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Le rationalisme de Spinoza



Description ajoutée par clarenceglyndon 2018-02-11T17:07:36+01:00

Résumé

Qu'est-ce que comprendre un philosophe ? Est-ce découvrir la cohérence logique de ses affirmations ? Est-ce retrouver l'expérience métaphysique qui fut la sienne ? Si le premier sens du mot comprendre " est retenu, nulle philosophie ne semblera plus compréhensible que celle de Spinoza.

Mais tout change si l'on s'efforce de retrouver l'expérience que traduit le système. Quel sens donner à l'idée d'un Dieu-Nature ? Comment parvenir à la connaissance du troisième genre ? Et quelle confiance accorder à la promesse spinoziste de nous conduire à la vie éternelle ? C'est à de telles interrogations que ce livre veut répondre. Il étudie la genèse de l'Ethique, analyse les démarches par lesquelles ses principaux concepts ont été engendrés.

Mais il ne faut pas chercher, à sa source, une volonté de réfutation. L'auteur ne s'est proposé qu'une fin : prenant au sérieux ce que dit Spinoza, il a tenté de découvrir en son œuvre une voie accessible à l'expérience humaine. Il avoue n'y être pas toujours parvenu. Le sage de l'Ethique " ne pense à rien moins qu'à la mort ". Le spinozisme ne peut donc se constituer qu'en excluant l'angoisse de notre disparition.

On peut en conclure que l'idée de la mort est étrangère à la vérité. Si, au contraire, on tient cette idée pour constitutive de notre conscience, il faudra admettre que la raison ne peut suffire à expliquer l'homme. Sur ce point, on doit choisir.

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extrait

Les notions de béatitude et de vie éternelle semblent en effet relever de mouvements spirituels étrangers à la réflexion intellectuelle, et propres à l’expérience religieuse. Aussi Karppe a-t-il pu déclarer que « Spinoza est surtout et peut-être exclusivement un esprit religieux » [1] et Gebhardt que « la philosophie spinoziste… est une forme de religion » [2], Malet qui reprend leurs propos, n’hésite pas, pour sa part, à prétendre que « le spinozisme s’apparente… plus à une théologie qu’à une philosophie » [3].Ainsi, selon lui, les définitions du début de l’Ethique, définitions « qui la commandent tout entière, se tiennent moins sur le plan philosophique que sur le plan religieux » [4], et, « avant d’être une théorie philosophique, la théorie de Spinoza sur les idées générales est une théorie théologique » [5]. Il est donc permis de se demander si Spinoza, sous l’influence du désir, chez lui incontestable, de dépasser toute séparation [6], et d’atteindre une totale unité, n’a point essayé de réunir et de confondre, en un même corps de doctrine, la religion et la philosophie.

Nous ne croyons pas qu’il en soit ainsi, et tenterons de montrer que l’Ethique, en proposant le salut, laisse en dehors d’elle toute voie proprement religieuse vers lui. Mais il faut distinguer plusieurs problèmes. Nous aborderons plus loin celui de l’influence de la lecture de la Bible dans la formation de la pensée de Spinoza. Ici, nous nous bornerons à réfléchir sur trois données : Spinoza accepte, de l’Ecriture, un enseignement proprement moral ; il rejette tout ce qui, dans les affirmations de l’Ecriture, est contraire à la raison ; il admet, et c’est là le point le plus intéressant, que l’Ecriture peut contenir des vérités que son système, et à plus forte raison toute autre philosophie, ne saurait comprendre. Mais, dans aucune de ces perspectives, il ne tente d’annexer la religion à la philosophie, et d’inclure en son système une expérience proprement religieuse.

Chapitre premier. Philosophie et religion

I - La philosophie de Spinoza est-elle une religion ?

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Date de sortie

Le rationalisme de Spinoza

  • France : 1998-12-01 - Poche (Français)

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