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Malheureusement, je fus déçue.
Des avis que j’avais lu et via les représentations de Dorian Gray que nous avons dans divers autres œuvres, je m’attendais à quelque chose de tout à fait différent.
Le portrait, ici, est plus abstrait que figuratif. En effet, la mention du tableau qui est censé contenir son âme et ses pêchers n’apparait qu’à partir de la fin du chapitre 7 et il n'en est fait mention plus tard que peu de fois. Ou du moins, pas autant que je ne l’aurais souhaité.
Nous suivons Dorian dans la descente de ses dépravations, il apprend grâce à son ami à devenir égoïste et à ne considérer que la beauté avant toute chose. Ce livre est, pour moi, plus proche d’un écrit philosophique que d’un roman, on y étudie l’Homme dans toute sa complexité, tout cela dans le point de vue d’un auteur du 19e siècle.
De ce fait, je ne peux pas dire que le livre est mauvais, au contraire, mêlant sociologique, philosophie et psychologie, Oscar Wilde réussit à nous transporter dans l’univers des dandies pensant. Cependant, ce n’étais pas ce à quoi je pensais et la qualité de la traduction de l’édition que j’ai lu m’ont déçu. Je recommande à ceux qui veulent se plonger dans les méandres de la pensée humaine, et qui sont prêts à s’enfoncer dans l’abime d’une âme torturée.
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