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« Vous voyez, Richard, moi non plus je ne croyais pas à la magie. Et je ne croyais pas en moi. Depuis ce jour, pas une heure ne passe sans que je me demande pourquoi je n'ai pas averti mes parents. J'aurais pu leur sauver la vie. Mai je n'ai rien dit. Je les ai laissés partir tous les deux. Chaque matin, je me réveille en me sentant coupable. C'est ma faute s'ils ne sont plus là. »
Afficher en entierAvant le commencement était la porte
Et cinq gardiens...enfants
Quatre garçons. Une fille.
c'était écrit
La nuit des ténèbres éternelles approche.
La porte va s'ouvrir.
Les gardiens doivent revenir.
Afficher en entier- Vous vouliez savoir qui je suis, alors autant tout vous avouez. Ma mère disait toujours que j'étais bizarre. Toute ma vie, il m'est arrivé des choses étranges. Mme Deverill et Lesser Malling... Je pense parfois que ça devait arriver. Que j'étais destiné à venir ici. Je ne sais pas pourquoi.
La veille du jour où mes parent sont mort, j'ai fait un cauchemar. Je fait souvent des mauvais rêves mais, cette nuit-là, c'était différent. J'ai vu le pont. J'ai vu le pneu éclater. J'ai même vu l'eau s'engouffrer par les fenêtres. C'était comme si j'étais dans le voiture avec eux et c'était horrible. Je ne pouvais plus respirer...
Matt se tut. Il n'avait jamais raconté cela à personne.
- Le lendemain matin, quand je me suis réveillé, je savais que mes parents n'arriveraient jamais à ce mariage. Je savais que l'accident allait se passer exactement comme il a eu lieu...
Afficher en entierIl ne cherchait même pas à s'orienter. Une seule pensée l'obsédait : fuir, mettre le plus de distance possible entre les chiens et lui. De quelle avance disposait-il ? Trente secondes ? Une minute ou deux, tout au plus. Ensuite, ils surgiraient de terre comme d'un tombeau, de l'autre côté de la clotûre. Ils le pisteraient dans la forêt, le rattraperaient et le dévoreraient.
Matt percuta le tronc d'un arbre et tomba en roulant à terre. Les lumières de la centrale étaient déjà loin, à peine visibles à travers les branches. Il était épuisé mais ne pouvais pas se permettre de se reposer. Il se releva et reprit sa course. Si au moins il trouvaiet de l'eau, une rivière ou un ruisseau. Les chiens perdraient sa trace ! Malheureusement il n'y avait rien de tel dans cette forêt artificielle, qui s'étirait, interminable, sans la moindre mare en vue.
Il s'arrêta pour reprendre son souffle. Sa poitrine et sa gorge le brûlaient, ses tempes battaient. A ce moment, un formidable aboiement creva le silence. Un hurlement de triomphe. Les chiens avaient réussi à franchir la palissade. Matt eut envie d'abandonner. Un tremblement de désespoir lui parcourut le corps. Il était consumé. Il allait rester là et les attendre. Son seul espoir était que la mort soit rapide.
Afficher en entierMais non ! Réfléchis une minute.Tu crois vraiment qu'il existait un autre cercle de pierres ? Et qu'un autre givré a construit une centrale nucléaire sur son emplacement .
Afficher en entierMatt détestait parler de lui. L'assistante sociale, Jill Hugues, avait tout essayé pour l'y encourager. « Tu dois assumer ce que tu es », disait-elle. Mais plus elle le pressait de se confier, plus il était réticent. Pour finir, leur relation s'était réduite à un silence hostile. Et voilà que ce journaliste lui demandait la même chose. Avait-il enfin rencontré un adulte en qui avoir confiance ? Matt l'espérait, mais il n'en était pas sûr.
— Je ne me rappelle pas bien de mes parents. Je pensais que leur souvenir ne me quitterait jamais. Ils sont morts il y a seulement six ans, pourtant. peu à peu. ils disparaissent. Il ne reste plus grand-chose. Je crois qu'ils étaient heureux. Nous vivions dans un quartier tranquille, à Dulwich. Vous connaissez ? C'est dans le sud de Londres. Mon père était médecin. Ma mère ne travaillait pas, je crois. Nous avions une jolie maison, donc je suppose que nous n'avions pas de soucis d'argent. Mais nous n'étions pas riches non plus. Pour nos dernières vacances, en France, nous avons campé. Je devais avoir sept ans.
— Tu n'as ni frère ni sœur ?
— Non. Il y avait juste mes parents et moi. Notre famille était très réduite. Mon père est né en Nouvelle-Zélande et tous ses cousins habitent là-bas. Ma mère avait une demi-sœur, Gwenda, qui habite Ipswich. Elle nous rendait parfois visite, mais ma mère et elle ne s'entendaient pas. Quand j'étais petit, je trouvais Gwenda très ennuyeuse. Pas du tout comme maman. Jamais je n'aurais imaginé.
Matt respira.
Afficher en entier"-Matthew n’est pas un enfant ordinaire. C’est un enfant très spécial. Un enfant que nous avons surveillé pendant près de la moitié de sa vie."
Afficher en entier"_ Je ne me rappelle pas bien de mes parents. Je pensais que leur souvenir ne me quitterait jamais. Ils sont morts, il y a seulement six ans, pourtant... peu à peu... ils disparaissent. Il ne reste plus grand chose. Je crois qu'ils étaient heureux. Nous vivions dans un quartier tranquille à Dulwich. Vous connaissez? C'est dans le sud de Londres. Mon père était médecin. Ma mère ne travaillait pas, je crois. Nous avions une jolie maison, donc je suppose que nous n'avions pas de problèmes d'argent. Mais nous n'étions pas riches non plus. Pour nos dernières vacances, en France, nous avons campé. Je devais avoir sept ans.
_ Tu n'as ni frère ni sœur?
_ Non. Il y avait juste mes parents et moi. Notre famille était très réduite. Mon père est né en Nouvelle-Zélande et tous ses cousins habitent là-bas. Ma mère avait une demi-sœur, Gwenda, qui habite Ipswich. Elle nous rendait parfois visite, mais ma mère et elle ne s'entendaient pas. Quand j'étais petit, je trouvais Gwenda très ennuyeuse. Pas du tout comme maman. Jamais je n'aurais imaginé...
Matt respira."
Afficher en entier- Qu'est-ce qu'il a ?
- Une pneumonie
- Comment ?
- Il risque de mourir.
- Impossible !
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