Le Projet zéro, Tome 1 : Le Nouveau Monde

Vive les vacances

Vive la lecture

Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu de romans post-apocalyptique, c'est chose faite avec Le Projet zéro...

En résumé et sans attendre, j'attaque le second Tome dans la foulée...

Kevin sait nous mettre à l'aise avec une écriture fluide, claire !

Le personnage principal Ethan sait mener sa petite amie Emy et ses amis avec ardeurs, doigté comme tout bon meneur...

Malgré les difficultés, les obstacles, ce petit groupe sait affronter ce nouveau monde avec force et courage...

Kevin dans ce premier Tome sait nous apporter sous sa plume l'envie de connaître l'histoire, et la suite des protagonistes...

A bientôt de te lire ^^

Petit bouquin très sympa mais trop rapide à lire, je l'ai dévoré.

**Qu'est-ce qu'il y a dans ta tête, dans ta tête, zombie, zombie, zombie, hi, hi, hi ? Cette (honteuse) traduction personnelle du questionnement de Dolores O'Riordan trouvera quelques éléments de réponse dans l'ouvrage dystopique de Kévin D. Santos, qui propose à vos regards réjouis et sadiques d'innombrables craniectomies plutôt indélicates sur des sujets mort-vivants, entre démence latente et soubresauts d'espoir incurable. **

*La quatrième de couverture lapidaire reflète l'ensemble du roman, dans l'écriture comme dans le récit : c'est pas le moment de gamberger des hexamètres dactyliques, bande de poigraillons, comme le beuglait mon adjudant-chef, dans une scansion des plus admirables au demeurant. L'intrigue et le style sont sans fioritures, simples et efficaces, et surtout directs comme une Rangers dans les molaires. Ce parti pris sert d'ailleurs le sentiment d'urgence qui se diffuse dans tout le livre, associé à une construction rythmique très entraînante, fluide, qui propose des séquences effrénées de péripéties, presque suffocantes, interrompues par quelques moments de répit, pour les personnages comme pour le lecteur.

*Cette cadence, cet effet de syncope est l'une des plus grandes forces de ce premier tome, avec le souci de réalisme qu'on retrouve à chaque page. Les réactions des personnages et leurs choix, comme l'enchaînement des événements obéissent à une logique certaine qui permet l'immersion du lecteur dans ce monde ravagé par de charmantes créatures.

*Des zombies, donc, la plèbe de la société morte-vivante, les bas-fonds gluants du consortium des revenants, ont envahi la planète. Si leurs assauts ne se font pas attendre, la figure de ces créatures prend surtout corps à travers les sentiments et les hypothèses des personnages.

*Ce Projet Zéro ne propose pas de véritable originalité autour de ce célèbre monstre en décomposition. On retrouve les repères classiques mis en place par le cinéma de genre, la batte de base-ball, le supermarché, l'indispensable pulvérisation encéphalique, les toilettes publiques et jusqu'à l'inéluctable infection d'un allié.

À tel point d'ailleurs que je pourrais presque soupçonner que ce côté très conventionnel est volontairement accentué. Les personnages eux-mêmes se demandent à d'innombrables reprises s'ils n'ont pas atterri dans un film. Quoiqu'il en soit, cette banalité ne m'a pas gênée ; elle a d'une part quelque chose de familier, et d'autre part, les œuvres qui mettent en scène des zombies s'en servent la plupart du temps comme prétexte, simple support de la réflexion du créateur.

*Et il est vrai ici que la masse grouillante et bavante de morts-vivants s'efface assez régulièrement, au profit notamment du personnage principal, Ethan. Si ceux qui l'entourent souffrent d'un léger manque de consistance, lui est un héros bien construit, pas vraiment exceptionnel, avec ses doutes et ses motivations, et qui évolue au fil de l’intrigue. Tous bénéficient de dialogues pertinents et qui sonnent juste.

*Plongés dans une ambiance de violence insane et de paranoïa rampante, rien ne leur sera épargné. L'auteur leur assène quantité de coups du sort avec une régularité et une férocité qu'aurait applaudies mon adjudant-chef. Des lois de la mécanique jusqu'à la météo, tout joue contre ces malheureux survivants, qui errent dans une tension permanente, surchargés d'objectifs en perpétuelle mutations et d'enjeux multiples. L'unique raison de leur survie se dessine en filigrane :

*La rencontre avec d'autres groupes humains (que je ne vous divulgâcherai pas) permet l'élargissement de cette question d'une persistance envers et contre tout. Que faire, pourquoi faire, comment faire, dans un univers anéanti ?

L'épilogue du roman amplifie encore le spectre des points de vue, et esquisse une intrigue bien différente pour le tome suivant.

**Conclusion :**

Si on ne sait toujours pas ce qu'il y a dans ta tête, dans ta tête, zombie, zombie, zombie, hi, hi, hi, au moins dans Le Projet Zéro, t1 : Le nouveau monde, il y a du bon vieux mort-vivant putride sans surprise comme je l'aime, avec les gerbes de sang qui vont bien, quelques fautes d'orthographe qui piquent un peu, un rythme haletant et un héros sympathique, pour une lecture agréable que je poursuivrai sur le second opus.

Ce roman se lit d'une traite et on finit à bout de souffle ! Non seulement il répond aux critères du genre mais il est écrit avec fluidité et finesse ! On s'attache aux personnages et l'action avance à un rythme effréné, sans aucun temps mort !! A lire absolument !!

Qui dit vacances dit lecture. Pour moi, ça a été Le Projet Zéro de Kévin D Santos.

Le projet zéro se dévore littéralement. Les événements s’enchaînent et laissent à peine le temps au lecteur de reprendre son souffle. Les scènes sont maîtrisées et très visuelles. Nos amis zombies ne sont pas en reste et l’auteur s’est appliqué à varier leurs descriptions gores à souhait. On ne peut qu’attendre la suite des aventures d’Ethan et sa petite bande. Bravo à Kévin D Santos pour ce premier roman édité et en lui en souhaitant beaucoup d’autres !

Le prologue est accrocheur et plonge d’emblée le lecteur dans l’ambiance, en présentant le contexte de manière générale. Puis cela s’affine et on va faire la connaissance d’Ethan en premier lieu, puis d’autres personnages au fur et à mesure de la lecture. J’ai bien aimé cette présentation du héros et je me suis très vite attachée à lui. Je l’imagine tout à fait à son réveil, avec la gueule de bois, pestant contre le bruit fait par ses voisins et découvrant qu’en fait ils ne sont plus humains.

Les descriptions de ces infestés sont assez précises et donnent une bonne idée de ce qu’ils peuvent être.

Les décors sont également bien dépeints. Je me souviens m’être dit au début du livre que certaines scènes, plus calmes parce que sans zombies, étaient même presque poétiques dans leurs descriptions, formant un contraste saisissant avec le reste.

Je dis au début parce qu’ensuite ces décors sont pour moi passés au second plan puisque je n’avais qu’une envie, connaitre la suite, savoir ce qui allait arriver et comment cela allait se terminer. Fin qui d’ailleurs laisse présager une suite attendue avec impatience.

En bref : Je n’avais pas lu de « zombies » depuis un certain temps.Ce livre a été l’occasion de me replonger dans cet univers si particulier. Un très bon moment de lecture avec ce premier roman tout à fait réussi !

Je me plonge pour la première fois dans une lecture à l’univers post apocalyptique, envahi de zombies, à la « The Walking Dead » (que j’ai d’ailleurs commencé récemment...).

Aucune fausse note sur la description de l’ambiance et de ces fameux zombies.

Je n’ai eu aucun soucis à les visualiser, à ressentir aussi la frousse qu’ils provoquent, l’angoisse qui monte quand il y a en un, puis deux, puis une horde qui débarquent comme s’ils ne sentaient que ça, la présence de chaire humaine, bien vivante !

Ethan et son groupe connaîtront des situations plus que chaotiques, flippantes à souhaits où le but de chaque action est le même, SURVIVRE !

Au début, on se réveille, comme Ethan, on prend conscience au même moment, l’action débute de suite et on se rend compte qu’il y aura tout au long du récit un rythme assez effréné de combats contre les zombies.

On assiste à la composition de ce groupe de survivants, qui se serreront les coudes dans chacune des situations rencontrées.Dans un premier temps, le récit n’est rythmé uniquement que par les combats, ce qui peut paraître extrêmement répétitifs.

Puis dans la seconde partie, on entrevoit autre chose, le lien dans ce groupe s’est fait, les actions sont plus élaborées, les situations plus complexes et ça apporte beaucoup de reliefs aux différentes scènes d’actions.

Le lien avec les personnages se crée en surface, je les ai suivi dans cette quête de sécurité et de survie, mais l’attachement reste très succinct puisqu’on ne les découvre pas personnellement. Les détails de leur vie avant l’apocalypse zombie ne sont que très rarement évoqués, nous ne sommes que spectateurs de leur voyage pour atteindre une base militaire supposée sûre.

Mais cela pose t’il réellement un problème ?

De mon point de vue je ne pense pas, car l’important de l’histoire est essentiellement tournée vers le but que nous voudrions tous atteindre dans des conditions identiques, survivre.

La fin a d’autant plus éveillé ma curiosité ! Quelque chose se trame, quelque chose de gros, de très gros !

Une bonne lecture à 100% dans le genre annoncé. De la violence, le chaos, des zombies et une lutte pour survivre.

Si vous aimez le genre post apocalyptique, ce livre est à découvrir !

Le tome 2 fera donc partie de mes futures lectures.