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"Opter pour l'amour, il en est encore temps.
Pourquoi dormir alors de haine rassasiés ?
L'Enfer, il faut le croire, nous l'avons inventé,
Qui avons attisé son cruel brasier.
Et dans ses flammes notre Espérance s'anéantit.
Le Paradis est notre création, aussi.
Pour assurer nous-mêmes notre propre salut,
Seule l'imagination, notre unique tribut.
Le Livre des douleurs épelées.
Afficher en entier"Les Anciens allaient venir. Ils étaient en chemin. Ils étaient presque là. Quand ils arriveraient, l'Enfer se transporterait sur la Terre."
Afficher en entier"Il y a ceux qui donnent, des gens qui ne font que donner, donner et n'attendent jamais rien en retour. Ils ne sont pas nombreux. C'est le genre de personnes qui finissent par devenir des saints, cent ans après leur mort. Et puis, il y a ceux qui donnent-et-qui-prennent comme la plupart des gens ; j'en fais partie, je crois. Et, à l'autre bout, vous avez ceux qui prennent, qui ne font que prendre, prendre sans jamais rien donner à personne."
Afficher en entierIl se peut qu'il se fatigue et s'affaiblisse ; s'il s'affaiblit trop, et malgré lui, les Portes vont céder. Alors, une immense multitude de bêtes monstrueuses sortiront pour massacrer l'innocent, le doux, le bon et le juste. Seul le vice sera épargné et la Terre deviendra leur royaume, l'Enfer."
Afficher en entier"Le whisky a ceci de particulier qu'à dose modérée, il peut aussi bien transformer un homme en bouffon qu'en héros."
Afficher en entier"Rares sont les hommes assez chanceux pour rencontrer deux femmes et deux chances de bonheur dans leur vie. Il avait beaucoup de chance et il le savait et cela le rendait fou de joie. Malgré une journée remplie de sang, de corps mutilés, de menaces de mort, il prévoyait pour eux un avenir doré."
Afficher en entier"Les saints nous disent que la vie est mystère.
C'est qu'ils songent à un heureux mystère.
Mais il est des mystères qui mordent, qui glapissent,
Qui, dans les ténèbres, vous saisissent."
Le Livre des douleurs épelées.
Afficher en entierLe visage de Vince se couvrit de sueur. Morrant était un type grand et fort, une vraie peau de vache. Tout gosse, c’était un dur. À l’âge de dix-huit ans, il prenait déjà des contrats, c’était un tueur à gages. Il tuait par plaisir et, en plus, on le payait. Les années passant, il avait fini par acquérir une réputation d’homme à tout faire, indifférent au danger et à la difficulté, qui ne se souciait pas de savoir si la cible était bien protégée. Et il n’avait jamais échoué. Depuis ces quinze derniers mois, il travaillait pour Vince comme garde du corps et encaisseur ; pas une seule fois, Vince ne l’avait vu avoir peur. Il ne pouvait d’ailleurs imaginer Morrant effrayé par qui que ce soit ou quoi que ce soit. Et voilà que Morrant suppliait… C’était tout simplement inconcevable ; même à présent, en entendant le garde du corps implorer et gémir, Vince ne pouvait y croire. Cela semblait irréel. Un cri rauque. Qui ne venait pas de Morrant. C’était un son impossible, inhumain. C’était un accès de rage féroce, mordante, de haine, de frustration, qu’on aurait dit échappé d’un dessin animé de science-fiction, le cri atroce de quelque créature d’un autre monde.
Afficher en entierIl serrait le combiné si fort qu'il avait mal dans la main et les muscles crispés jusqu'à l'épaule. Il raccrocha violemment, si fort que l'écouteur se fêla.
Afficher en entierHampton alla à la porte, l'ouvrit. La sonnette tinta. Il s'écarta en tenant la porte ouverte. Jack feignit de ne pas comprendre l'allusion.
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