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Quesnel rejoignit Rue.

-Et où est passée la charmante Mlle Tunstell? ai-je dit quelque chose?

-Peut être est-ce la façon dont tu tiens la barre? suggéra Rue.

-Je t'assure que ma barre est bien tenue.

Il changea de sujet avant que Rue puisse s'étrangler.

-Je ne peux pas vraiment dire que j'approuve ce que tu as fait. Pourquoi des pois?

-J'aime ça.

-Cela fait beaucoup de décoration pour un dirigeable.

-Comme il se doit. Occupe-toi de tes barres et laisse-moi le dirigeable.

-Un homme, mon petit chou, n'a qu'une seule barre.

Rue s'étrangla pour de bon.

--Voyons, comment as-tu décidé de l'appeler?

-La Coccinelle à la crème.

Quesnel ne parvint pas à réprimer un reniflement de mépris.

-Bonté divine, on dirait une maladie des parties honteuses.

-Vous devez être au courant, toi et ta barre, rétorqua Rue sans réfléchir.

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« Rue chercha des signes de détresse sur le visage de sa mère.

Ses traits aristocratiques demeuraient indéchiffrables, à l’exception d’une légère dilatation des narines. Rue toucha son propre nez pour vérifier qu’il ne grossissait pas. C’était un tic qu’elle adoptait à chaque fois qu’elle se trouvait en présence de Mère. Il était apparu dans son enfance, car Rue craignait que son nez puisse tout à coup, par envie, se transformer en un bec semblable à celui de sa génitrice. Il ne l’avait pas encore fait, mais on ne sait jamais. »

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Rue renifla. Elle avait cessé de porter des bijoux plusieurs années auparavant – ils lui compliquaient la vie. Les gens toléraient les loups dans les rues de Londres mais, bizarrement, cela les bouleversait d’en rencontrer un ruisselant de diamants. Dama trouvait cela terriblement éprouvant pour Rue. « Mais, ma choupinette chérie, tu es riche, il faut absolument que tu portes quelque chose qui étincelle ! » Un compromis avait été trouvé avec, parfois, une tiare ou une couronne de fleurs de soie. Ce qui lui donna envie de secouer la tête pour se débarrasser des roses, mais oncle Rabiffano se vexerait peut-être et elle l’avait déjà insulté une fois dans la soirée.

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-Ce n'est pas qu'il s'efforce d'être un bourreau des cœurs. Evidemment. Il ne peut tout simplement pas s'en empêcher.

Percy adressa un grommellement à son livre.

-Oh non, c'est juste que je suis très beau garçon.

L'amusant était que Primrose avait entièrement raison. Dans tous les bals, Percy se retrouvait inévitablement au milieu d'un groupe de jeunes femmes qui voulaient danser avec lui.

Après avoir subi ce qui revenait à deux sœurs, Percy était un merveilleux danseur, ce que toutes les mères de la bonne société savaient. Elles savaient aussi qu'il avait des relations haut placées sans être lui-même un parti surnaturel et dangereux. Il ne possédait pas de titre, certes, mais il était riche, ce qui était presque aussi intéressant, et par association, il avait une position élevée dans les milieux surnaturels. [...]

Quand aux jeunes dames, quelque chose dans son snobisme universitaire les attirait tels des papillons autour d'une fleur - une fleur mal à l'aise et dégingandée.

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« Était-ce difficile, ma dragée ?

— Pas du tout. Je n’ai pas pu être aussi subtile que je l’espérais, et j’ai dû emprunter la forme de loup d’oncle Rabiffano pour m’échapper.

— Oh, pauvre garçon. »

Après une infime pause, Dama agita ses doigts dans l’air.

« Étant donné l’identité de tes parents biologiques, mon trésor, je crains que la subtilité demeure hors de ta portée. Peut-être devrions-nous la travailler ? »

Rue ne fut pas vexée. Pourquoi être subtile quand une bonne dose de surnaturel fonctionne parfaitement dans la plupart des situations ? »

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Il frémit, comme s’il était en train de songer à un excès de chitons avec qui il avait eu autrefois des relations personnelles. Ce qui était peut-être le cas. La rumeur prétendait que Dama était vraiment très vieux. Rue ne lui avait jamais posé la question : demander son âge à un vampire ne se faisait vraiment pas. Mais elle avait prêté attention à la façon dont il prononçait certaines voyelles. Si on l’avait consultée – ce qui n’était pas le cas –, elle aurait dit qu’il avait des origines grecques.

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En somme, Rue volait les capacités d’un loup-garou mais pas ses défauts, et sa victime devenait mortelle jusqu’à ce que le soleil se lève, ou que la distance, ou le contact avec un paranaturel, les sépare. Ce jour-là, sa victime fut son malheureux oncle Rabiffano.

Tout le monde appelait ça du vol, mais la forme de loup de Rue lui appartenait en propre : elle était petite et sa fourrure mouchetée de noir, de brun et d’or. Quelle que fût la personne qu’elle volait, ses yeux demeuraient du même fauve qu’elle avait hérité de son père. Hélas, les conséquences sur sa garde-robe étaient toujours les mêmes. Sa robe se déchira lorsqu’elle se mit à quatre pattes, et des perles s’éparpillèrent un peu partout. La couronne de roses resta en place, accrochée à une oreille, ainsi que ses pantalettes, même si sa queue en déchira l’arrière.

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Rue n’était pas, comme beaucoup de demoiselles de son âge et de son rang, gênée par la présence d’hommes en grand nombre. Elle avait été élevée par des hommes en grand nombre – certains étaient du genre à rester dans des salles de jeu pendant les bals privés, d’autres préféraient camper au milieu de la piste, échangeant autant de battements de cils et de ragots que les dames. Les hommes qui jouaient aux cartes étaient, du point de vue de Rue, beaucoup plus faciles à affronter. Elle abandonna la personnalité de sa mère – elle ne pouvait plus lui apporter aucune aide – et invoqua quelqu’un d’autre. Elle choisit tante Ivy mélangée à tante Évelyne. Un peu sotte, mais perspicace, séductrice, inoffensive. Sa posture se modifia, son épine dorsale se détendit ainsi que ses hanches, lui donnant une démarche plus sinueuse, les épaules rejetées en arrière, poussant le décolleté en avant, les cils légèrement baissés. Puis elle adressa aux messieurs rassemblés devant elle un sourire agréable et engageant.

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M. Rabiffano avait traversé la foule et était arrivé derrière les jeunes filles à une allure dont seules les créatures surnaturelles étaient capables.

Rue aurait détesté devoir choisir parmi les membres de la meute de son Papatte, mais si elle y avait été contrainte, oncle Rabiffano, le Bêta de Papatte, aurait été son préféré. Il était plus un frère aîné qu’un oncle, son lien avec son humanité était resté fort et son sens de l’humour était souvent agréablement chatouillé par l’entêtement de Rue.

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Rue possédait précisément le type de personnalité pour pouvoir s’amuser toute seule, surtout lorsque les distractions offertes par une soirée étaient limitées. C’était l’autre raison pour laquelle on l’invitait si souvent à des bals privés. La théorie la plus répandue était que si la fête manquait de vie, était envahie par des morts-vivants ou s’avérait décevante pour toute autre raison, lady Akeldama l’animerait.

Ce bal n’avait pas besoin de son aide. Leurs hôtes avaient installé un merveilleux lustre flottant qui ressemblait à des centaines de minuscules dirigeables bien éclairés dérivant dans la pièce. Les invités étaient sous le charme, surtout celui des dépenses engagées. En outre, le punch coulait à flots grâce à une fontaine ambulante, un quatuor à cordes tintinnabulait avec vigueur dans un coin et les conversations pétillaient de bel esprit. Au milieu de tout cela, Rue flottait sur un nuage vaporeux d’intentions secrètes.

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