Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
— Mère ? fit Iris, interrompant ses bavardages sans queue ni tête. Je sais que vous n’êtes pas venue ici pour parler de Maycliffe
— Non.
Mme Smythe-Smith prit une profonde inspiration.
— Non, en effet.
Iris attendit patiemment pendant que sa mère s’agitait d’une façon qui ne lui ressemblait pas, tirant sur la courtepointe bleu lavande et tapotant du bout des doigts. Enfin, elle leva les yeux vers sa fille, croisa son regard avec détermination et commença :
— Tu sais que le corps d’un homme n’est pas… identique à celui d’une femme.
Iris en demeura bouche bée. Elle s’était attendue à ce genre de discussion mais, au nom du Ciel, c’était direct !
— Iris ?
— Oui, répondit-elle hâtivement. Oui, bien entendu, je le sais.
— Ce sont ces différences qui permettent la procréation.
Iris faillit répondre qu’elle comprenait, mais elle était absolument certaine qu’elle ne comprenait pas. Du moins, pas aussi clairement qu’elle l’aurait voulu.
— Ton mari va…
Mme Smythe-Smith laissa échapper un soupir malheureux. Iris ne se souvenait pas d’avoir vu sa mère dans un tel désarroi.
— Ce qu’il va faire, c’est…
Iris attendit.
— Il va…
Mme Smythe-Smith écarta les mains devant elle comme pour se protéger d’un invisible ennemi.
— Il va mettre cette partie de lui qui est différente à l’intérieur de toi.
— À l’int…
Iris eut du mal à prononcer le mot.
— … érieur ?
Le visage de sa mère avait pris une coloration pivoine des plus improbable.
— La partie qui est différente chez lui ira dans la partie qui est différente chez toi.
Iris tenta de se représenter la chose. Elle savait à quoi ressemblait un homme – les statues qu’elle avait vues ne portaient pas toutes une feuille de figuier – mais ce que décrivait sa mère était fort étrange. Le Seigneur, dans Son infinie sagesse, n’avait-Il pas imaginé une méthode de procréation plus simple ?
Pourtant, ne voyant aucune raison de mettre en doute les paroles de sa mère, elle réfléchit et demanda :
— Est-ce douloureux ?
L’expression de Mme Smythe-Smith se fit grave.
— Je ne vais pas te mentir. Ce n’est pas particulièrement agréable et, la première fois, cela peut faire très mal. Mais par la suite, cela devient plus facile. Je te le promets. Je trouve que cela aide de s’occuper l’esprit. En général, j’en profite pour effectuer les comptes de la maisonnée.
Iris ne savait que répondre à cela. Jamais ses cousines ne s’étaient montrées aussi explicites quand elles parlaient de leur vie conjugale, mais elles ne donnaient pas l’impression d’effectuer du calcul mental dans ces moments-là.
— Faudra-t-il faire cela souvent ? demanda-t-elle.
Sa mère soupira.
— C’est possible. Cela dépend.
— De quoi ?
Mme Smythe-Smith poussa un nouveau soupir entre ses dents serrées. Elle avait espéré qu’il n’y aurait pas d’autres questions, c’était manifeste.
— La plupart des femmes ne conçoivent pas dès la première fois. Et quand cela arrivera, tu ne le sauras pas tout de suite.
— Ah bon ?
Cette fois, sa mère parut étouffer un grognement d’exaspération.
— Tu sauras que tu attends un enfant quand tu n’auras plus ton cycle.
Elle n’aurait plus son cycle ? Eh bien, cela au moins serait un bénéfice.
— De plus, poursuivit sa mère, les messieurs prennent du plaisir à cet acte, contrairement aux dames.
Elle émit une toux inconfortable.
— Selon les appétits de ton mari…
— Ses appétits ?
Il fallait manger, aussi ?
(...)
Afficher en entier