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Extrait ajouté par Lyli 2011-03-27T13:32:18+02:00

XXII

"-Bonjour, dit le petit prince.

-Bonjour, dit l'aiguilleur.

-Que fais-tu ici? dit le petit prince.

-Je trie les voyageurs, par paquets de mille, dit l'aiguilleur. J'expédie les trains qui les emportent, tantôt vers la droite, tantôt ver la gauche.

Et un rapide illuminé, grondant comme un tonnerre, fit trembler la cabine d'aiguillage.

-Ils sont bien pressés, dit le petit prince. Que cherchent-ils?

L'homme de la locomotive l'ignore lui-même, dit l'aiguilleur.

Et gronda, en sens inverse, un second rapide illuminé.

-Ils reviennent déjà? demanda le petit prince...

-Ce ne sont pas les mêmes, dit l'aiguilleur. C'est un échange.

-Ils n'étaient pas contents, là où ils étaient?

-On n'est jamais content là où l'on est, dit l'aiguilleur.

Et gronda le tonnerre d'un troisième rapide illuminé.

-Ils poursuivent les premiers voyageurs? demanda le petit prince.

-Ils ne poursuivent rien du tout, dit l'aiguilleur. Ils dorment là-dedans, où bien ils bâillent. Les enfants seuls écrasent leur nez contre les vitres.

-Les enfants seuls savent ce qu'ils cherchent, fit le petit prince. Ils perdent du temps pour une poupée de chiffons, et elle devient très importante, et si on la leur enlève, ils pleurent...

-Ils ont de la chance, dit l'aiguilleur."

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Extrait ajouté par Lyli 2011-03-27T13:32:18+02:00

XVIII

"Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu'une fleur. Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout...

-Bonjour, dit le prince.

-Bonjour, dit la fleur.

-Où sont les hommes? demanda poliment le petit prince.

La fleur, un jour, avait vu passer une caravane:

-Les hommes? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gène beaucoup.

-Adieu, fit le petit prince.

-Adieu, dit la fleur."

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-01-02T23:26:45+01:00

Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L'autorité repose d'abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d'aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J'ai le droit d'exiger l'obéissance parce que mes ordres sont raisonnables

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-01-02T23:26:45+01:00

Il se trouvait dans la région des astéroïdes 325, 326, 327, 328, 329, et 330. Il commença donc oar les visiter pour y chercher une occupation et pour s’instruire.

Le premier était habité par un roi.

(…)

La seconde planète était habitée par un vaniteux :

(…)

La planète suivante était habitée par un buveur.

(…)

La quatrième planète était celle du businessman.

(…)

Le cinquième planète était très curieuse. C’était la plus petite de toutes. Il ya avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères.

(…)

La sixième planète était une planète dix fois plus vaste. Elle était habitée par un vieux Monsieur qui écrivait d’énormes livres (…) Un géographe.

(…)

La septième planète fut la Terre. La Terre n’est pas une planète quelconque ! On y compte cent onze rois (en n’oubliant pas, bien sûr, les rois nègres), sept mille géographes, neuf cent mille businessmen, sept millions et demis d’ivrognes, trois cent onze millions de vaniteux, c’est-à-dire environ deux milliards de grandes personnes.

Pour vous donnez une idée des dimensions de la Terre je vous dirai qu’avant l’invention de l’électricité on y devait entretenir, sur l’ensemble des six continents, une véritable armée de quatre cent soixante-deux mille cinq cent onze allumeurs de réverbères.

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-01-02T23:26:45+01:00

Le petit prince fit l’ascension d’une haute montagne. Les seules montagnes qu’il eût jamais connues étaient les trois volcans qui lui arrivaient au genou. Et il se servait du volcan éteint comme un tabouret. « d’une montagne haute comme celle-ci, se dit-il donc, j’apercevrai d’un coup toute la planète et tous les hommes… » mais il n’aperçut rien que des aiguilles de roc bien aiguisées.

- Bonjour, dit-il à tout hasard.

- Bonjour… Bonjour… bonjour… répondit l’écho.

- Qui êtes-vous ? Dit le petit prince.

- Qui êtes-vous ? qui êtes-vous ? … qui êtes-vous ? … répondit l’écho.

- Soyez mes amis, je suis seul, dit-il.

- Je suis seul… je suis seul… je suis seul… répondit l’écho.

« Quelle drôle de planète ! Pensa-t-il alors. Elle est toute sèche, et toute pointue et toute salée. Et les hommes manques d’imagination. Ils répètent ce qu’on leur dit… chez moi j’avais une fleur : elle parlait toujours la première… »

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-01-02T23:26:45+01:00

Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que autrui. Si tu réussis à bien te juger, c’es que tu es un véritable sage.

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-01-02T23:26:45+01:00

Et maintenant, bien sûr, ça fait six ans déjà… Je n’ai jamais encore raconté cette histoire. Les camarades qui m’ont revu ont été bien contents de me revoir vivant. J’étais triste, mais je leur disais : « c’est la fatigue… »

Maintenant je me suis un peu consolé. C’est-à-dire… pas tout à fait. Mais je sais bien qu’il est revenu à sa planète, car, au lever du jour, je n’ai pas retrouvé son corps. Ce n’étais pas un corps tellement lourd… Et j’aime la nuit écouter les étoiles. C’est comme cinq cents millions de grelot….

Mais voilà qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire. La muselière que j’ai dessinée pour le petit prince, j’ai oublié d’y ajouter la courroie de cuir ! Il n’aura jamais pu l’attacher au mouton. Alors je me demande : « Que s’est-il passé sur sa planète ? Peut-être bien que le mouton a mangé la fleur… »

Tantôt je me dis : « Sûrement non ! Le petit prince enferme sa fleur toutes les nuits sous son globe de verre, et il surveille bien son mouton… » Alors je suis heureux. Et toutes les étoiles rient doucement.

Tantôt je me dis: « On est distrait une fois ou l’autre, et ça suffit ! Il a oublié, un soir, le globe de verre, ou bien le mouton est sorti sans bruit pendant la nuit… »

Alors les grelots se changent tous en larmes !…

C’est là un bien grand mystère. Pour vous qui aimez aussi le petit prince, comme pour moi, rien de l’univers n’est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton que nous ne connaissons pas a, oui ou non, mangé une rose…

Regardez le ciel. Demandez-vous : Le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur ? Et vous verrez comme tout change…

Et aucune grande personne ne comprendra jamais que ça a tellement d’importance !

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-01-02T23:26:45+01:00

— On n’est jamais content là où l’on est », dit l’aiguilleur.

Et gronda le tonnerre d’un troisième rapide illuminé.

« Ils poursuivent les premiers voyageurs ? demanda le petit prince.

— Ils ne poursuivent rien du tout, dit l’aiguilleur. Ils dorment là-dedans, ou bien ils bâillent. Les enfants seuls écrasent leur nez contre les vitres.

— Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent, fit le petit prince. Ils perdent du temps pour une poupée

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Extrait ajouté par Lilinie 2011-01-02T23:26:45+01:00

Les enfants doivent être indulgents envers les grandes personnes

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Extrait ajouté par marie_1 2010-11-22T20:15:45+01:00

VI

Ah ! petit prince, j'ai compris, peu à peu, ainsi, ta petite vie mélancolique. Tu n'avais eu longtemps pour disctraction que la douceur des couchers de soleil. J'ai appris ce détail nouveau, le quatrième jour au matin, quand tu m'a dit :

"J'aime bien les couchers de soleil. Allons voir un coucher de soleil...

- Mais il faut attendre...

- Attendre quoi ?

- Attendre que le soleil se couche."

Tu as eu l'air très surpris d'abord, et puis tu as ri de toi-même. Et tu m'a dit :

"Je me crois toujours chez moi !"

En effet. Quand il était midi aux Etats-Unis, le soleil, tout le monde le sait, se couche sur la France. Il suffirait de pouvoir aller en France en une minute pour assister au coucher du soleil. Malheureusement la France est bien trop éloignée. Mais, sur ta si petite planète, il te suffisait de tirer ta chaise de quelques pas. Et tu regardais le crépuscule chaque fois que tu le désirais...

"Un jour, j'ai vu le soleil se coucher quarante-quatre fois !"

Et un peu plus tard tu ajoutais :

" Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil...

- Le jours des quarante-quatre fois, tu étais donc tellement triste ?"

Mais le petit prince ne répondit pas.

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