Le Pique-nique des orphelins
Auteur
- Louise Erdrich (Écrivain)
Classement en biblio - 12 lecteurs
extrait
C'était une fille, bien plus grande que le petit frère perdu de Mary, mais tout aussi vigoureuse, et qui avait une tête de boucles acajou et flamboyantes.
Elle regarda Mary, ses yeux, du gris-bleu de ceux des nouveaux-nés, perdus dans le vague mais déjà plein de détermination, et animés d'une intensité obstinée que Mary reconnut comme étant la sienne.
Afficher en entierCommentaires récents
Hum... Je pense n'avoir nullement saisi ce que l'auteur cherchait à nous transmettre. Parfois il s'agit de données historiques, parfois d'émotions, parfois de constats sur la société, bref, il y a toujours un message dans un livre, un partage. Ici, le but du livre m'est toujours inconnu.
Ça se lit, certes, mais les personnages ne sont pas attachants, ils ne possèdent rien de particulier. J'irai même jusqu'à dire qu'ils sont antipathiques en réalité. L'histoire me semble décousue, sans fil conducteur, sans réel intérêt.
Bref, certainement pas le roman de l'année, ni même du mois.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
Le Pique-nique des orphelins
- France : 1988-03-24 (Français)
Activité récente
Titres alternatifs
- La Branche cassée - Français
- The Beet Queen - Anglais
Livres ayant des thèmes similaires
Editeurs
Résumé
« Une prose qui allie le réalisme magique de Garcia Márquez et le rythme narratif de Faulkner. »
Philippe Roth
Puissante chronique d’une famille éclatée sur trois générations, Le pique-nique des orphelins démarre lors d’une fête foraine au cours de laquelle trois enfants sont abandonnés subitement par leur mère, la belle Adélaïde. L’histoire s’achève 40 ans plus tard à l’occasion du couronnement de la reine des betteraves, une étrange fête agricole qui vire au tragique.
Le plus jeune des enfants, Jude, nouveau-né à l’époque, a été enlevé sur le champ de foire par un couple en mal d’enfant. Ses deux aînés, Karl et Mary ont alors décidé de rejoindre la ville d’Argus dans le Dakota du Nord où leur seule parente tient la boucherie de la ville. Perdu en chemin, Karl ne rejoindra finalement Argus qu’à l’âge adulte, y faisant naître de grandes passions amoureuses, tandis que Mary s’y intègre plus discrètement dans l’enfance avant de se livrer des années plus tard à différentes sciences occultes qui la marginalise.
Alternant les narrateurs, ce roman à l’écriture virtuose offre une chronique fantasque d’une petite ville dont les personnages ne sortent guère. Tour à tour, leurs pas les mènent à la boucherie reprise par Mary avec l’aide de Célestine, son amie indienne. En plus du commerce, toutes deux s’occupent de la fille de Célestine, une enfant terrible prénommée Wallacette qui inscrit ses pas dans la malédiction familiale.
(Source : Albin Michel)
Afficher en entier