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Le paquebot reste deux jours à Singapour. Pour en voir un maximum en un minimum de temps, les trois femmes ont opté pour le tour panoramique. En bus, à pied et en bateau, elles visiteront les incontournables de la ville.

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En accostant à Singapour, les passagers du Félicità n'ont qu'une hâte : toucher terre. La mer a été très agitée ces derniers jours, des creux de plusieurs mètres faisant valser objets et personnes. Tous se précipitent vers la sortie. Camille lève les yeux au ciel.

- On dirait un premier jour de soldes. Les gens sont fous !

- On ferait mieux de les laisser passer. On sortira tranquillement après, propose Anne.

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Marie, Camille et leurs shorts en jean passent la matinée à arpenter les rues de la ville néo-zélandaise. Le mois de février équivaut là-bas à celui d'août en France. Il y règne un air de vacances d'été. Les planches surfent, les sandales claquent, le vent siffle dans les mâts, les plages grouillent, le soleil brûle, les glaces fondent, les robes volent, les peaux brunissent, les gens paressent. Les DVD ne mentaient pas : c'est une ville agréable peuplée de gens qui ne le sont pas moins.

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Jusqu'ici, les excursions se limitaient à la visite de lieux. Là, ils découvrent un peuple, une culture. Ils échangent, grâce à un traducteur américain, s'observent, se touchent même. Les heures filent sans que personne s'en rende compte.

Les enfants sont particulièrement attachants. Un garçon âgé de deux ou trois ans se blottit dans les bras de Marie et s'y endort. Une fillette de dix ans est subjuguée par les bracelets de Camille. À la fin de la journée, des enfants du village leur offrent une danse traditionnelle en guise d'adieu. Voir ces petits bouts d'hommes se donner du mal pour s'inscrire dans les souvenirs de leurs visiteurs a quelque chose d'émouvant. L'un d'entre eux attrape Anne par la main pour l'inviter à danser. Elle résiste, puis, au bout de quelques secondes, essaie de les imiter, provoquant l'hilarité des villageois. En partant, Camille offre un bracelet à la fillette, qui fond en larmes.

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L'arrivée au village fidjien se fait au son des chants traditionnels. L'accueil est chaleureux et organisé. Les habitants, vêtus de pagnes mixés à des vêtements plus modernes, sont habitués à recevoir des touristes et le font de bonne grâce. Les passagers suivent le guide pour une visite du village avant de s'installer parmi les villageois autour d'un buffet de fruits juteux.

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Marie n'est pas perdue. À force de les lire, elle a presque imprimé le plan du paquebot et de son règlement dans son cerveau. Il y a longtemps que l'inconnu et la surprise ne font plus partie de sa vie. À force d'habitudes, elle est devenue une de ces personnes organisées qui ont besoin de tout maîtriser. Elle sait qu'il y a cinq restaurants, un supermarché, un cinéma, des boutiques, une bibliothèque, un coiffeur, des piscines, une couverture supplémentaire dans sa cabine, un téléphone à l'accueil, une équipe médicale polyglotte, une morgue, elle connaît le programme de chaque escale, le visage des principaux membres d'équipage, la durée des traversées, le menu des restaurants.

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En regagnant sa cabine, Marie repense aux paroles de Camille. C'est vrai : elle aime les tours de magie ; elle a toujours aimé ça. Et elle sait pourquoi. Parce que la vie, c'est comme un tour de magie. Quand on est enfant, on ne voit que le devant de la scène. C'est fabuleux, on s'émerveille, on se pose des questions, on a envie d'en savoir plus. Et puis, on grandit. Peu à peu, les coulisses se dévoilent, on réalise que c'est compliqué. C'est moins joli, c'est même parfois moche, on est déçu. Mais on continue quand même à s'émerveiller.

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Les jeunes mariés se sont promis de rester liés jusqu'à ce que la mort les sépare. Elle a essayé de s'y tenir, jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle attendait cela avec impatience.

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-Oui?

-Regarde là-bas, fait Camille en lui désignant une tête à quelques mètres de là.

Anne a enlevé son masque et l'a posé à plat sur l'eau. Elle peut ainsi observer les fonds marins sans immerger sa tête. Elles la rejoignent.

-Ça va? lui demande Marie en riant.

-Bof... J'ai vu passer un gros machin sous mes pieds. Je suis à peu près sûre que c'était un requin blanc.

-A peu près sûre? répète Camille.

-Oui, quasiment. Tenez, regardez, il repasse ! crie Anne en montrant une ombre sous l'eau.

Les trois femmes suivent la forme des yeux jusqu'à ce qu'elle émerge, quelques mètres plus loin.

-Dis donc, c'est ouf, dit Camille. Les requins blancs mettent des masques et des tubas maintenant!

Anne grommelle. Marie rie tellement qu'elle boit la tasse et manque de s'étouffer. Anne se moque à son tour. Le guide siffle, la séance de plongée est terminée.

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Extrait ajouté par fred57 2021-02-09T18:54:28+01:00

Cohabiter avec des gens dans la même situation qu'elle a quelque chose de rassurant. Dans sa solitude, elle se sent entourée. L'exact inverse de ce qu'elle ressentait avec Rodolphe.

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