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Nils le détailla du casque aux bottes, cherchant la faille. L'ayant trouvée, il fixa l'homme dans les yeux, assez longtemps pour l’embarrasser.

- Tu portes ton glaive à droite ?

- Oui, messire.

- Et ta lance aussi.

- Oui, messire.

- Tu es gaucher, donc.

- Non, messire.

- Tu as deux mains droites ?

Le sergent se racla la gorge.

- Non, messire.

- Alors tu es un âne.

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- Jerna ? demanda Karib avec un grand sourire.

Elle jeta aux deux hommes un regard de méfiance, mais ne parut pas les reconnaitre.

- Qu'est-ce que vous voulez ?

- Est-ce qu'on pourrait parler dans un endroit tranquille ?

Des villageois les observaient de loin, parmi lesquels le vieillard, qui montrait aux autres la hache de Karib.

- Parler de quoi ? fit-elle sèchement.

- De Hroald.

- Je n'ai rien à dire. Je ne sais pas où il est.

- Je sais.

Surprise, elle fronça les sourcils.

- Vous n'êtes pas à sa recherche ?

- Pas du tout.

- N'essayez pas de m'embrouiller ! Des gens qui viennent pour la prime, il y en a toutes les semaines, lâcha-t-elle avec lassitude. Mais Hroald n'est pas un idiot, il ne reviendra pas pour se faire prendre.

Karib voulût tâter le terrain avant de lui apprendre que son mari était un idiot, puisqu'il jetait des cailloux dans le lac à un jet de flèche du village.

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Yel, capitale de Nowik, deuxième ville du royaume. Une cité fortifiée construite en terrasses, si vaste et si intimidante qu’Oster aurait pu passer pour un faubourg.

La grande bibliothèque de Woltan culminait à vingt mètres au-dessus des toits, avec son immense dôme de verre. Des murs de marbre blanc lui donnaient un aspect lunaire au milieu des maisons recouvertes d’ardoise. Ce marbre, le plus pur de tous, provenait des lointains royaumes du Sud, des carrières d’Azman et de Nabatea. À en croire la légende, il avait fallu cent navires, une véritable flotte de guerre, pour l’acheminer jusque-là. Quant au double portail de fer clouté d’or, il pesait si lourd qu’il fallait l’atteler à des chevaux pour pouvoir l’ouvrir les jours de cérémonie. Le reste du temps, les visiteurs y accédaient par une poterne au-dessus de laquelle veillait un faucon, symbole des princes Nowik.

Laissant leurs chevaux à l’auberge, les fugitifs avaient remonté à pied la rue des Temples, admirant l’architecture vertigineuse de la ville. Yel était étonnamment flamboyante, mais après tout, de nombreux princes Nowik avaient été rois, et la région passait pour être la plus riche de Woltan. Le palais princier, avec ses neuf tours aux toits d’or, était visible de partout, étendant son ombre acérée au-delà des murailles.

Karib resta un moment hypnotisé par le portail colossal de la bibliothèque. Derrière ces portes, des milliers de manuscrits renfermaient tout le savoir du Nord, et peut-être du monde. Une émotion profonde le submergea.

— C’est grand, observa Nils.

— T’as vu ces portes ? renchérit Olen.

C’était dans ces rares moments que Karib souffrait d’avoir pour compagnons des hommes à qui les arènes tenaient lieu de culture. Ils débordaient d’enthousiasme devant un échange de coups de hache, mais de la plus grande bibliothèque des royaumes du Nord, ils ne voyaient que les portes.

— Vous n’êtes que des veaux, conclut-il avec malice.

Nils ébouriffa énergiquement les cheveux bouclés d’Olen, comme on caresse un chien.

— Je ne vois pas de veaux ici. Par contre…

— Arrête ou je remets mon casque, protesta Olen.

— Le premier qui bêle, je le tue ! menaça Karib. Déjà qu’il y a peu de chances qu’on nous laisse entrer…

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– J’ai quand même l’impression de ne jamais avoir mis les pieds ici, confia-t-il à Nils.

– Ah oui ? Attends un peu.

Nils tapota l’épaule de son voisin, un forgeron, à en juger par son épais tablier de cuir. Ce dernier le regarda en coin, vérifiant de la main que sa bourse était toujours à sa ceinture.

– Tu viens souvent aux arènes ? demanda le lanceur de couteaux.

– Ça m’arrive, fit l’autre, méfiant.

– Tu as connu Hroald ?

Le visage du forgeron s’éclaira d’un sourire inattendu.

– Ah, ça, Hroald, c’était autre chose ! s’écria-t-il.

– Oui, hein.

– Mais c’est pas comparable.

– Non, bien sûr.

Le forgeron poursuivit par un « ah la la » qui pouvait tout et rien dire, avant de se passionner pour un combat brouillon entre deux guerriers surexcités. Nils donna à Olen une tape amicale, tandis que l’ancien champion enfouissait son visage dans sa capuche.

– Tu vois, c’était autre chose.

– T’es malade ! chuchota Olen

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– Aubergiste ! J’ai demandé trois bières !

– Ça vient, ça vient.

Olen tapota nerveusement la table. Au cours du voyage, il s’était accoutumé aux bonnes auberges où une bourse bien remplie assurait un service sans reproche. Il prenait plaisir à voir les servantes empressées remplir les pichets dès qu’ils étaient vides ; il aimait se voir offrir de petits gâteaux ou des liqueurs à la fin d’un bon repas. Cette taverne bondée, avec ses odeurs de brûlé et de mauvaise bière, lui rappelait Helion.

– Ma parole, ils sont allés récolter le houblon ! renchérit Karib

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Lorsque le prince fut assez loin, un sergent bedonnant qui jusque là maintenait la foule à distance interpella le Narval ( Nils ) à voix basses :

- Dis donc, toi ! Tu sais que je pourrais te passer une volée de baton pour ce que tu viens de faire ?

- Essaye mon canard, répondit Nils avec un sourire froid.

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Nils profitait de rares moment d'isolement pour faire ses rapports à Karib, non sans y ajouter s touche personnelle :

- En deux mots tu es une sorte de grosse larve affalé toute la journée à bouffer de la crème d'oursin du Grand Sud, qui envoie des gens partout pour lui rapporter ce qu'il y a de plus chère.

- Ah, fit Karib, que ce portrait n'enchantait guère. Et à part ça j'ai des qualités, tout de même... Non ?

- Si tu paies bien ton personnel.

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ils profitait de rares moments d’isolement pour faire ses rapports à Karib, non sans y ajouter sa touche personnelle :

– En deux mots, tu es une sorte de grosse larve, affalée toute la journée à bouffer de la crème d’oursin du Grand Sud, qui envoie des gens partout pour lui rapporter ce qu’il y a de plus cher.

– Ah, fit Karib, que ce portrait n’enchantait guère. Et à part ça, j’ai des qualités, tout de même… Non ?

– Si, tu paies bien ton personnel.

– Magnifique, grommela le mage.

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Comme de vulgaires sergents de garde, Hel Hjorn et Edholm se mirent à jouer aux dés, à la stupeur des valets, pour qui un puissant ne pouvait se livrer qu’à des occupations de puissant. Aux yeux du peuple, un prince était comme un dieu ; personne n’imaginerait Erwoch en pleine partie de dés avec la Grande Déesse.

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Le temps était suspendu, lourd et pesant comme un ciel d’orage. Les fugitifs échangèrent un regard, dans lequel se lisait tout ce qu’ils avaient vécu.

– Vous le savez comme moi, Excellence, dit le champion.

Nils ferma les yeux. Dans un instant, il ne serait plus un inconnu.

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