Le Prieuré de l'oranger, Partie 2

Ecriture: fluide elle s'enchaine très bien mais parfois c'est un peu trop fluide on aimerait que l'auteur s'attardent plus sur certains passage. Les personnages vont toujours de l’avant et c’est bien mais parfois ça casse le côté dramatique de certaines situation. De meme que pour les légendes elles sont parfois mal inclut dans le récit qui coupe l'action et c'est dommage. Pour moi l'une des erreurs est d'avoir fait un one shot alors qu'elle aurait pu prendre plus son temps et étaler ça peut-être en deux trois tomes. et c'est ma principale critique du livre.

Féminisme: Si certain sont gêné par le côté très féminin du récit moi j'apprécie beaucoup et j'ai pas l'impression qu'on nous bourre le crane avec. Ok on aurait pu avoir des personnages masculin un peu plus fort mais au final c'est juste un changement de sexe sur ce que l'on voit habituellement en Fantasy et du coup je trouve ça drôle qu'on accuse le livre d'être trop féminisme alors qu'on dit pas que TOUS les autres livres de fantasy sont masculinistes.

Wokisme: Pareil j'apprécie que les femmes ne se voient pas insulter par rapport à leur genre et que l'homosexualité soit normal. De même appréciable qu'il y ai temps de diversité et qu'on ai pas de racisme car les royaumes ont d'autres choses plus importante à faire ou des avis divergents sur d'autres choses comme la religion pour perdre son temps avec ça et c'est frais et agréable sincèrement. Okay ça fait peut-être royaume idéal ou wokiste selon certains mais je trouve ça génial au contraire qu'on se prennent pas la tête dessus. est-ce si imaginaire que ça cette société sans racisme ou homophobie ou misogynie ?

Personnage: L'autrice a vraiment bien capté le genre humain. Les personnages évoluent beaucoup durant le livre est c'est ultra agréable à suivre. Cela dit je pense qu'elle devrait s'orienter sur des romans fantasy amour que sur du "classique fantasy".

Une lecture que je recommande en particulier si vous souhaiter découvrir la fantasy dans une ambiance génial et moins tourner sur les combats mais plus sur le développement des personnages.

Cette deuxième partie m'a beaucoup plu, comme ça a été le cas pour la précédente, à ceci prêt que j'ai trouvé le dénouement très rapide. Sans être bâclé du tout, se préparer pendant un millier de pages pour avoir le grand finale en 150 pages m'a un peu frustré. J'ai quitté les personnages avec un sentiment d'inachevé, malgré cette très belle épopée.

J'ai beaucoup beaucoup aimé ce tome 2 et cette histoire de manière générale. Le monde est complexe, il y a beaucoup de cultures et de personnalités différentes, et tout s'imbrique parfaitement.

Je précise que cet avis spoile le deuxième tome et évidemment le premier, et qu’il est évidemment très subjectif. Il faut savoir que j’avais déjà émis quelques réserves sur le premier tome, avec lequel j’avais eu du mal à m’attacher aux personnages et donc à être prise dans les enjeux ainsi que la tension narrative de l’histoire.

Malheureusement, ce tome n’a pas réhaussé cet aspect-là. Je suis restée très détachée de tous les personnages ou presque. Tané m’a semblée trop fade, Ead ne s’est pas révélée comme je l’espérais et Sabran était plus en recul qu’au premier tome. En revanche, je trouve que Niclays a bien évolué et demeure un personnage intéressant, tout comme Loth qui a su susciter mon intérêt bien plus que les personnages féminins. Je ne saurais pas expliquer d’où vient ce détachement ; peut-être parce qu’il leur manquait une psychologie plus développée, des émotions plus fortes, des défauts plus saisissants. Ils me semblaient trop lisses, sans parler des antagonistes. La dragonne de Tané m’a en revanche beaucoup intéressée.

En ce qui concerne l’intrigue, on trouve plus d’action et plus de tension, mais elle ne m’a de nouveau pas saisie comme je l’espérais. Le souci, c’est que comme les personnages m’indifféraient, je peinais sincèrement à être prise dans le danger. J’ai trouvé que les moments vraiment forts (La blessure de la dragonne de Tané dans les Ersyr, la blessure mortelle de Ead, même le combat contre le Sans-Nom) étaient trop synthétiques. On s’épanchait beaucoup sur la description de ce qu’il y avait de visible, mais pas des émotions. Je n’ai senti aucune gradation dans la tension, aucun moment où je me suis dit « Alors là, ça craint. ». Je précise que j’ai quand même apprécié lire certains passages et que j’ai trouvé les scènes bien pensées, mais elles ne m’ont pas transcendée. Ah, et y a beaucoup eu de passages avec des « c’est miraculeux », et oui, c’était miraculeux. Que ça soit l’alliance entre l’Est et l’Ouest (L’empereur n’attend aucune preuve pour le retour du Sans-Nom, quasi légendaire ?) après 1 millénaire, les personnages qui parlent la langue de l’autre, la réunification des personnages, l’Île plume qui accepte des Inyssiens avec le mal rouge, alors que Sulyard avait été tué pour moins que ça, Niclays qui revient en Inys avec un bras, la dragonne de Tané qui revient aussi au moment propice… c’était… trop facile ?

Et ce qui m’a malheureusement déçue au point de me faire refermer le livre avec un soupir déçu, c’est la fin. On parle d’un monstre terrifiant, d’un ennemi surpuissant, d’un combat acharné et mortel. Et ce combat dure… 15/20 pages ? Je n’ai senti à aucun moment la tension, le danger, l’horreur et le chaos. Dire que tout n’est que chaos ne suffit pas à m’immerger dans le dit-chaos. Et bon sang, cette toute fin est tellement belle ; aucune perte importante (j’ai du mal avec les fantasy aux combats violents où les personnages les plus importants sont systématiquement épargnés), tous les personnages sont bien vivants, presque trop en en forme. C’était à douter de l’affrontement qu’on attendait depuis quasiment 1000 pages.

Puis le Sans-Nom… parle dans le vide ? Il a des répliques de grand méchant qui m’ont fait me dire « pourquoi tu parles pour dire des choses qui n’ont pas de sens ? » Du genre « Sans moi, vous, les humains, vous vous entretuerez. » Alors, oui. Mais entre des guerres et l’éradication totale de l’humanité, le choix est vite fait, non ? Puis… en 1000 pages, je me disais qu’on aurait pu connaître les motivations du Sans-Nom ? Qu’on sache pourquoi il crame tout ? Peut-être que ç’a été dit, mais j’ai raté l’information si c’est le cas. Je n’avais pas déjà pas été convaincue par l’intervention de Feùdel dans le premier tome avec son « Grgrgr attention on revient », mais alors le Sans-Nom m’a encore moins plu.

Bref, on nous a tellement hypés sur ce combat, on a tellement vanté la dangerosité du Sans-Nom, la force de Kalyba, que pour moi, tout se jouait dans ces 50 dernières pages. Eh bien ç’a été un flop. (je risque de me faire des ennemis en disant les choses si crûment, mais c’est une avis à chaud.)

Je maintiens que l’univers est très bien travaillé et très bien pensé. C’est le point fort de l’histoire. Dans les autres points positifs, il y a les décors, les pirates que j’ai trouvés intéressants, le world building, la carte (je suis amoureuse de la carte) et les idées. Même si pour moi les plus importantes ont été sous-exploitées, elles avaient un très gros potentiel. Et l’Histoire de l’histoire est vraiment sympa. J’ai beaucoup aimé les liens entre les religions, les oppositions, etc.

En résumé, la lecture m’a malheureusement laissé une impression de « tout ça, pour ça. », et ça m’a empêchée de refermer le livre avec une bonne appréciation. Qu’on soit d’accord, le roman est objectivement très bon, tout est cohérent et le livre est TOUT sauf problématique. Mais on me l’avait trop vanté comme exceptionnel, j’avais trop d’attentes qui n’ont pas été comblées, alors ça n’est pas passé.

Pour cette seconde partie, j’ai ressenti un dynamisme plus présent ainsi qu’une accélération de la progression de l’intrigue. Beaucoup d’informations, de réponses se dévoilent et les pièces du puzzle s’emboîtent assez vite. Concernant les personnages, j’ai toujours un problème avec Sabran, je ne l’aime toujours pas, je n’arrive pas à éprouver quelque chose pour ce personnage. Par contre Ead, Tané et Loth et quelques autres ont toujours ma sympathie. Et c’est fébrile que je prenais connaissance du sort qu’il leur était réservé.J’avoue que le combat final a été plutôt court à mon impression, pas aussi grandiose que je l’aurais cru mais satisfaisant dans un sens. L’intrigue est simple mais on se prend au jeu. Ce que j’ai également aimé, c’est un épilogue digne de ce nom où on nous esquisse les années à venir de certains protagonistes et aussi du chemin qu’il reste à parcourir pour que ce monde se remette de cette guerre particulièrement sanglante.

Pour conclure, cette histoire malgré un tout petit peu de longueur m’a bien plu. L’originalité et l’univers m’ont emporté durant toute ma lecture. Ce fut une belle découverte.

Une seconde partie que j'ai beaucoup aimé, avec des péripéties et des révélations qui nous tiennent en haleine, néanmoins la fin m'a un peu déçue, je l'ai trouvé un peu précipitée...

Une excellente seconde partie ! une bonne conclusion, quoique certains moments étaient un peu long tandis que d'autres ont été écourtés je trouve. Dans l'ensemble un univers toujours aussi bien construit, des personnages que j'ai apprécié suivre ! (Loth dans mon coeur aha)

Si j’avais adoré la première partie, j’ai été conquise par la seconde. En découvrir encore plus sur chaque personnages présentés, qu’ils soient bons ou mauvais a été très bien fait, si bien que j’ai ressenti beaucoup d’empathie envers certain.es d’entre eux. Jusqu’à un certain point. Les mensonges éclatent, la vérité explose des abysses et les alliances brillent.

L’univers du Prieuré est vraiment bien construit et je n’ai qu’une hâte, avoir les mains entre le prochain ouvrage à venir de ce monde.

Un deuxième tome bien meilleur que le premier en terme de rythme, j'avais du mal à le lâcher ! On retrouve moins de longueurs, les personnages sont mieux maitrisés, l'intrigue aussi (sauf la partie relative à Kaliba, j'étais très déçu de ses motivations, le personnage aurait mérité davantage de complexité). Néanmoins une fin bâclée, un peu fourre tout, qui m'a conduit à penser qu'il y aurait une suite... Mais non, l'intrigue se termine bien comme ça à la va-vite, avec une résolution trop simple et une écriture qui ne nous donne pas ce sentiment de "closure". Dommage, je m'étais attaché aux personnages et j'avais envie de les voir épanouis dans un bel épilogue.

Une courte saga efficace.

L'univers, si j'ai eu un peu de mal à y rentrer, est vraiment génial, très réaliste.

Les rebondissements, rarements prévisibles, contrebalançant facilement les évènements du backround plus prévisibles, eux.

Je n'ai pas eu de grands "WOW !" et de retournements d'esprit, mais... la lecture fut un vrai plaisir. C'était rythmé, sans être renversant, avec des personnages attachants, intriguants et admirables.

Je me réjouissais d'aller dormir pour pouvoir me plonger dans ce roman !