Le pays où l'on n'arrive jamais
Auteur
- André Dhôtel (Écrivain)
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Classement en biblio - 193 lecteurs
extrait
Gaspard connut une fois de plus (ce ne devait pas être la dernière) comment se déroule une catastrophe. Au moment où il tombait en avant, il eut la vision du ciel qui surplombait le vaste moutonnement de la forêt. La chute fut un peu amortie par l'herbe, mais le garçon passa cul par-dessus tête, et il eut beau s'agripper aux plantes, il lui fallut rouler jusqu'au bas. La terre et le ciel passèrent tour à tour devant ses yeux. Le dernier bond que fit Gaspard là où le talus devenait vertical le projeta vers le milieu de la route.
Il pensait s'écraser sur le goudron, lorsqu'il sentit entre ses mains la crinière du cheval. Son corps tomba à plat en travers du dos de la bête. Finalement il resta suspendu à la crinière, et accroché par une jambe au cou du cheval. Après des efforts extraordinaires, il parvint à se rétablir, et se trouva dans une position qui aurait été convenable s'il avait su monter à cheval.
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Le paisible Gaspard, héros du roman, aura besoin de temps, et nous aussi, pour réaliser quelle est sa vraie nature: celle d'un nomade dont les maladresses répétées manifestaient seulement l'inaptitude foncière à toute forme de sédentarisation. Il y faudra rien moins qu'une rencontre amoureuse ambiguë (une fille habillée en garçon) pour que sa vocation de "voyageur" se manifeste à ses propres yeux... ses yeux dans lesquels brille une étincelle dont il n'est pas conscient, mais qu'il reconnaît dans les yeux de ses pairs... Deux éléments doivent être soulignés dans ce texte si beau, si sobre: la façon dont Dhôtel pense le monde comme un entrelacs infini de routes et de croisements; et d'autre part la présence obsédante et menaçante de la haine dont les "voyageurs" font l'objet. Haine à laquelle Gaspard n'aura à opposer que sa douceur, son inflexibilité, la force qu'il tire de son affectivité. Une magnifique leçon de courage et de tolérance.
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Le paisible Gaspard, héros du roman, aura besoin de temps, et nous aussi, pour réaliser quelle est sa vraie nature: celle d'un nomade dont les maladresses répétées manifestaient seulement l'inaptitude foncière à toute forme de sédentarisation. Il y faudra rien moins qu'une rencontre amoureuse ambiguë (une fille habillée en garçon) pour que sa vocation de "voyageur" se manifeste à ses propres yeux... ses yeux dans lesquels brille une étincelle dont il n'est pas conscient, mais qu'il reconnaît dans les yeux de ses pairs... Deux éléments doivent être soulignés dans ce texte si beau, si sobre: la façon dont Dhôtel pense le monde comme un entrelacs infini de routes et de croisements; et d'autre part la présence obsédante et menaçante de la haine dont les "voyageurs" font l'objet. Haine à laquelle Gaspard n'aura à opposer que sa douceur, son inflexibilité, la force qu'il tire de son affectivité. Une magnifique leçon de courage et de tolérance.
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Une histoire simple dont l'écriture fait penser à un conte. Une petite lecture pleine de rêveries.
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Gaspard vit avec sa tante à Lominval. Quand il est dans les parages il n'arrive que des accidents, mais il s'en sort toujours indemne, sans même une trace de peur sur son visage. Une méfiance s'est donc installé autour de lui.
Le quotidien de Gaspard, maintenant travaillant dans l'hôtel que tient sa tante, va être bouleversé le jour où un jeune enfant débarque. Ce dernier a fugué et recherche un mystérieux pays. Gaspard ressent le besoin inexplicable de l'aider.
Tout au long de sa quête il fera des rencontres extraordinaires. Il verra enfin autre chose que le village où il vivait avec sa tante. Cet enfant lui aura permit de découvrir le monde.
Le grand pays révèle bien des surprises à nos personnages, mais pour leur plus grand bonheur.
Grâce à ses péripéties, Gaspard a rencontré des gens, des paysages, merveilleux. Pour rien au monde il changerait se vie.
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J'ai plutôt apprécié ce livre. L'histoire est simpliste mais on se laisse facilement emporter. J'ai beaucoup aimé les descriptions, surtout les paysages, qui nous donnent l'impression de voyager.
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Un beau roman initiatique pour enfant et adultes qui ne se démode pas et incite à la rêverie ❣
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#Chronique d'un livre sorti en 1955, Le pays où l'on n'arrive jamais est un roman d'aventure. Il reprend vie aujourd'hui grâce aux Éditions Audiolib et à Stéphane Boucher qui nous lit cette histoire comme un conte.
Mon avis est à découvrir ici : http://www.leslecturesdelily.com/2019/12/le-pays-ou-lon-narrive-jamais-ecrit-par.html
Bonne lecture à tous !
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Je viens de lire ce livre à 59 ans conseillé par une personne l'ayant lu à 17 ans, je l'ai trouvé plein de fantaisie avec quelques longueurs, la créativité de l'auteur laisse le lecteur imaginer toutes les scènes. Ce livre est très moralisateur et prône l'entraide entre les protagonistes. Une bonne lecture à tous âges !
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Roman assez court mais j'ai dû me forcer à le finir, je suis peut-être passée à côté mais je n'ai pas accroché du tout, ni trouvé l'intêret
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Date de sortie
Le pays où l'on n'arrive jamais
- France : 1999-09-16 - Poche (Français)
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- 4ème Lauréats du Prix Femina (7 participants)
Résumé
Depuis sa plus tendre enfance, Gaspard suscite, par sa seule présence, les événements les plus surprenants... aussi se méfie-t-on de lui à Lominval. Et voici que survient un enfant aux yeux purs, qui va entraîner Gaspard dans sa quête du Grand Pays, le pays des vagabonds, où palmiers, bouleaux, chênes et pommiers croissent, dans la terre noire, près de la mer... Guidés par un mystérieux cheval pie, les deux amis partent à la poursuite de leur rêve...
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