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Extrait ajouté par SuBla65 2022-07-06T00:42:17+02:00

Cinnia lui lança un regard soudain glacial.

— Mon refus n’a rien à voir avec le comportement d’Avery, il te concerne toi. Si je n’étais pas enceinte, serais-tu là aujourd’hui ? Si tu m’avais croisée dans la rue, te serais-tu au moins arrêté pour me parler ? Je n’en suis pas certaine. Alors, sois honnête. Si tu avais vraiment envie de m’épouser, Henri, tu mettrais un genou à terre, et me demanderais ma main.

Sans lui laisser le temps de réagir, Cinnia se leva et quitta la pièce.

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Extrait ajouté par Underworld 2019-09-17T22:48:07+02:00

** Extrait offert par Dani Collins **

Prologue

La clinique privée était célèbre ; et la salle d’attente des consultations prénatales, bien remplie. Pourtant, Cinnia Whitley remarqua tout de suite la grande jeune femme postée près de la porte. Malgré une sensation de déjà-vu, elle ne parvenait pas à l’identifier. Pourquoi attendait-elle debout, au lieu de s’installer dans l’un des confortables fauteuils mis à la disposition des patientes ?

Comme l’inconnue semblait étudier du coin de l’œil chacun de ses mouvements, Cinnia pensa soudain qu’elle devait être garde du corps. Son attitude sérieuse et attentive ainsi que sa tenue sobre et décontractée lui rappelaient en effet les gardes qui l’avaient suivie pendant deux ans. La personne que cette femme protégeait devait être en consultation.

Après avoir averti la secrétaire de son arrivée, Cinnia s’assit et choisit une revue, sans toutefois parvenir à se concentrer sur sa lecture. Elle était trop inquiète à l’idée du résultat de l’échographie prescrite par son médecin généraliste. Bien que sa mère lui ait certifié qu’il n’y avait jamais eu de grossesse gémellaire dans la famille, elle était étonnée d’avoir pris autant de poids et de volume. Henri, qui avait un vrai jumeau ainsi que deux sœurs vraies jumelles elles aussi, pouvait-il avoir transmis cette hérédité à leur progéniture ?

Inutile de songer à lui, d’autant qu’il ne lui manquait pas.

Pourquoi alors passait-elle ses moments libres à scruter sur Internet les ragots mondains, à la recherche de la moindre information le concernant ?

À vrai dire, rien d’excitant n’avait été publié à son sujet depuis leur séparation plus de deux mois auparavant

— et c’était heureux, car entendre dire qu’il avait repris ses aventures éphémères lui aurait été très pénible.

On ne parlait que des frasques de son frère, Ramon, chouchou des médias pour sa vie amoureuse mouvementée et ses courses de voitures. En fait, il était parfois capable d’attirer délibérément leur attention sur lui pour la détourner de ses sœurs. Cinnia se souvint qu’il n’y avait pourtant pas toujours réussi. Peu de temps avant sa rupture avec Henri, une photo d’Angelique dans les bras du prince d’Elazar avait défrayé la chronique. Cinnia s’était demandé s’il ne s’agissait pas plutôt de Trella, mais n’ayant rencontré cette dernière qu’à deux reprises, et sachant qu’elle évitait de se montrer en société, elle en avait conclu s’être trompée.

Chassant la famille Sauveterre de son esprit, Cinnia repensa au motif de sa visite. Si l’échographie confirmait une grossesse gémellaire, elle allait devoir envisager son futur sous un angle différent. Elle était déjà en train de réviser son programme pour les vingt-deux semaines qui la séparaient de l’accouchement, lorsque l’infirmière vint l’avertir que le médecin était prêt à la recevoir.

Elle se leva et, en se dirigeant vers la salle de consultation, heurta la patiente qui venait d’en sortir.

— Je suis désolée, dit-elle avant de reconnaître son interlocutrice. Angelique ! Quelle surprise !

La jeune femme avait gardé son physique de mannequin et ses traits aristocratiques. Toutes deux s’étreignaient comme deux amies perdues de vue depuis longtemps, lorsque Cinnia sentit la sœur d’Henri tressaillir au contact de son ventre arrondi.

Une brusque panique l’envahissant à l’idée de voir son secret découvert, elle recula d’un pas et se rendit compte que, sous le coup de la surprise, elle avait cette fois encore confondu les jumelles.

— Excuse-moi, je t’ai prise pour ta sœur.

— Ce n’est pas grave.

Trella ne sortait jamais sans être accompagnée de l’un de ses frères ou de sa sœur, aussi Cinnia jeta-t-elle un coup d’œil inquiet autour d’elle, afin de s’assurer qu’aucun d’eux n’était arrivé entre-temps. Comme elle croisait à nouveau le regard de la garde du corps, elle se souvint alors de l’avoir entrevue dans la propriété des Sauveterre, en Andalousie.

Que faisait donc Trella en sa seule compagnie et, qui plus est, dans le service des consultations prénatales de cette clinique ? Le sourire coupable qu’elle affichait et sa tentative maladroite pour dissimuler une ordonnance dans son dos avaient valeur d’aveu.

Comment une jeune femme menant une vie de recluse et sous surveillance constante avait-elle pu tomber enceinte ?

— Tu vas bien ? lui demanda Cinnia d’un ton hésitant.

Haussant les épaules, Trella laissa échapper un petit rire nerveux, avant de désigner le ventre de Cinnia d’un geste du menton.

— Oui, et toi ? Tu…

Cinnia comprit, lorsqu’elle s’interrompit brusquement pour lancer un coup d’œil furtif alentour, que Trella aussi avait gardé sa grossesse secrète. Elle s’apprêtait à l’assurer de sa discrétion lorsque cette dernière esquissa une grimace.

— Peut-être vaudrait-il mieux ne parler à personne de notre rencontre, déclara-t-elle d’un air gêné.

— Excellente idée, tu peux compter sur mon silence.

Rassurée par leur accord, Cinnia maîtrisa une brusque envie de la prendre dans ses bras. Trella avait donc enfin réussi à surmonter sa peur des hommes ainsi que son agoraphobie !

Henri, une fois le choc surmonté, serait fier d’elle, lui qui s’inquiétait toujours pour les jumelles et leur mère. Leur assurer sécurité et bien-être représentait une telle responsabilité qu’il avait par réaction choisi de ne jamais se marier, et de ne pas avoir d’enfants.

Cinnia sentit les battements de son cœur s’accélérer à l’idée de sa réaction, le jour où il apprendrait son état et celui de sa sœur.

— Mademoiselle Whitley, dit l’infirmière en s’approchant d’elle, je suis désolée mais le professeur vous attend.

— J’ai été vraiment heureuse de te rencontrer, dit Cinnia à Trella, vous m’avez tous manqué. Je te demanderais bien de transmettre mes amitiés à ta famille, mais…

— Rien ne nous empêche de rester en contact, répondit Trella avec un petit sourire conspirateur. Puis-je t’appeler pour que l’on se voie ?

Consciente de ne pouvoir dissimuler éternellement sa grossesse à Henri, Cinnia fut heureuse de se voir offrir quelques jours supplémentaires afin de peaufiner son plan. Même si Trella avait elle aussi décidé pour l’instant de cacher son état à sa jumelle et à ses frères, elle était trop proche d’eux pour garder le secret très longtemps.

Le sien serait alors révélé ! Il était donc important qu’elle revoie Trella au plus vite.

— Bien sûr. Si tu es encore à Londres en fin de semaine, pourquoi ne dînerions-nous pas ensemble ?

1.

Deux ans auparavant…

— J’ai réussi à obtenir deux billets pour l’inauguration de ce nouveau night-club dont tout Londres parle !

Cinnia sourit à sa colocataire qui, brandissant une enveloppe à la main, venait d’entrer en trombe dans l’appartement.

— Vera, tu sais bien que je ne suis pas d’humeur à sortir en ce moment. Sois gentille, trouve quelqu’un d’autre pour t’accompagner.

— Impossible, j’ai dû utiliser ton titre afin de convaincre le propriétaire.

— Mon arrière-grand-mère était une lady, pas moi ! Tu exagères !

— Peut-être, mais si je n’avais pas mentionné ta famille, nous n’aurions jamais été invitées. Il ne nous reste plus qu’à trouver des tenues vintage pour le thème de la soirée : gangsters et garçonnes des années 1920. Tu verras, nous allons nous amuser.

Cinnia soupira. Elle n’avait que ses week-ends de libres, aussi préférait-elle les consacrer à la création de sa société de gestion de patrimoine. Si elle voulait l’ouvrir dans les délais qu’elle s’était fixés, elle n’avait pas de temps à perdre, surtout en mondanités.

— Tu pourras certainement rencontrer des clients potentiels parmi toutes les célébrités qui seront présentes, insista Vera.

— Détrompe-toi, les grands de ce monde n’ont pas besoin de mes services.

* * *

Lorsque Cinnia en parla au téléphone avec sa mère, celle-ci réagit de façon beaucoup plus enthousiaste qu’elle.

— C’est merveilleux, ma chérie, je suis ravie que tu puisses utiliser la tiare de ta grand-mère et ma robe charleston. Tu vas voir, tu seras éblouissante !

Cinnia se souvint d’une année où sa mère avait organisé une soirée Années folles pour son anniversaire et s’était fait faire cette fameuse robe, afin de pouvoir arborer le bijou familial.

— Tu as refusé de vendre la tiare lorsque nous étions ruinées, mais tu veux la sortir du coffre pour que je la porte dans une boîte de nuit ? demanda Cinnia, interloquée.

— Je la conservais justement pour une occasion spéciale comme celle-ci. Je veux que tu ailles à cette soirée et que tu t’amuses. Il y aura sûrement des hommes charmants.

— Tu veux dire : « de riches maris potentiels » ?

Milly Whitley, issue de l’aristocratie anglaise, rêvait de bons partis pour chacune de ses quatre filles, afin que la famille retrouve la position sociale qui avait été la sienne avant le décès de son mari. Cette soirée, qui ferait sans aucun doute l’objet d’articles dans la presse, représentait donc à ses yeux une chance pour Cinnia d’être remarquée et l’opportunité de montrer que les Whitley conservaient un certain rang.

— Il y aura en tout cas des hommes plus intéressants que les copains fauchés avec lesquels tu as l’habitude de sortir, rétorqua Milly.

Cette dernière restait persuadée que ses filles avaient besoin d’hommes aux poches bien garnies, même si Cinnia s’évertuait à répéter qu’avant tout un bon travail leur assurerait toujours l’indépendance.

Deux de ses sœurs cadettes ne partageaient pourtant pas son avis.

Priscilla, la plus jeune des deux, avait arrêté ses études deux ans auparavant, mais n’arrivait pas à percer dans le mannequinat, malgré sa beauté racée. Elle refusait néanmoins d’envisager toute formation, sous prétexte qu’une nouvelle coupe de cheveux ou de belles tenues suffiraient un jour à attirer l’attention sur elle.

Nell, une jolie brune pulpeuse, avait également décrété qu’elle n’aurait pas besoin de travailler non plus, car les hommes la comblaient déjà de cadeaux et elle était convaincue que le prince charmant ne tarderait pas à se présenter. En attendant, Cinnia faisait son possible pour la persuader de ne pas abandonner ses études avant d’avoir obtenu son diplôme.

Seule Dorry semblait avoir les pieds sur terre. Depuis son adolescence, elle gagnait son argent de poche en faisant du baby-sitting et mettait chaque sou de côté, tout en continuant à étudier. Cinnia était certaine que si un problème l’empêchait un jour d’aider financièrement sa famille, la benjamine serait capable de prendre le relais.

Quand sa mère s’était retrouvée veuve, rongée par le chagrin et totalement incapable de s’occuper de la succession, Cinnia avait délaissé un temps la faculté, afin de la régler elle-même. Très vite consciente de la situation désastreuse dans laquelle les avait laissées son père, elle s’était rendu compte que si Milly avait eu un travail, la famille ne se serait pas retrouvée du jour au lendemain dans l’obligation de louer des chambres à des étudiants pour arriver à joindre les deux bouts. Dieu merci, leur manoir était assez grand pour leur permettre d’avoir des locataires tout en conservant leur intimité.

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