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Vous ne donnez que peu lorsque vous donnez vos biens. C'est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez réellement.
Afficher en entierPlus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie.
Afficher en entierLorsque vous êtes joyeux, regardez profondément en votre cœur et vous trouverez que ce qui vous apporte la joie n'est autre que ce qui vous a donné la tristesse. Lorsque vous êtes tristes, regardez à nouveau en votre cœur et vous verrez qu'en vérité vous pleurez pour ce qui fut votre délice. ...Ensemble elles (joie et tristesse) viennent, et quand l'une vient s'asseoir seule avec vous à votre table, rappelez-vous que l'autre dort dans votre lit.
Afficher en entierVous ne replierez pas les ailes pour franchir les portes, ne baisserez pas la tête pour éviter de heurter le plafond ne craindrez pas de respirer de peur de lézarder les murs et qu’ils s’écroulent. Vous ne vivrez pas dans des tombes bâties par les morts pour les vivants. Et, bien que faite de magnificence et de splendeur, votre demeure ne renfermera pas votre secret, n’abritera pas votre désir. Car l’infinité en vous vit dans le palais du ciel, dont la porte est la brume matinale, les fenêtres les chants et les silences de la nuit
Afficher en entierAvez-vous des souvenirs, ces arches scintillantes qui enjambent les sommets de l’esprit, Recelez-vous la beauté, qui mène le cœur des choses faites de bois et de pierre vers la montagne magique ? Dites-moi, les gardez-vous chez vous ? Ou ne connaissez-vous que le confort, et le désir du confort, cet être furtif qui pénètre en invité dans une maison, en devient l’hôte puis le maître
Afficher en entierCar si tu aspires à rentrer chez toi au crépuscule, le vagabond qui t’habite, à jamais écarté et solitaire, connaît le même désir. Ta maison est ton grand corps. Celui-ci grandit au soleil et dort dans la nuit tranquille ; il n’ignore pas les rêves. Ta maison ne rêve-t-elle pas, elle aussi ? Et rêvant, ne quitte-t-elle pas la ville pour le hallier ou la cime de la colline
Afficher en entierCar en vérité vous êtes suspendus comme un fléau de balance entre votre peine et votre joie. C’est par le vide seulement que vous connaissez le repos et l’équilibre. Quand le gardien du trésor vous prend pour soupeser son or et son argent, inévitablement, votre joie ou votre chagrin s’élève ou retombe
Afficher en entierEt qui s’empare de l’arc-en-ciel pour l’étendre sur une toile à l’image de l’homme, celui-là compte davantage que celui qui fabrique des sandales pour nos pieds. » Or moi je dis, et pas en dormant mais dans l’éveil parfait de midi, que le vent ne parle pas plus doucement aux chênes géants qu’au moindre des brins d’herbe. Et seul est grand celui qui de la voix du vent fait un doux chant d’amour
Afficher en entierÀ l’automne, quand vous vendangez les grappes de vos vignes pour le pressoir, murmurez : « Moi aussi je suis un vignoble, et mes fruits seront cueillis pour le pressoir, Et tel le vin nouveau, je serai conservé dans d’éternels vaisseaux. » L’hiver venu, quand on tire le vin, que votre cœur entonne un chant pour chaque coupe ; Qu’elle abrite le souvenir des jours d’automne, et celui du vignoble, et celui du pressoir
Afficher en entierJ’aimerais que vous puissiez vivre du parfum de la terre et, telle une plante aérienne, vous nourrir de la lumière. Mais puisqu’il vous faut tuer pour manger, voler au nouveau-né le lait de sa mère pour étancher votre soif, que cela soit un acte de dévotion, Que votre planche soit l’autel où seront sacrifiés le pur et l’innocent de la forêt ou de la plaine au nom de ce qui est plus pur et encore plus innocent en l’homme
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