacombes. Pratiquer des fouilles archéologiques. Trouver des villes mortes au fond de sa mémoire

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Extrait ajouté par anonyme 2012-11-19T21:51:50+01:00

Toute sa vie, il avait réussi à contenir le mal en lui. Ainsi s'expliquait son expression de détresse sur les photos. Le petit François avait peut-être peur des autres. Il avait surtout peur de lui-même.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-10-29T21:14:39+01:00

La souffrance devient alors maladie. Avec sa vie propre. Sa respiration. Ses oscillations. Elle se réveille sans prévenir et, plus dangereusement encore, se nourrit d'elle-même. Les crises surgissent. Sans lien visible avec le présent ni l'environnement.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-10-29T21:07:32+01:00

Il avait rencontré des adolescentes qui avaient subi des viols collectifs, survécu à l'inceste, traversé la faim, la crasse, les coups, et qui allaient s'en sortir, il le sentait. D'autres, heureuses dans un foyer sans histoire, qui avaient sombré pour un détail, un soupçon, une simple impression. Il y a des enfants battus qui deviennent fous. Et d'autres qui ne le deviennent jamais. Personne ne peut expliquer cette différence. La nature plus ou moins poreuse de l'âme qui laisse entrer l'angoisse, la souffrance, le mal-être...

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-06T20:09:37+02:00

À l’infirmerie, il demanda des nouvelles de l’amnésique. L’interne feuilleta le registre. Nuit calme. Matinée normale. À 10 heures, le cow-boy avait été transféré à Pellegrin pour un bilan neurobiologique mais il avait refusé d’effectuer des radiographies ou le moindre cliché médical. A priori, les médecins qui l’avaient vu n’avaient relevé aucun signe de lésion physique. Ils penchaient plutôt pour une amnésie dissociative, résultant d’un traumatisme émotionnel. Ce qui signifiait que le Texan avait vécu, ou simplement vu, quelque chose qui lui avait fait perdre la mémoire. Quoi ? — Où est-il maintenant ? Dans sa chambre 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-06T20:09:28+02:00

Plus inquiétant, il tenait deux objets qu’il refusait de lâcher. Une clé à molette énorme, le modèle 450 mm, et un annuaire d’Aquitaine daté de 1996 – un de ces pavés de plusieurs milliers de pages en papier bible. La clé et l’annuaire étaient tachés de sang. Le Texan ne pouvait expliquer la présence de ces objets entre ses mains. Ni celle du sang. Les agents de la SNCF l’avaient emmené à l’infirmerie de la gare, pensant qu’il était blessé. L’examen n’avait révélé aucune plaie. Le sang sur la clé et l’annuaire appartenait donc à quelqu’un d’autre. Le chef d’escale avait prévenu les flics. Pailhas et ses hommes étaient arrivés quinze minutes plus tard. Ils avaient embarqué l’inconnu et appelé le médecin de garde du quartier, celui qui avait contacté Freire

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-06T20:09:20+02:00

Freire essuya la buée sur la vitre. À cet instant, deux hommes en manteau noir sortirent de la voiture. Freire plissa les yeux. Il les distinguait mal mais leurs silhouettes rappelaient celles des officiers du FBI dans les films. Ou encore les deux personnages parodiques de Men in Black. Que foutaient-ils ici ? Freire se demanda s’il ne s’agissait pas de membres d’une milice privée, engagés par les habitants du quartier, mais ni la voiture, ni l’élégance des rôdeurs ne correspondaient à ce profil. Ils se tenaient maintenant appuyés sur le capot du 4 × 4, insensibles à la bruine. Ils fixaient un point précis. Mathias sentit de nouveau sa douleur derrière l’œil

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-06T20:09:12+02:00

Quand il s’était réveillé, douze heures plus tard, la nouvelle était connue de tous. Personne n’était étonné – Anne-Marie avait plusieurs fois tenté d’en finir. Une enquête avait été ordonnée pour connaître l’origine de cette ceinture d’homme. On n’avait jamais pu déterminer sa provenance. Mathias Freire n’avait pas été inquiété. Pas même interrogé. Depuis près d’un an, Anne-Marie Straub n’était plus sa patiente. La suicidée n’avait aucune famille proche. Aucune plainte n’avait été déposée. Affaire classée. À compter de ce jour, Freire avait assuré son boulot en pilotage automatique, alternant antidépresseurs et anxiolytiques. Pour une fois, le cordonnier était bien chaussé. Aucun souvenir de cette période. Consultations au radar. Diagnostics confus. Nuits sans rêve. Jusqu’à ce que l’opportunité de Bordeaux se présente. Il s’était jeté dessus. Il s’était sevré. Avait fait ses valises et pris le TGV sans se retourner

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-06T20:09:05+02:00

Après l’amour, il s’était endormi. Une heure. Peut-être moins. Quand il s’était réveillé – il devait être trois heures du matin –, le corps nu d’Anne-Marie se balançait au-dessus du lit. Elle s’était pendue. Avec sa ceinture à lui. Durant une seconde, il n’avait pas compris. Il croyait encore rêver. Il avait même admiré cette silhouette aux seins lourds qui l’excitait déjà à nouveau. Puis la panique avait explosé dans ses veines. Il avait enfin saisi que tout était fini. Pour elle. Pour lui. Il s’était rhabillé en abandonnant le corps, sa ceinture fixée à la crémone de la fenêtre. Il avait fui à travers les couloirs, évité les infirmiers, rejoint son pavillon comme un nuisible son terrier

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