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" Je me dis que même si la barbarie et un univers ensanglanté n'a pas pu briser ce qu'il y a de plus beau dans ce monde, que même si les âmes fracturées ont pu se relever et se reconstruire ensemble, c'est que rien n'est impossible, même le plus improbable. "
Afficher en entierMarie était impertinente et en passant cette porte, Tom Wrickley en était resté sans voix. Jamais encore, on ne lui avait parlé sur ce ton, hormis sa femme, mais Marie avait raison, on avait peur de lui, peur de lui soumettre des idées alors qu’on les soumettait facilement à la jeune femme. Elle était fascinante. Plus que ça, elle l’impression nait. Pas uniquement par son arrogance, mais surtout par son calme. Il l’avait vu si timide, prête à s’enfuir au moindre bruit suspect. Elle avait fermé les yeux rassemblant le peu de courage qu’elle avait et il s’était dit qu’elle n’était pas faite pour ce poste. Durant son monologue, elle s’est tenu les mains serrées l’une contre l’autre jusqu’à s’en faire mal. Même si sa voix ne tremblait pas, son corps disait le contraire. Elle était mal à l’aise et lorsqu’il lui avait tendu la main pour la saluer, son corps s’était raidi. Il s’est alors souvenu de la cicatrice sur sa joue. Elle avait essayé de la dissimuler avec du fond de teint. Il avait observé chaque partie de son visage, cherchant à la déstabiliser alors qu’elle semblait si sérieuse avec ses mots. C’est là qu’il l’avait vu. Elle n’était pas très grande, mais courait sur sa joue jusqu’à atteindre la naissance de son œil. Était-ce la raison de son malaise ? Qu’est-ce qui se cachait derrière sa balafre ? Elle avait eu l’air tellement fragile dans cette salle d’attente et elle avait su démonter tous ses préjugés en jetant une bombe sur sa certitude. En la voyant prendre congé sans même attendre son consentement, il avait su que nul autre qu’elle n’était fait pour ce job. Elle saura pousser les portes nécessaires et faire preuve d’une douceur exemplaire.
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