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Le phénomène humain



Description ajoutée par Thyberth972 2018-08-03T23:38:43+02:00

Résumé

« Le choix même du titre l’indique. Rien que le Phénomène. Mais aussi tout le Phénomène.

Rien que le Phénomène, d’abord. Qu’on ne cherche donc point dans ces pages une explication, mais seulement une Introduction à une explication du Monde. Établir autour de l’Homme, choisi pour centre, un ordre cohérent entre conséquents et antécédents ; découvrir, entre éléments de l’Univers, non point un système de relations ontologiques et causales, mais une loi expérimentale de récurrence exprimant leur apparition successive au cours du Temps […].

Mais tout le Phénomène, aussi. […] Comme il arrive aux méridiens à l’approche du pôle, Science, Philosophie et Religion convergent nécessairement au voisinage du Tout. Elles convergent, je dis bien ; mais sans se confondre, et sans cesser, jusqu’au bout, d’attaquer le Réel sous des angles et à des plans différents. »

Pierre Teilhard de Chardin

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Classement en biblio - 10 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Emmental 2014-03-29T01:29:52+01:00

A toutes les époques, l’Homme a cru qu’il se trouvait à un « tournant de l’Histoire ». Et, jusqu’à un certain point, pris sur une spire montante, il ne se trompait pas. Mais il est des moments où cette impression de transfor­mation se fait plus forte, — et devient particulièrement justi­fiée. Et nous n’exagérons certainement pas l’importance de nos existences contemporaines en estimant que sur elles un virage profond du Monde s’opère, au point de les broyer.

Quand ce virage a‑t‑il commencé ? Impossible, bien entendu, de le définir au juste. Comme un grand navire, la masse humaine ne modifie que graduellement sa course : si bien qu’il nous est loisible de suivre très bas, — jusqu’à la Renaissance au moins, — les premiers frémissements indiquant le changement de route. Une chose est claire, du moins. C’est que, à la fin du XVIIIe siècle, le coup de barre était franchement donné en Occident. Et depuis lors, malgré notre obstination parfois à nous prétendre les mêmes, c’est dans un nouveau monde que nous sommes entrés.

Changements économiques, d’abord. Si évoluée fût‑elle, notre civilisation, il y a deux cents ans seulement, était tou­jours, fondamentalement, modelée sur le sol et sur le partage du sol. Le type du « bien », le nucléus de la famille, le proto­type de l’État (et même de l’Univers !) c’était encore, comme aux premiers temps de la Société, le champ cultivé, la base territoriale. Or, petit à petit, en ces derniers temps, par suite de la « dynamisation » de l’argent, la propriété s’est évaporée en chose fluide et impersonnelle, — si mouvante, que la for­tune des nations elles‑mêmes n’a déjà presque plus rien de commun avec leurs frontières.

Changements industriels, ensuite. Jusqu’au XVIIIe siècle, et malgré beaucoup de perfectionnements apportés, tou­jours une seule énergie chimique connue, le Feu ; — et toujours une seule énergie mécanique utilisée : les muscles, multipliés à la machine, des humains et des animaux. Mais depuis lors !...

Changements sociaux, enfin. L’éveil des masses...

Rien qu’à observer ces signes extérieurs, comment ne pas soupçonner que le grand désarroi, où, depuis l’orage de la Révolution française, nous vivons dans l’Ouest, a une cause plus profonde et plus noble, que les difficultés d’un monde à la recherche de quelque ancien équilibre perdu. Un naufrage ? Ah que non pas ! Mais la grande houle d’une mer inconnue où nous ne faisons qu’entrer, au sortir du cap qui nous abritait. Ainsi que me le disait un jour Henri Breuil, avec sa brusque intuition coutumière, ce qui nous agite en ce moment, intellec­tuellement, politiquement, spirituellement même, est bien simple : « Nous venons seulement de lâcher les dernières amarres qui nous retenaient encore au Néolithique. » For­mule paradoxale, mais lumineuse. Plus j’ai réfléchi depuis à cette parole, plus j’ai cru voir que Breuil avait raison.

Nous passons, en ce moment même, par un changement d’Age.

Age de l’Industrie. Age du Pétrole, de l’Électricité et de l’Atome. Age de la Machine. Age des grandes collectivités et de la Science... L’avenir décidera du meilleur nom pour qualifier cette ère où nous entrons. Le terme importe peu. Ce qui compte, en revanche, c’est le fait de pouvoir nous dire qu’au prix de ce que nous endurons, un pas de plus, un pas décisif de la Vie, est en train de se faire en nous et autour de nous. Après la longue maturation poursuivie sous la fixité apparente des siècles agricoles, l’heure a fini par arriver, marquée pour les affres inévitables d’un autre changement d’état. Il y a eu des premiers Hommes pour voir nos origines. Il y en aura pour assister aux grandes scènes de la Fin.

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Commentaires récents

Or

Si ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, alors Teilhard de Chardin était sans doute la personne aux idées des plus claires que j'ai pu lire.

Une pensée particulière à la réflexion sur la limite vivant/non vivant, d'une simplicité et d'une logique implacables.

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Diamant

De tous les oeuvres qu'on peut ranger dans le rayon de philosophie, c'est Aristote et Teilhard de Chardin qui m'ont impressionné le plus. Aristote à cause de sa manière de penser raisonable qui frappe encore aujourd'hui.

Et Teilhard de Chardin, un savant (paléontologue) et homme de l'Eglise Catholique, m'a frappé avec ses idées de l'évolution future de l'homme.

Son livre Le phénomène humain est fascinant et ouvre de nouveaux horizons.

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Date de sortie

Le phénomène humain

  • France : 2007-06-07 - Poche (Français)

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Note globale 7 / 10

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