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J'ai bien aimé le style d'écriture et l'univers, bien que l'histoire soit assez cliché

A la mort de sa grand-mère, Ana se voit contrainte de partir seule à l'aventure sur les chemins de campagne. Elle va vite rejoindre une bande de jeunes orphelins qui tentent de survivre de leur mieux dans la rue.

Je dois admettre que j'ai trouvé cette première partie du livre assez longue. Sans doute parce que je ne savais pas vers quoi se dirigeait l'histoire.

J'ai préféré la deuxième partie du livre, car il commençait à y avoir davantage d'action et d'intrigues, et enfin, la dernière a été ma préférée.

J'ai adoré les clins d'œil à la littérature contemporaine d'Ana.

Il est difficile d'en dire plus sans dévoiler l'histoire, mais malgré un début un peu lent, j'ai aimé suivre Ana qui nous a fait voyager, à la fois à travers l'Europe, mais également à travers les classes sociales.

Evidemment, ses décisions sont un peu anachroniques, mais c'était tout de même très bien amené et en a fait une très belle histoire.

A mes yeux, le seul point noir de l'histoire est : Spoiler(cliquez pour révéler)le viol que subit Ana. En effet, il n'a pas eu de réelle incidence sur l'histoire, si ce n'est qu'elle s'est ainsi redue compte qu'elle n'aimait pas vraiment Anatole. A-t-on besoin de ça pour s'en rendre compte ? Et j'ai été dérangée par le peu d'importance qu'il a finalement eu. J'aurais pu comprendre un contrecoup à retardement, mais ce n'était pas le cas. Pour moi, il est donc un peu arrivé comme un cheveu sur la soupe.

Pour résumer, c'est une très belle histoire, même si elle est un peu longue au début. Elle est plus profonde qu'elle n'en a l'air au premier abord et traite de nombreux sujets.

Ana vit très modestement avec sa grand-mère dans un petit village dalmate. Jusqu'au jour où celle-ci décède. Contrainte à partir, Ana va connaître un destin incroyable et traverser l'Europe à la faveur des coups du sort.

La couverture m'avait déjà ensorcelée mais l'intrigue : quel souffle romanesque ! De l'aventure, pas de temps mort, des personnages hauts en couleur et attachants. J'ai adoré !

Si je devais le comparer : un mélange de Dickens et Dumas à la sauce slave version YA 😊 L'écriture est belle, les descriptions parfaites pour se mettre dans l'ambiance mi fin XIXe, mi roman de cape et d'épée de Paris ou des montagnes de l'est.

C'est sûr on se doute de pas mal de choses en ce qui concerne l'intrigue mais peu importe, l'écriture nous embarque et les péripéties se succèdent. Tout cela est mené tambour battant.

En plus il y a des passages drôles notamment ceux où Ana parle le français du XVIIe, un peu suranné ^^

Bref une pépite, que j'ai dévoré et que je suis triste d'avoir quitté.

je souhaite que vous soyez heureuse avec votre amie et pour ce que j'ai pu savoir de cette étonnante jeune personne, je crois que vous le serez.

je souhaite que vous n'enduriez jamais ce que j'endure. un joli message

J'ai eu du mal à comprendre le rapport entre le titre et la première partie du livre mais tout s'éclaire après et là c'est une avalanche de révélations avec des évènements qui s'enchaine.

Une lecture assez mitigée, j'ai bien aimé l'histoire mais des passages m'ont dérangées, c'est dommage

Un vrai roman de cape et d'épée ou la sonnerie du téléphone parait presque incongrue quand elle résonne.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture et la plume de l'auteur que je ne connaissais pas auparavant.

J'ai néanmoins trouvé le changement de statut de Ana un peu tiré par les cheveux et le choix politique discutable.

/!\ Si vous avez vraiment envie de découvrir cette histoire, je vous déconseille de lire mon avis. J'ai fait mon max mais il est possible qu'il contienne des spoils

Une lecture qui avait pourtant de quoi me plaire mais qui m'a globalement déçue. Après avoir lu de nombreux romans chez Talents Hauts, j'avoue que je ne m'attendais pas à ça !

La première partie du roman est vraiment excellente ! On suit donc la vie de la petite Ana en Croatie dans un milieu rural et pauvre. Elle est donc orpheline et vit seule avec sa grand-mère. Quand cette dernière va mourir, elle va donc partir à travers le pays et évoluer seule dans la rue. On va la voire se mêler à des gangs d'enfants de rue, devenir voleuse institutrice... Bref, j'ai trouvé cela passionnant et Yann Fastier arrive parfaitement à retranscrire les sentiments de son personnage qui est d'ailleurs vraiment attachante !

Mais c'est dans la seconde et la troisième partie que va arriver la Chose, l’événement qui m'a tant gênée dans cette lecture et contre lequel je vais prononcer un grand NON.. Bien-sûr, je ne vais absolument pas m'en prendre à l'auteur en tant que personne. Son livre est excellent par bien des points ! Mais, il a fait une maladresse et je me permet de la relever.

Donc, partie 2, nous retrouvons Ana, qui a désormais 21 ans et qui vit à Paris en compagnie d'un vieux monsieur assez riche et philanthrope. On la voit donc se nourrir de toujours plus de connaissances et évoluer au côté de ce personnage rocambolesque qui m'a bien fait rire. Mais, et ma transition est toute trouvée, ce qui m'a moins fait rire par contre, c'est le passage où Ana se fait violer. OUI, tu as bien lu ! Alors oui, on va me dire que je cherche la petite bête pour rien mais attendez deux minutes... Donc, je ne vous dit pas dans quel contexte et par qui mais notre héroïne va se faire violer. Alors, je trouve ça vraiment très bien de libérer la parole sur le viol dans la littérature, encore plus chez les jeunes ados qui ne connaissent pas spécialement la question. Mais, cette scène est mauvaise par bien des points...

1) C'était TOTALEMENT gratuit. Si j'essaie de chercher un but à cette scène, je dirais que c'est pour accentuer le côté malhonnête de l'agresseur. SAUF que nous avions déjà connaissance de ce personnage et l'auteur l'avait déjà rendu suffisamment antipathique à nos yeux. Pourquoi en rajouter ?!

2) IMPACT 0 sur la personnalité de l'héroïne. On pourrait croire qu'Ana allait ressortir plus forte de cette expérience. Mais, elle l'était déjà en fait ! Ana a survécu à la famine, à la pauvreté, à la rue... Donc on avait compris qu'elle est résiliente et qu'elle connaît la dure réalité de la vie.

3) LE VIOL EST BANALISE. A aucun moment, l'auteur ne sous-entend que ce qui se passe est grave. Il faut éduquer sur le viol mais pas faire genre que c'est aussi normale que de dormir les yeux fermés. Alors, à aucun moment, ce viol n'est romantisé comme ce qui est fait dans beaucoup de livres. Mais il est clairement rendu normal ! En gros, la scène se passe puis ensuite, l'auteur NE s'attarde à aucun moment sur le traumatisme de l'héroïne. Sa réaction après le viol est sensible à : "ha bah zut alors, c'est ballot ça". Et là, l'auteur prend son personnage et l'embarque dans des péripéties totalement folles comme pour lui faire oublier son agression.

OR, si il y a bien quelqu'un qui n'a pas oublié ce qui s'est passé, c'est MOI. Et donc, en bonne personne butée que je suis, j'ai eu énormément de mal à passer outre ce passage ! Eh pourtant, la troisième partie est vraiment bien. Il y a vraiment tout ce que je kiffe aka des intrigues politiques, le traitement de la figure du "renard" dans le récit est intéressant. Il y a même une romance lesbienne très bien construite et qui fait du bien aux mentalités, même si elle aurait pu être plus questionnée dans le contexte de l'époque. Mais, malheureusement, l'auteur avait fauté auparavant et du coup, j'ai vraiment eu du mal à vouloir me remettre dans le roman.

En gros, je ne sais pas si je dois vous recommandé ce roman... Comme je l'ai dit, que cela soit dans l'intrigue, dans l'écriture, dans l'évolution du personnage d'Ana, il est vraiment très bon et digne d'aller en liste or. Mais il a fallut qu'il y ait ce passage. Je pense que je peux vous le conseiller car tout n'est pas à jeter dans ce bouquin mais vraiment juste pour ce passage, il a échappé de très près à mon bûcher livresque...

Si j'ai eu quelques réticences à débuter ma lecture à cause du résumé peut attirant, j'ai été totalement happé par ma lecture dès les premières pages aux côtés d'Ana, des enfants de la bande à Dunja, les Rolland et Dunja elle-même. Captivant, prenant, touchant, fort et très bien écrit, ce récit historique se lit avec plaisir. Il est même difficile de lâcher ce livre une fois pris dans l'histoire, quelque soit le nombre de pages qui s'annoncent. Découpés en trois parties, l'histoire est bien cadencé et réussit l'exploit d'ouvrir nos yeux sur bien des choses et de nous faire apprécier et vivre un récit historique où la jeune héroïne à un cœur courageux et bon. Je pourrais lui faire le reproche, ou à l'auteur peut-être plutôt, d'une indifférence face à des choses très violentes dont celle sexuelle qui aurait pu être totalement évite, n'apporte rien au niveau pédagogique et scénaristique... Et même émotionnellement car l'auteur minimise totalement la chose

J'ai bien aimé ce livre même si j'ai trouvé certain passage incohérents pour une jeune fille de 10 ans dans sa vie.

La fin est vraiment tirée par les cheveux et bâclée.