Le plaisir du texte
Auteur
- Roland Barthes (Écrivain)
Classement en biblio - 38 lecteurs
extrait
Chaque fois que j'essaye d'"analyser" un texte qui m'a donné du plaisir, ce n'est pas ma "subjectivité" que je retrouve, c'est mon "individu", la donnée qui fait mon corps séparé des autres corps et lui approprie sa souffrance et son plaisir: c'est mon corps de jouissance que je retrouve. Et ce corps de jouissance est aussi mon sujet historique.
Afficher en entierCommentaires récents
Je n'ai pas du tout apprécié ma lecture...
Je ne sais pas si c'est l'écriture de Roland Barthes qui ne me convient pas, ou si c'est simplement sa façon d'aborder le sujet, mais une bonne partie du texte reste obscur pour moi, alors même qu'il s'agit du sujet central du livre. Certains passages m'ont cependant bien inspirée pour des potentiels futurs articles de blog, mais dans l'ensemble grosse déception.
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Lu pour la classe prépa, et relativement apprécié. Je l'ai trouvé plaisant à lire, mais compliqué à saisir par moment…
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J'ai été forcée de lire ce livre pour mon cours de Rédaction à l'Université, et, honnêtement, c'est la pire torture que je n'ai jamais subie... Pour commencer, c'est un essai fragmentaire, alors tout est séparé en petits paragraphes n'ayant pas nécessairement de lien entre eux. De plus, l'écriture utilisée est TRÈS soutenue ; toutes les phrases semblent être des énigmes qu'il faut percer à force de re-re-re-re-relecture.
J'imagine que les grands érudits connaissant sur le bout des doigts les auteurs canoniques et s'intéressant à ce genre d'écrit y trouveront leur compte, mais, pour ma part, je vais brûler ce livre aussitôt que j'aurai la note de ce travail...
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Date de sortie
Le plaisir du texte
- France : 1982-01-01 - Poche (Français)
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Résumé
Que jouissons-nous du texte ? Cette question, il faut la poser, ne serait-ce que pour une raison tactique : il faut affirmer le plaisir du texte contre les indifférences de la science et le puritanisme de l'analyse idéologique ; il faut affirmer la jouissance du texte contre l'aplatissement de la littérature à son simple agrément. Comment poser cette question ? Il se trouve que le propre de la jouissance, c'est de ne pouvoir être dite.
Il a donc fallu s'en remettre à une succession inordonnée de fragments : facettes, touches, bulles, phylactères d'un dessin invisible : simple mise en scène de la question, rejeton hors-science de l'analyse textuelle.
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