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Extrait ajouté par parfumdemots 2021-12-08T16:33:19+01:00

J'avais remarqué que, même de profil, cet homme avait le visage le plus grincheux et le moins avenant que j'aie vu de toute ma vie. Je n'aurais su comment l'expliquer, mais c'était le cas. Et il était tout simplement magnifique.

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Extrait ajouté par Accrocauxlivres 2023-09-18T09:28:38+02:00

Le sourire qui étira lentement ses lèvres me brisa le cœur.

— Luna, il a menacé de démissionner des centaines de fois depuis qu’il est revenu.

Je restai figée.

— Ce n’est pas pour moi qu’il est resté, ma chérie.

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Extrait ajouté par Accrocauxlivres 2023-09-18T09:28:12+02:00

— S’il se fait draguer pendant notre rencard et préfère partir avec une autre fille, ce sera ta faute, déclarai-je.

Elle ricana.

— S’il est con, ce sera la faute de papi Gus. C’est lui qui l’a choisi.

Oh, papi Gus.

— Il était vraiment fier de lui, d’ailleurs. Je te jure qu’il avait une liste et qu’il a passé les derniers jours à barrer les noms un par un. À côté de l’un d’eux, il a écrit « trop poilu ».

Ce fut à mon tour de ricaner.

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Extrait ajouté par Accrocauxlivres 2023-09-18T09:27:38+02:00

— Tu vas faire quelque chose ? demanda Miguel, l’un de ceux qui regardaient le plafond.

Je lui jetai un bref regard.

— Pourquoi moi ?

— Je ne suis pas leur préféré, rétorqua-t-il avec un petit rire.

Je clignai des yeux et ignorai les ricanements d’Owen, le deuxième à regarder en l’air.

— Je n’ai pas ta formule magique, ajouta Miguel.

— Je n’ai pas de formule magique.

Il regarda vers Owen et tous deux hochèrent la tête en même temps.

— Oh que si !

— Il faut que j’y aille. J’ai un rendez-vous médical dans… trente minutes, déclarai-je en jetant un coup d’œil à ma montre.

Les cris s’intensifièrent pendant quelques instants, attirant notre attention vers l’escalier qui montait vers le premier étage.

— Fais quelque chose, Luna, me demanda Owen. C’est le dernier jour de Rogelio. Je ne veux pas que ce soit mon dernier jour aussi. Miguel ne veut pas que ce soit son dernier jour. Personne, à part Rogelio, ne veut que ce soit son dernier jour. Tu sais ce que ça donne quand ils s’y mettent.

Je voulais contester, vraiment, mais je savais choisir mes batailles. Et dans ce cas, je n’avais aucune chance de gagner. Je savais déjà qu’aucun d’entre eux n’allait monter et dire quoi que ce soit.

— Poules mouillées, grognai-je.

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Extrait ajouté par viedefun 2022-08-28T18:00:13+02:00

— C’est un plaisir de vous rencontrer, lui avais-je dit en laissant retomber ma main. Mon nouveau patron m’avait observée avec attention, et ses yeux – de cette nuance oscillant entre le bleu irréel et le vert – étaient retournés vers M. Cooper une dernière fois avant de revenir vers moi. Je ne m’attendais pas à la question qui était sortie presque aussitôt de sa bouche : — Tu es assez âgée pour travailler ici ? m’avait-il demandé. Je n’avais jamais entendu une voix comme la sienne, qui tenait plus du grondement que d’autre chose. Je n’avais pu m’empêcher de glisser un regard vers mon patron de toujours, parce qu’il m’avait posé quasiment la même question juste avant de me proposer un boulot à mes dix-sept ans. Alors, mon sourire s’était élargi et j’avais reporté mon attention sur l’homme aux tatouages sombres qui lui remontaient jusqu’à la mâchoire. — Oui. Il n’avait pas sourcillé, et ses yeux bleu-vert, rendus encore plus perçants par ses cils noirs courts mais très courbés, s’étaient de nouveau plissés. — Depuis combien de temps tu bosses ici ? — Six ans, avais-je rétorqué d’un air aussi impassible que lui. Il avait cligné des yeux avant de continuer à m’interroger de sa voix grave et rauque : — Et qu’est-ce que tu sais sur la peinture ? Qu’est-ce que je savais sur la peinture ? J’avais failli en perdre mon sourire, mais j’étais parvenue à le garder plaqué sur mon visage. Ce type n’était pas la première personne à me poser cette question. J’étais l’une des rares femmes de ma connaissance à travailler dans un atelier de carrosserie. Quand j’étais petite, je ne m’étais jamais dit que je finirais par peindre des voitures ou des pièces détachées pour gagner ma vie. Je me serais encore moins doutée que je finirais par adorer ça et être plutôt douée, sans vouloir me vanter. C’était ainsi, la vie était pleine de surprises. Alors j’avais dit la vérité à cet homme qui était en train de faire exactement la même erreur qu’à peu près toutes les personnes que j’avais rencontrées dans ma vie. — Je sais tout sur la peinture. Je lui avais souri, parce que ce n’était pas de l’arrogance. C’était la pure vérité ; et j’avais vu M. Cooper se dérider en entendant ma réponse. Le nouveau venu avait de nouveau cligné des yeux et sa voix s’était faite encore plus grave tandis qu’il poursuivait, en haussant les sourcils : — Qu’est-ce que tu sais de la réparation de carrosserie ? Réparer les imperfections sur une carrosserie, qu’elles soient minimes ou au contraire très importantes, représentait une partie du travail effectué à l’atelier. Sans me départir de mon sourire, j’avais répondu : — Presque autant.

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Extrait ajouté par viedefun 2022-08-28T17:59:37+02:00

Tandis que je m’arrêtais devant la porte, j’avais remarqué que, même de profil, cet homme avait le visage le plus grincheux et le moins avenant que j’aie vu de toute ma vie. Je n’aurais su comment l’expliquer, mais c’était le cas. Et il était tout simplement magnifique. Je veux dire, il était juste si mâle. De la pure testostérone, associée à autre chose d’absolument masculin.

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Extrait ajouté par viedefun 2022-08-28T17:58:39+02:00

Assumer mes responsabilités et ne pas rejeter la faute sur les autres quand je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même était l’une des rares choses que j’avais apprises de ma famille, même si ce n’était pas elle qui avait voulu me l’enseigner. Je m’empressai de couper court à mes pensées. Certaines choses et certaines personnes étaient tellement toxiques que rien que de songer à elles pouvait être destructeur. Je préférais faire le choix d’être heureuse, et ça impliquait de ne pas ressasser le passé. Aujourd’hui serait une bonne journée, ainsi que demain, et le jour suivant, et celui d’après. C’est cette pensée qui me permit de garder mon sourire en place tout en soutenant le regard de Rip. Il m’en fallait plus que lui et son tee-shirt blanc pour me mettre de mauvaise humeur ou pour me blesser. Il m’en fallait aussi beaucoup plus que de penser à certaines personnes pendant ne serait-ce qu’une seconde. En résumé : j’étais fatiguée. J’avais fermé les yeux. Il m’avait prise sur le fait. Il n’y avait aucune raison que je sois contrariée. — Luna, continua Rip de sa voix ridiculement basse qui m’avait surprise la première fois que je l’avais entendue. On se comprend ? Fini, les putains de sieste pendant ces réunions. C’est pas si compliqué à comprendre, si ? Deux chaises plus loin, quelqu’un lâcha un petit rire, mais je reconnus le coupable sans même le voir et ne perdis pas de temps à tourner la tête vers lui ou même à m’agacer de son amusement. Le sourire toujours vissé au visage, je hochai la tête en direction de mon patron. Je le comprenais cinq sur cinq.

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Extrait ajouté par Maihoa 2022-04-20T16:25:57+02:00

« — C’est vraiment adorable de ta part, parvins-je à dire sans sourire, juste pour l’embêter. Mais…

Il ne me laissa pas finir ma phrase et j’aurais juré qu’il s’était penché vers moi encore plus.

— Je ne suis pas adorable. »

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Extrait ajouté par MaudeS 2022-04-10T23:22:01+02:00

🔏CITATIONS:

« Les gens peuvent avoir des jours plus difficiles que d’autres, mais j’ai la sensation d’avoir 26 ans de jours difficiles, et je déteste me sentir impuissante, et je suis désolé de me défouler sur toi. »

« je n’ai pris pas conscience que j’étais au bord des larmes avant d’en sortir quelques une perlez au coin de mon œil droit. Quelque chose les essuya aussitôt. Ce n’était pas ma main, cependant. Ce n’était pas mes doigts qui essuyaient ma joue avant de faire de même avec l’autre. C’était ceux de Ripley »

« avant que je ne puisse prononcer un seul mot, avant que je ne puisse réagir, sa grande main se glisser dans la mienne comme si c’était la chose la plus normale au monde »

« Mais quand quelque chose ressemble plus à un horrible rêve que la réalité, le plus souvent, il y a certaines choses qui restent dans votre mémoire pour toujours et d’autres que vous essayez d’oublier le plus vite possible »

« ce dont je me souviendrais, c’est la façon dont Rip resta à mes côtés, ça maintenant la mienne tout le temps que nous passâmes a faire le tri »

« J’aime bien réparer des choses et les rendre belle à nouveau »

« porter quelque chose que je trouve rigolo tous les jours me rappelle que tout va bien. Que je mérite d’être heureuse. Que je peux choisir comment je prends les choses »

Je fais ce que je peux pour voir le bon côté des choses. Je ne compte pas mourir triste et malheureuse si je peux faire autrement »

« Parfois tu t’enfonce tellement profondément dans quelque chose que tu ne sais pas comment en sortir, jusqu’à ce qu’un jour tu te réveilles réalise que tu ne peux pas rester une foutue minute de plus »

« Les secrets. Les secrets sont nocifs. Les secrets font du mal aux gens »

« Je sais que tu mérites mieux que moi. Je me le suis répété des milliers de fois, mais ça ne change rien »

« J’aimais cet homme. Je l’aimais depuis longtemps, et pourtant, je ne l’avais jamais autant aimé quand cet instant précis, alors qu’il se tenait devant moi avec ce regard craintif. Inquiet de ce que je pourrais penser »

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Extrait ajouté par parfumdemots 2021-12-10T09:49:13+01:00

Je voulais juste … quelqu'un. Pas n'importe qui, mais quelqu'un de spécial. Un meilleur ami et un amant. Un partenaire. Un partenaire de vie.

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