Commentaires

Un très bon livre, il faut parfois s'accrocher au début, mais une fois dedans, on embarque totalement. Je trouve l'idée géniale, combien de gens seraient prêts à vendre leur âme pour la jeunesse éternelle ? L’évolution du personnage principal est des plus intéressantes. Voir comment du gentil petit garçon naïf, il se laisse influencer et corrompre pour devenir un véritable enfoiré. D'ailleurs cette nouvelle nature, on la trouve plus dans le livre que le film (qui est très bien fait pourtant). Dans le film, il n'a jamais l'air vraiment cruel, même à la fin.

L'écriture est sublime, et tout est super bien mené. Cependant, la fin est un peu prévisible.

Enfin il reste un des meilleurs livres que j'ai lus.

Grand monument de la littérature anglaise, certes, je ne peux pas dire que j'ai pas aimé mais il y a des moments, j'ai trouvé ça barbant ! Beaucoup de descriptions.

C'est cependant un beau roman, très bien écrit et très sombre !!

Au niveau des personnages, on peut se poser la question de savoir si Lord Harry ne savait pas ce qu'il faisait depuis le début. Dorian serait un peu son jouet qu'il manipulerait à sa guise.

Dorian est tellement naïf et vide, inutile ! Il est juste beau ! Entre les mains de Lord Henry, il devient un pantin meurtrier.

un roman gothique à souhait, un superbe chef-d'oeuvre de la littérature dite classique, qui trouve encore un écho dans la société actuelle à la recherche de la jeunesse éternelle et de la beauté figée!

magique, magnifique et intemporel!

vanité , orgueil , préjugé des traits de caractères pas facile a traité pourtant Oscar Wilde le fait très bien avec brio et subtilité

Beau livre, bien écrit, parle de l'égo et de l’obsession d'un homme pour son physique. A lire.

Ce livre est, pour moi, vraiment dur à commenter car je me suis parfois perdue dedans, j'ai parfois fait la comparaison avec le film que j'ai vu avant de lire le livre & parfois, alors que je finissais une phrase, je me mettais à regarder le vide & à réfléchir.

L'influence que Lord Henry a eu sur Dorian m'a certainement touchée plus que je ne saurai le décrire. Je me suis perdue dans ses longs discours philosophiques que je ne comprenais plus, que je relisais sans comprendre d'avantage mais que je savourais sans modération.

Et il est vrai que tout au long de l'oeuvre, j'ai été émerveillée par cette candeur qui irradie de Dorian Gray même lorsqu'il est au plus cynisme de son âme et ce, parce qu'à chaque apparition publique dans les clubs mondains & nombreux dîners, sa beauté fascine & ce côté "adorable" m'a terriblement conquise. Et lorsque je prenais conscience de cette emprise qu'il exerçait sur moi, je réalisais ô combien son âme était devenue noire. Pourtant, on ne nous parle pas tant du tableau de Basil, qui reflète la véritable image de son âme. On le mentionne au début, lorsque Dorian découvre pour la première fois que la peinture récupère, s'approprie les méfaits que la vie peut exercer sur une personne et puis, après, plus rien pendant plusieurs chapitres. Cependant, on garde toujours en tête le tableau.

C'est étonnant & fascinant la façon dont la corruption a envahi le coeur de Dorian jusqu'au point de non-retour. Au final, sa beauté causa sa perte. Ses admirations que les gens n'ont pas manqué de lui faire savoir l'ont atteint & l'ont poussé à faire des choses redoutables. Dorian est influencé par l'esprit anti-conformiste, pessimiste & cynique de Harry & lorsqu'il prend pleinement confiance du pouvoir qu'il exerce sur les gens, se sert à son tour de ce qu'il a appris pour conduire son entourage dans la décadence & les tréfonds.

Autant le film se concentre plus sur les plaisirs auxquels s'adonne Dorian & à la perversion qui s'en suit, autant le livre est beaucoup plus porté sur la perception de ce qui entourent les personnages. J'ai vraiment adoré avoir ces deux aperçus, différents mais qui se complètent parfaitement.

Ce livre reste pour moi une très grande oeuvre, c'est indéniable. J'en reste totalement fascinée même après avoir fini les dernières pages. Passionnant, enivrant, effrayant.

Roman particulier et très à part, assez spécial et dérangeant pour l'époque avec l'évocation des plaisirs du Dorian Gray immortel assez agressif et pervers avec l'idée particulièrement ingénieuse de le voir éternellement beau et innocent alors que sont représentés sa méchanceté et son véritable âge ainsi que ses pêchés sur le tableau qui l'aura amené à la reflexion de pactiser avec Satan pour y renvoyer la noirceur de son âme.

Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai lu ce livre en anglais, et je l'ai trouvé très intéressant. Je pense le lire en français maintenant, histoire de voir comment il a été traduit... Je me suis totalement trompée à son sujet. Je pensais qu'il ne s'agissait que d'une histoire de peinture, mais en fait, celle-ci n'est qu'un déclencheur.

Ainsi tu crois qu'il y a seulement Dieu qui voit les âmes, Basil ? Ecarte le rideau et tu verras la mienne. Il avait, prononcé ces mots d'une voix dure et cruelle. - Tu es fou, Dorian, ou tu joues, murmura Hallward en fronçant les sourcils. - Tu ne veux pas ? Alors, je vais le faire moi-même, dit le jeune homme qui arracha le rideau de sa tringle et le jeta par terre. Une exclamation d'horreur s'échappa des lèvres du peintre lorsqu'il vit dans la faible lumière le visage hideux qui lui souriait sur la toile. Il y avait quelque chose dans son expression qui le remplit de dégoût et de répugnance. Grands dieux ! C'était le visage de Dorian Gray qu'il regardait ! L'horreur, quelle qu'elle fût, n'avait pas encore entièrement ravagé sa stupéfiante beauté. Il restait encore des reflets d'or dans la chevelure qui s'éclaircissait et un peu de rouge sur la bouche sensuelle. Les yeux bouffis avaient gardé quelque chose de la beauté de leur bleu. Le contour des narines et le modelé du cou n'avaient pas encore perdu complètement la noblesse de leurs courbes. C'était bien Dorian. Mais qui avait peint ce tableau ? Il lui semblait reconnaître son coup de pinceau. Quant au cadre, il était de lui. C'était une idée monstrueuse et pourtant il eut peur. Il prit la chandelle allumée et la tint devant le portrait, Son nom figurait dans le coin gauche, tracé en longues lettres d'un vermillon brillant. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

J'ai beacoup aimer ce livre, le film aussi mais moins... J'adore! :) A lire.

Extraordinaire ! Une belle leçon donnée avec élégance. Que nos actes s'inscrivent en direct ...