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And the mountains may rise and fall, and the sun might wither away, and the sea may claim the land and swallow the sky. But you will always be mine. And the stars might fall from the heavens, and night might cloak the earth, but until darkness dies, I will always be yours.

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Sept ans. Sept longues années sont passées depuis qu'il est sorti de ma vie. Et maintenant le voilà, installé sur mon lit comme si près d'une décennie ne nous avait pas séparés. Et je n'ai pas la moindre idée de la façon dont je suis censée réagir.

– Tu as amélioré ta lingerie depuis la dernière fois que je t'aie vue.

Seigneur, c'est ce qu'on appelle être surprise dans une situation embarrassante !

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Je le voulais il y a sept ans, et pendant tout le temps qui a passé depuis lors, j’ai continué à le vouloir, même quand je savais que c’était impossible. Même quand je le détestais, je le voulais. Je le voulais hier, et je le veux aujourd’hui. Je le veux demain et tous les jours qui suivent. Je le veux pour le restant de ma vie.

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— Il y a une chose que tu dois savoir au sujet des faes, explique-t-il par-dessus son épaule. Nous ne montrons nos ailes que lorsque nous voulons nous battre ou baiser.

Sachant à quel point les descriptions d’ailes de fées sont courantes et détaillées dans mes manuels scolaires, ces êtres doivent péter les plombs tout le temps.

Mais pas Des, apparemment. Je n’ai jamais vu ses ailes. Pas une fois. La bonne nouvelle, c’est que jusqu’ici, il n’a jamais eu envie de me tuer. La mauvaise, c’est qu’il n’a jamais eu envie de me faire grimper aux rideaux non plus. Mince !

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Je ne suis pas tombée amoureuse de Des parce qu'il était beau ni parce qu'il connaissait mes secrets, mais parce qu'il était resté auprès de moi dans les moments où j'étais le moins facile à aimer.

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– Même si j'aime beaucoup te voir porter mes vêtements, regrette-t-il, tu dois te changer. Il y a des tenues dans ta penderie.

– Sérieusement ? Tu viens de la remplir ? m'exclamé-je, tentant de comprendre à quel moment il a pu transporter les vêtements sans que je ne le voie.

– Non, rétorque-t-il en sortant de la cuisine. Les vêtements étaient déjà là à t'attendre. Je voulais juste te voir porter les miens, hier soir.

Quel salopard sournois !

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« — Qu’est-ce qui t’a manqué le plus chez moi quand je n’étais pas là ?

Je dois prendre plusieurs inspirations pour me ressaisir. Sa question me fait l’effet d’un seau d’eau froide éteignant les flammes. Sa magie m’encercle et me force à répondre :

— Tout. Absolument tout m’a manqué, chez toi, quand tu n’étais pas là. »

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Il presse ses lèvres tout près de mon oreille et reprend :

— Tu veux que je t’avoue quelque chose ?

— Toujours, lui assuré-je en tournant la tête pour lui faire face complètement.

Il me prend la main et la presse contre son torse. Sous ma paume, je sens son cœur battre à tout rompre.

Mes yeux passent de son torse à son visage.

— Il fait ça chaque fois que je suis près de toi, déclare-t-il.

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— Je suis une adulte.

Il est en train de s’éloigner, à la fois physiquement et émotionnellement, et je sais que je ne devrais pas essayer de courir derrière lui quand il est comme ça, mais j’en ai envie.

L’espace de quelques brèves secondes, Des a été à moi. Et je suis sûre de ne pas l’avoir imaginé.

— Tu as seize ans, rappelle-t-il.

— Exactement. La maison des Clefs me considère comme une adulte, je ne sais pas pourquoi ce n’est pas ton cas.

— Tu as des culottes avec le jour de la semaine écrit dessus, souligne Des. Ça veut dire que tu es trop jeune pour que je passe la nuit ici.

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"From flames to ashes, dawn to dusk, for the rest of our lives, be mine always, Desmond Flynn."

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