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Étienne Séguin n'a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d'accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu'à cela ne tienne, il fera l'aller-retour par l'autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d'une heure, cela lui permettra d'écouter la radio et, surtout, d'oublier sa récente séparation !
Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l'a connu dans son enfance. Mais voilà : Étienne souffre d'amnésie et n'a aucun souvenir de ses jeunes années. C'est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu'il a pris l'habitude d'embarquer ? Et qu'ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse?
Le Passager: un roman d'une tension extrême...comme tous les romans de Patrick Senécal !
Tabarnac! Dis-je en refermant ce livre! C’est un ostie de criss de bon bouquin !! Bon d’accord, je ne vais pas étaler ma science en expressions québécoises mais que voilà un bon écrivain qui nous vient de ce si beau pays.
L’histoire? Etienne, 30 ans, obtient un poste de prof de littérature au Cégep ( l’équivalent de nos collèges) de Drumondville, sa ville natale. Son trajet quotidien est si monotone, qu’il prend un autostoppeur et qu’il se lie d’amitié avec ce dernier. L’histoire pourrait être banale mais Etienne, qui n’a aucun souvenirs de sa petite enfance, fait des rêves, a des flashs depuis qu’il a rencontré Alex et il est certain qu’il l’a connu pendant sa période d’amnésie. De fil en aiguille, Etienne se rend compte qu’il a dû faire des choses étranges avec Alex et il cherche à savoir ce que sa mémoire a occultée.
En 200 pages, l’étrange et l’horreur va crescendo et le final étonnant m’a complètement scotché. Etienne va se faire dépasser par les événements et le piège va se refermer sur lui ..
Un livre qui se dévore à toute vitesse et qui donne envie de découvrir les autres oeuvres de l’auteur. Comparé à Stephen King, Patrick Senécal fait partie de ces écrivains qui savent tenir un suspens. Les expressions québécoises apportent une réelle fraicheur à la lecture, ce qui est très surprenant pour un thriller. Je ne saurais que le conseiller! Gros bémol: presque introuvable en librairie, il faut fouiller les sites d’occasion pour trouver les Senécal mais ça en vaut vraiment la peine !
Je n'ai pas l'habitude d'essayer de deviner la fin d'un roman. Je préfère plutôt me laisser surprendre, ça laisse un meilleur souvenir du livre. Dans ce cas-ci, à mon avis, la chute du roman était tellement prévisible que je l'avais devinée dès la moitié du livre. Pour cette raison, j'ai probablement moins apprécié ce roman de Sénécal par rapport à, disons, Hell.com.
Le Passager : Un voyage sombre aux confins de l'âme
"Le Passager" de Patrick Senécal nous entraîne dans un thriller psychologique haletant, où les frontières entre le bien et le mal sont floues. Le roman explore les méandres de la psyché humaine, dévoilant les secrets les plus sombres de ses personnages.
Ce qui fonctionne bien :
Une atmosphère oppressante : L'auteur crée une ambiance pesante et angoissante, renforcée par des descriptions crues et des événements troublants. Le lecteur est constamment tenu en haleine.
Des personnages complexes et torturés : Les protagonistes sont loin d'être manichéens, ils sont rongés par leurs démons intérieurs et leurs secrets. Cette complexité les rend d'autant plus fascinants.
Une intrigue haletante : Le récit est rythmé par des rebondissements inattendus qui maintiennent l'intérêt du lecteur jusqu'à la dernière page.
Ce qui fonctionne moins bien :
Une violence gratuite : Certaines scènes sont d'une violence crue qui peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.
Un manichéisme parfois excessif : Si les personnages sont complexes, certains antagonistes sont caricaturés, ce qui peut nuire à la crédibilité de l'histoire.
Une fin prévisible pour certains : Bien que le récit soit riche en rebondissements, certains éléments de l'intrigue peuvent être anticipés par les lecteurs habitués du genre.
En conclusion, "Le Passager" est un roman noir efficace qui saura ravir les amateurs de thrillers psychologiques. L'écriture percutante de Patrick Senécal et l'intrigue haletante compensent en partie la violence gratuite et le manichéisme de certains personnages. Un roman à découvrir pour les amateurs de sensations fortes, mais qui peut laisser un goût amer chez les plus sensibles.
Retour aujourd'hui sur ma dernière lecture de Patrick Senécal et encore une fois, je reste sans voix !
L'histoire d'Étienne semble banale, mais très rapidement, l'ambiance prend une tournure bien sombre et les soucis commencent. Le livre n'est pas trop long et garde un bon rythme du début à la fin. Les rebondissements sont nombreux et la fin est inattendue !
Tout au long de l'histoire, de nombreuses questions viennent perturber notre personnage ; notamment cette référence à des couleuvres qui le plonge dans une parfaite incompréhension. Son gros trou de mémoire lié à son enfance va le poursuivre tout au long de l'intrigue, rendant également le lecteur impatient de découvrir ce secret bien gardé. L'auteur sait nous tenir en suspens jusqu'à la dernière page ! Et une fois ce mystère résolu, tout tombe sous le sens et juste wouah !!
Encore une fois, c'est une très bonne lecture que je vous recommande à mon tour.
"Le Passage" de Patrick Sénécal est un roman noir qui plonge le lecteur dans une histoire sombre et intrigante. Le récit suit le personnage de Pierre Sauvé, un homme ordinaire qui, après avoir fait une mauvaise rencontre dans un bar, se retrouve entraîné dans une série d'événements violents et cauchemardesques.
Mes lectures du mois et mon abandon : https://lespassionsdeviedefun.blogspot.com/2024/02/mes-lectures-du-mois-decembre-2023.html
🚗 Petite allusion au personnage principal d'un autre livre de Patrick Senécal "Les 7 lois du talion" que je n'ai pas encore lu, mais cela ne devrait pas tarder...
🚗 Un délice de se plonger dans la tête d'Etienne, qui est un jeune homme couvé par ses parents, qui ne se rappelle plus de son enfance et qui commence un nouveau job de prof et fait étudier les romans d'horreur à ses étudiants....Gros moment de malaise, notamment quand certains élèves racontent leur cruauté d'enfance à propos des insectes ou petits animaux....
🚗 L'évocation d'oeuvres littéraires et d'auteurs connus tels que Stephen King, dans les cours qu'Etienne donne à ses élèves.
🚗 Un récit extrêmement prenant, avec Alex l'autostoppeur qu'Etienne prend en voiture certains jours par semaine....
🚗 Une tension qui monte crescendo avec une fin WTF que j'ai adoré !!!!!
🚗 Mots clés que seuls les lecteurs comprendront : Couleuvres, vélo, garagiste.....
🚗 Je pense que l'on ne sort pas indemne de ce genre de lecture, avec toutes les questions que l'on se pose, que ce soit par rapport au héros, mais aussi les questions sur les enfants et le "mal"....
🚗 Je vous recommande à 100% "Le passager" ! J'ai a-do-ré !!!!
Etienne est un enseignant remplaçant, devant donner une séquence sur le fantastique. Un genre littéraire qu’il connait mal, et dans lequel il doit se plonger pour les besoins du programme. L’occasion pour Patrick Senécal de se faire plaisir en plaçant quelques clins d’œil, de bien agréable manière, à mesure que son personnage commence à y prendre goût.
Mais l’histoire ne tient pas là-dedans, non. Il y a ce passager, cet autostoppeur qui va bientôt devenir le compagnon de covoiturage d’Etienne. L’occasion, lors de ces trajets partagés, d’aborder cette excellente idée, ce « petit jeu des tortures de l’enfance ». Le récit prend alors toute sa saveur.
Sauf que, visiblement, toutes les bonnes choses ont une fin.
Le récit prend alors un virage, avec cette histoire de meurtres. Un virage offrant une fin au combien décevante, tant elle était prévisible et amenée de manière fort pataude.
Il y avait pourtant de bonnes idées, dans ce roman.
Ce livre est une vrai spirale infernal dans laquelle nous plonge Patrick Senécal. J'ai vraiment adoré ce roman. Mes préféré de cet auteurs restent 5150 rue des ormes et Aliss mais j'ai vraiment passé un excellent moment.
Il s'agit du premier Patrick Senécal que je lis, et il m'a convaincu.
Hormis le fait, et c'est très rare (tant mieux), que j'ai vu venir la fin longtemps avant celle-ci, cela n'a pas trop compromis mon plaisir.
L'auteur rentre rapidement dans le vif du sujet et installe une ambiance inquiètante avant que tout ne bascule dans le tragique et l'horreur.
Les interrogations et souffrances psychologiques du personnage principal sont franchement bien retranscrites, et induisent efficacement l'immersion indispensable à toute bonne lecture.
Résumé
Étienne Séguin n'a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d'accepter un poste de professeur de littérature au cégep de sa ville natale. Qu'à cela ne tienne, il fera l'aller-retour par l'autoroute 20 ; le trajet ne prend pas plus d'une heure, cela lui permettra d'écouter la radio et, surtout, d'oublier sa récente séparation !
Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ? Dès la première rencontre, le jeune homme comprend que son passager l'a connu dans son enfance. Mais voilà : Étienne souffre d'amnésie et n'a aucun souvenir de ses jeunes années. C'est alors que les questions surgissent dans son esprit : qui donc est ce passager qu'il a pris l'habitude d'embarquer ? Et qu'ont-ils fait ensemble, dans leur jeunesse?
Le Passager: un roman d'une tension extrême...comme tous les romans de Patrick Senécal !
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