Extraits

- Tu penses trop, bébé, grogna Cass contre ses lèvres.

- Oh, mon Dieu, gémit-il. Cass, je ne sais pas si je p...

Cass pressa ses doigts contre les lèvres de Ty.

- Chut... Je te veux, et je suis prêt à aller aussi lentement que tu en auras besoin, déclara Cass.

Le sexe de Ty tendait contre sa fermeture éclair, et il bougea ses hanches, essayant d'obtenir un peu plus d'espace. Cass passa sa main sur le denim tendu et Ty pensa qu'il pourrait jouir rien qu'à ce bref contact. Ses hanches tressautèrent, et cette fois ce fut Cass qui laissa échapper un gémissement profond.

- On va y aller lentement, bébé, dit le rancher d'une voix caressante. Je veux que tu t'allonges. Je vais te déshabiller, puis je vais te goûter, chuchota-t-il.

Ty se tendit à ces paroles, son désir bataillant avec sa culpabilité. Était-il vraiment prêt à se débarrasser de son manteau protecteur de déni ?

- Chut... C'est tout ce que nous ferons ce soir. J'ai besoin de te goûter, Ty. Je veux ton sexe dur entre mes lèvres, dans ma gorge, dit Cass.

- Oh mon Dieu, murmura une nouvelle fois Ty, et il n'y avait plus aucun doute sur ce qu'il voulait.

La chaleur intense des paroles de Cass se grava en lui, le marquant. Malgré une vie entière de déni, il voulait ce que Cass lui offrait. Il voulait ressentir ce qu'il n'avait fait que rêver toute sa vie et il voulait que ça se fasse avec cet homme.

La chaleur intense des paroles de Cass se grava en lui, le marquant. Malgré une vie entière de déni, il voulait ce que Cass lui offrait. Il voulait ressentir ce qu'il n'avait fait que rêver toute sa vie et il voulait que ça se fasse avec cet homme.

Le cow-boy le cloua avec un regard noir d'acier qui semblait flamber sur son beau visage. Sa voix vibrait d'une colère à peine contenue.

— Je ne vois pas en quoi ça vous concerne. Alors dîtes ce que vous avez à dire, et foutez le camp de mon ranch.

Le grand cow-boy élancé avait au moins dix centimètres de plus que les 1,82m de Ty. Il portait un jean moulant et un tee-shirt blanc qui s'étendait sur son torse musclé. Un chapeau poussiéreux blanc en paille et des bottes usées complétaient le tableau parfait. Alors que le cow-boy attendait une réponse, Ty s'avança et scruta le visage qui était partiellement dissimulé par l'ombre que projetait le bord du chapeau. Il discerna des traits ciselés, un menton avec une fossette accentuée, et des sourcils noirs haussés en signe d'incrédulité que sa question n'ait pas eue de réponse immédiate.

— Le Willow Springs est votre ranch ? Alors vous devez être Cass Cartwright. Désolé. J'aurai dû me présenter tout de suite. Je m'appelle Ty. Tyler Hardin. Je rends visite à mon ami Frank Gibson. Gibby ? Écoutez, je ne voulais pas m'imposer, je peux retourner à Kingman...

Il réalisa trop tard que Ty s'était rapproché intentionnellement de Jed, malgré le revolver. Il voulait crier au jeune homme de rester en arrière, qu'il allait s'occuper du problème.

En un clin d'œil, Ty passa de trop loin pour atteindre Jed, à assez près pour l'embrasser. Il ne sembla pas y avoir d'espace-temps ou de mouvement, il fut juste brusquement là. Puis Ty fut dans les airs, virevoltant et criant, sa jambe droite pliée au niveau du genou, la gauche tendue devant lui. Cass vit la tête de Jed partir en arrière une fraction de seconde avant que son cerveau enregistre le bruit que fit le pied de Ty en entrant en contact avec le côté de la tête du cow-boy.

Les yeux de Jed roulèrent dans leur orbite et il s'écroula, le revolver tombant sans danger sur le sol.

Pas vraiment une arme de cow-boy, pensa Cass en regardant un très calme Tyler Hardin gérer la situation. Ce dernier se pencha, récupéra le neuf millimètres, mit la sécurité et le glissa dans la ceinture de son jean, le tout sans quitter des yeux Jed.

— Tu vas appeler le sheriff ? demanda-t-il négligemment.

Il leva les yeux seulement à ce moment-là et parut surpris de voir tout le monde le fixer.