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Le Repaire des diablesses, Tome 3 : Le Loup militaire



Description ajoutée par Valfe 2019-03-16T16:29:21+01:00

Résumé

Les Femmes Métamorphes d’Helen’s Haven.

Holt Monroe, un loup métamorphe, doit prendre une décision cruciale. Quitter l’armée ou rempiler ?

Holt fait la connaissance de Sonnie Chaplan, la meilleure amie de sa petite sœur – une vraie coquine – il ne rêve que de son corps et sa peau laiteuse.

Sonnie succombe à une nuit de passion mais se jure qu’on ne l’y reprendra plus.

Holt apprend qu’elle est enceinte : il va remuer ciel et terre pour la retrouver.

NOTE: A la fin du 18ème siècle, Helen Cartwright, une femme métamorphe, se retrouve veuve dans des circonstances pour le moins mystérieuses, dans une vaste propriété au Nouveau Mexique. Helen sait que cette puissante communauté de femmes est un havre de paix pour ses semblables, des femmes métamorphes laissées pour compte. Les femmes ont toujours afflué comme par magie dans la petite ville d’Helen’s Haven. Même si, de nos jours, certains l’ont rebaptisé Le Repaire des Diablesses.

CE LIVRE CONTIENT DES SCENES A CARACTERE SEXUEL ET N’EST PAS DESTINE A DES LECTEURS DE MOINS DE 18 ANS.

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Classement en biblio - 64 lecteurs

extrait

Chapitres 1 & 2

1 : SONNIE

J’adorais les réunions des ‘Hot Pot’, je m’installais avec ces femmes que je considérais comme mes sœurs et faisais semblant d’être comme elles. On s’asseyait sur la grosse pierre sous le saule pleureur, tout comme les femmes d’Helen’s Haven avant nous depuis un siècle. Les noms et les visages différaient, la solidarité restait la même. Les réunions se déroulaient sur les terres appartenant jadis à Helen Cartwright, afin de perpétuer son souvenir, mais je n’en dirais pas plus.

‘Hot Pot’ était l’abréviation de ‘Marmite à Potins’. Ça donnait un aperçu de ce qui s’y déroulait mais pas que. Le bruit courait que des rites magiques y était pratiqués, contribuant à assurer le dynamisme et la prospérité de cette petite ville depuis des dizaines d’années. J’étais persuadée que cette rumeur avait été fondée par des hommes incapables de comprendre que des femmes puissent – en général - gérer efficacement une ville.

Je ne pouvais divulguer si oui ou non ces rumeurs de rites magiques effectués sous les branches du saule étaient fondées ou pas. Tout ce que je pouvais dire - sans l’ombre d’un doute - c’est que la magie opérait lorsque les femmes métamorphes d’Helen’s Haven se changeaient en leur animal totem et gambadaient en pleine forêt dans le plus simple appareil. C’était tout simplement magique. J’étais arrivée à Helen’s Haven à dix-huit ans, définitivement conquise par leur existence, je mentirais si je disais que je n’étais pas jalouse de leurs pouvoirs.

La réunion des ‘Hot Pot’ étant terminée pour ce soir, je regardais mes meilleures amies au monde se métamorphoser et foncer dans les bois, je rentrais en arpentant les rues paisibles d’Helen’s Haven. On entendait de temps à autre un hurlement, un rugissement, un hululement, provenant de la forêt mais rien de menaçant. Il n’y avait rien à craindre dans les rues le soir. Les boutiques étaient fermées, tout se passait dans les bois. Pas de criminalité à Helen’s Haven. En admettant que des personnes mal intentionnées rôdent, nul doute qu’une ribambelle de redoutables femmes métamorphes surgirait comme par enchantement en quelques secondes pour me protéger.

L’hiver approchait, il faisait plus sombre que d’habitude, j’étais transie jusqu’à la moelle. Dommage que personne ne m’attende à la maison pour me câliner devant un bon feu de cheminée, la soirée s’y prêtait.

Je serrais mes bras fort contre moi histoire de me tenir chaud et me précipitais vers les escaliers menant chez moi. J’avais une fois encore oublié de laisser la lumière allumée à l’extérieur, ma maison n’était pas éclairée par le lampadaire le plus proche, je tâtonnais dans le noir. Les humains n’y voyaient vraiment que dalle la nuit, Muddy, elle, n’avait aucun problème pour trouver son chemin.

Je commençais à m’habituer à l’obscurité et n’allumais pas en entrant. Je me frottais les mains et montais le thermostat à fond histoire de chauffer la maison. J’allumais les bougies sur l’îlot central de la cuisine, une lumière tamisée emplit la pièce.

Je soupirais, je me retrouvais seule.

C’était toujours pareil. Toutes mes amies se métamorphosaient en super animaux et moi je rentrais seule comme une malheureuse sur mes deux pieds, qui ne savaient rien faire d’autre que me ramener chez moi. Mes grands pieds me rendaient bien service lorsqu’il fallait piquer un sprint, mais c’était vachement moins cool au quotidien. C’était pas seulement ce corps - à mon grand regret - humain qui me pesait—mais ma vie. J’étais toujours sur la touche, mes copines s’en attristaient. Elles étaient super, y’avait ce truc entre elles, cette connexion très spéciale dont j’étais totalement exclue.

Denny Wade était une magnifique biche métamorphe, Carter Ray, un ours—une ourse, Charlie Monroe une louve et Muddy Hilton un gros félin. Elles gambadaient en pleine forêt, sautaient des haies, s’amusaient. Oui, elles s’amusaient. La dernière fois que je m’étais amusée j’avais six ans—avant que mes parents réalisent qu’ils pouvaient me faire travailler.

Je n’étais pas constamment jalouse cela dit, tout se passait plutôt bien. J’étais heureuse et reconnaissante de vivre à Helen’s Haven et de pouvoir compter sur de vraies amies au moment où j’en avais le plus besoin. J’étais contente que mes amies métamorphes ne soient pas seules. Dans certaines communautés, les métamorphes étaient rares et devaient rester à l’écart afin d’assurer leur survie. Jusqu’à ce qu’elles trouvent un partenaire en mesure d’assurer leur sécurité.

Mon soupir se mua en grognement lorsque j’ouvris le frigo et m’emparais du pot de pâte à cookie. Carter ne devait surtout pas l’apprendre. Elle était propriétaire d’une pâtisserie et fabriquait tout de ses propres mains. Elle aurait été horrifiée d’apprendre que je bouffais des pots de pâte industrielle. C’était mon petit secret. Je mordis à pleines dents dans une grosse cuillerée.

Les soirées post-réunions des ‘Hot Pot’ était particulièrement déprimantes. Les différences frappantes entre mes amies et moi me frappaient de plein fouet. Le fossé se creusait de plus en plus depuis que Carter et Denny étaient en couple.

Bon sang la vie n’était pas toujours facile, c’était une lutte perpétuelle, ça faisait du bien de se plaindre de temps en temps - pas trop mais un peu tout de même. Je mangeais ma pâte à cookie assise dans ma cuisine éclairée à la bougie, essayant d’oublier que ça filerait droit sur mes hanches si je continuais comme ça. L’hiver approchait, je camouflerai tout ça sous d’épais vêtements.

J’en mangeais jusqu’à la nausée et entendis les filles rire devant ma porte. Je planquais vite fait le pot dans le frigo derrière un bocal de cornichons au cas où et allais m’asseoir dehors avec elle. Quelle honte, je faisais ma malheureuse toute seule à me lamenter sur mon sort au lieu de les remercier de passer me voir après leur petit parcours santé post ’Hot Pot’ du mardi soir.

J’ouvris la porte et les trouvais assises toutes nues sur les escaliers. Je leur balançais vite des couvertures et me fis une place parmi elles. Les métamorphes avaient une température corporelle naturellement plus élevée que la normale et n’avaient nul besoin de couvertures pour avoir chaud mais on ne savait jamais, au cas où un touriste rôde dans les environs. Je me blottis bien au chaud, à l’abri. Je rêvais de me blottir tout contre un homme séduisant devant un bon feu de cheminée.

“T’es trop couverte” lança Charlie en me donnant un coup d’épaule.

“Au contraire, je suis trop légèrement vêtue. Non mais oh !”

Charlie tapa dans ses mains. “Oh, j’ai failli oublier de vous annoncer la nouvelle.” Elle se leva et se planta devant nous, comme si elle était sur une estrade. “Mes parents ont eu un énorme dégât des eaux, le rez-de-chaussée est complètement inondé. Ils vont devoir tout rénover.”

Muddy rigola. “T’es tout excitée, je savais pas que tu détestais tes parents à ce point.”

“Au contraire, ça veut dire qu’ils pourront pas fêter Thanksgiving là-bas. Toute ma famille va débarquer à Helen’s Haven. Je vais les héberger chez moi pendant toutes les vacances !”

Je la regardais d’un air perplexe. “T’es en train d’nous dire qu’on va avoir plein d’loups super sexy à se mettre sous la dent ?”

Denny se fit une queue de cheval. “Parle pour toi, j’ai tout ce qu’il faut à la maison niveau sexy.”

Carter s’affala sur la marche en rigolant. “Moi aussi. Puisque qu’on parle cul, hier soir Jellybean était invitée à une soirée pyjama chez ses copines, Alec et moi—”

Muddy poussa un gémissement. “Stop. Vos histoires de cul ne m’intéressent pas. Ça me fait tout drôle après quand je vois Alec.”

Je poussais un soupir agacé. “Vous en avez d’la chance, les humains n’ont pas de partenaires au sens où vous l’entendez.”

Charlie me caressa la tête comme si j’étais un chiot. “Tous les métamorphes n’ont pas la chance de trouver l’homme de leur vie.”

Charlie était elle aussi célibataire. C’était peut-être un sujet sensible. “Désolée.”

Carter nous regardait avec compassion. “Les humains peuvent tout à fait être en couple avec un métamorphe. Mon frère habite Burden, Texas, de nombreux métamorphes partagent leur vie avec des humains.”

J’avais croisé Matt, le frère de Carter avec son compagnon à plusieurs reprises à Helen’s Haven.

Denny confirma. “ Je ne connais personnellement aucun métamorphe en couple avec une humaine mais j’en ai effectivement entendu parler. C’est de l’ordre d’une chance sur un million.”

Muddy hocha la tête. “Vraiment rarissime.”

C’était mal parti si c’était une chance sur un million. Je n’avais jamais eu de chance, surtout en amour.

2 : HOLT

Ma petite sœur Charlotte - elle détestait ce prénom - habitait la ville la plus étrange que je connaisse, un enchevêtrement de maisons et de boutiques de formes et couleurs différentes, pullulant de femmes. Y’en avait littéralement partout. Ça faisait des années que ma sœur me demandait de lui rendre visite mais je n’avais jamais eu l’occasion de me rendre à Helen’s Haven. Les rares fois où je m’étais absenté c’était pendant les vacances et encore, Maman Jean piquait une crise d’anthologie si je ne passais pas les vacances avec eux. Tout le monde redoutait ses pétages de plomb.

Grâce à un plombier négligent, la maison de mes parents étaient inondées, toute la famille passerait Thanksgiving chez Charlie cette année. J’allais enfin pouvoir rendre visite à ma sœur au calme.

Je m’étais tapé douze heures de vol jusqu’à Washington, deux heures de plus pour rejoindra Atlanta et une heure trente de vol supplémentaire jusqu’à Memphis parce que le vol pour Albuquerque était retardé. A Memphis, j’avais dormi quelques heures dans un hôtel miteux avant de louer une voiture et conduire jusqu’à Helen’s Haven.

Le reste de la famille n’arriverait que dans quelques semaines, ça faisait des années que je n’avais pas passé de temps seul avec ma sœur et je n’avais pas du tout envie de rester planté à la maison avec mes parents pendant les travaux.

J’avais l’impression d’être un vagabond ces derniers temps, ça me mettait mal à l’aise, j’avais l’habitude de l’armée et de l’ordre. Je suppose que je devais prendre le taureau par les cornes et m’acheter ma maison mais y’avait toujours un truc qui m’empêchait de franchir le pas. À chaque fois que je me décidais, ça tournait mal et je laissais tomber. La plupart de mes potes vivaient sur la côte Ouest, mais ça me disait rien étant donné que Charlie vivait au Nouveau Mexique et le restant de ma famille dans le Georgia. Avoir ma propre maison impliquait que je n’aurais plus à me fader mes parents à chaque fois que je rentrais. Se réveiller, à trente ans, dans le même lit que j’occupais gamin était légèrement infantilisant.

Cette année c’était différent, Charlie était sur un petit nuage, elle recevait toute la famille chez elle. N’ayant pas de boulot à proprement parler, je pouvais arriver quelques semaines à l’avance, ce qui veut dire que je choisirai ma chambre avant mes frères. La rivalité fraternelle existait à tout âge.

Helen’s Haven était si petite qu’elle ne figurait même pas sur la carte mais la ville était réputée à des kilomètres à la ronde. Lorsque je m’arrêtais à la station-service de Smith et leur dis où j’allais, le caissier et les clients lâchèrent illico le surnom dont avait hérité la ville, ‘Le Repaire des Diablesses’. La ville avait la réputation d’être peuplée de femmes rebelles, en manque de mecs, sautant sur le premier venu. Ç’aurait été génial si ma soeur n’était pas l’une d’entre elles.

Charlie habitait une vieille maison coloniale à deux étages avec balcon en fer forgé légèrement excentrée. On y accédait par une voie privée bordée d’arbres immenses, une impression de grandeur légèrement effrayante s’en dégageait. Charlie était de cinq ans ma cadette, tout lui souriait. Elle était styliste, propriétaire de sa boutique de lingerie et vendait ses propres créations. Ma petite soeur chérie était chef d’entreprise.

J’avais du mal à croire que ce soit la même petite soeur qui pleurait dès que je me métamorphosais. Qu’une louve métamorphe ait peur des loups faisait rire toute la famille. Une femme accomplie m’attendait devant sa véranda, ça me faisait tout chose, ça faisait longtemps que je l’avais pas vue. Elle m’avait énormément manqué—ainsi que toute ma famille.

Je me garais, bondis hors de la voiture, courus et la pris dans mes bras. “Salut sœurette.”

Elle éclata de rire et poussa un cri, je la serrais trop fort. “Salut grand frère.”

Je reculais et la contemplais avec admiration. “Alors, où sont passés tes doigts crochus et tes cheveux gris ?”

Elle me fusilla du regard. “Tes blagues merdiques n’ont pas changé.”

“Probablement.” Je contemplais la véranda et sifflais, admiratif. “Mais c’est qu’on devient raffinée dis-donc ma Charlotte.”

Elle poussa un grognement. “Appelle-moi encore une fois Charlotte et je te coupe les couilles pendant ton sommeil,” dit-elle en riant et en me donnant le bras. “Je vais te faire visiter. J’adore cette maison, je l’ai achetée une bouchée de pain et j’ai tout refait.”

Charlie me fit visiter, elle avait un goût exquis. Sa maison aurait pu figurer dans un magazine de déco, et ça sentait les cookies. Cette maison guindée et impressionnante était chaleureuse et accueillante—à son image. J’étais vraiment fier d’elle.

“C’est splendide, Charlie.”

Elle rayonnait. “Je sais.”

Je la pris dans mes bras en rigolant. “Toujours aussi modeste !”

“La modestie c’est pas mon truc.” Je la suivis dans l’immense cuisine, elle sortit une assiette de sandwichs du frigo. “Alors ça y est ? Prêt pour la vie civile ?”

J’avais pas envie d’en parler pour le moment. Rien n’était gravé dans le marbre, je me posais des tas de questions. “Apparemment.”

“Génial ! Tu sais c’que tu vas faire ? Je sais que Papa et Maman sont dans l’état du Georgia mais tu devrais t’plaire ici.”

“Je suis arrivé y’a à peine cinq minutes et t’organises déjà ma vie ? Toujours à vouloir tout régenter, hein ?”

“Je veux mon grand frère, c’est mal ? Tu devrais être flatté. Et puis je sais que t’as pas très envie de vivre collé avec Papa et Maman. Je me trompe ?”

Elle n’avait pas tort. “Franchement j’en sais rien. Tu seras la première informée.”

“Si tu décides de rester j’ai trouvé la femme idéale, tu vas l’adorer.”

“Maman Jean tout craché.” J’engloutis la moitié d’un sandwich. Personne ne pouvait se résoudre au fait que je ne vole pas encore de mes propres ailes.

“Putain c’est rêche. J’ressemble pas à Maman tout de même. J’ai juste une copine mannequin sur Smith, une louve célibataire super belle et super gentille.”

“Du calme, Charlie.”

Elle m’adressa un grand sourire. “Ch’uis trop contente que tu sois là, Holt. Tu m’as manqué. J’m’inquiète constamment pour toi, c’est pas marrant tu sais.”

J’engloutis un autre petit sandwich pour ne pas avoir à répondre.

“Peu importe. Ma copine Dana est super chouette. Tu vas avoir du temps libre, Holt. Autant t’amuser.”

“Non. J’ai pas envie d’me caser, Maman me tanne déjà assez.”

“Mais Dana est mannequin, elle est super belle, mène une carrière florissante, gagne de la tune, c’est une louve sublime. Elle adore les Bulldogs. Qu’est-ce qui t’faut d’plus ?”

J’étais sûr que la femme dont parlait Charlie était parfaite mais j’avais pas envie que ma petite soeur me trouve un rancard. “Non merci. J’aimerais bien que tu m’indiques le chemin de la chambre d’amis la plus confortable et la plus spacieuse parmi la cinquantaine que compte ta demeure, j’ai besoin de faire une sieste, je suis épuisé.”

Elle grommela et me conduisit au premier. “T’es pas drôle.”

“Ouais, il paraît, tout le monde le dit.”

“Ce sera ton épitaphe. “Ici repose Holton ‘Pas Drôle’ Monroe. Mort d’ennui.”

“Je ne m’ennuie pas, moi. Je vais très bien. J’ai comme l’impression que toi et Maman Jean n’avez qu’ça à foutre.”

Elle sortit de la chambre en marmonnant, j’avais l’habitude. On était deux têtes de mules, tantôt j’étais le meilleur grand frère de la Terre, tantôt elle pouvait pas me voir parce que je refusais qu’elle gère ma vie. Elle s’en remettrait, comme d’hab.

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Pas grand chose à dire à part bof

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Argent

Comme ses autres tomes pas déçu... Vite la suite....

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