Le Rouge et le Noir

Un roman d'apprentissage intéressant et captivant. Il faut juste prévoir du temps pour le lire

Un classique de la littérature française plutôt intéressant et prenant. Cependant ce n'est juste pas le style de livre que j'aime lire au quotidien. Sinon l'histoire est top et l'intrigue également.

L'amour va et vient comme le vent pour ces personnages. J'ai trouvé de nombreuses longueurs, je n'ai pas compris la place exacte de chaque personnage en politique et en religion. Et la fin me laisse perplexe.

J'ai lu ce livre d'une traite tellement j'ai adoré ce roman de Stendhal. Le personnage principal plein d'ambition et de délusion est une leçon de morale à tous.

Je ne me suis jamais ennuyée et du début à la fin je me suis demandée s'il allait réussir à atteindre ses objectifs.

Mais comme on dit, ça ne sert à rien de jouer avec le feu. Et encore moins des gens et de leurs émotions.

Quelle tragique histoire avons-nous là !

Le rouge et le noir... Un titre des plus convenable à ce livre. Le rouge symbole du sang et de la profonde passion, le noir celui du dieu et de la soumission à Dieu. Un dilemme dont se confronte Julien "le magnifique". Entre ambition de carrière et jeux d'amour, il ne peut cependant choisir. Cette fin m'aura tiré des larmes mais je ne sais s'il en y aurait eu de meilleure pour conclure un chef-d'œuvre comme celui-ci.

Le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas? – Clin d'œil à Brel.

À relire au moins une seule autre fois prochainement dans ma vie, je m'en fait la promesse.

Malgré une jolie plume et un personnage principal intéressant, je n'ai lu que le premier volume de ce livre qui ne m'a pas emballé plus que ça une fois le personnage de Mme de Rênal hors de l'histoire.

Ma prof de français de 1ère avait préféré nous faire travailler La chartreuse de Parme, un bon roman d'initiation. Mais pour mes dissertations, j'avais voulu lire celui-ci, afin d'avoir de vrais arguments pour étoffer... je n'ai pas regretté! Quel chef d'œuvre! Magnifique roman, des personnages déchirés, une écriture si détaillée.

[spoiler]

Le rouge et le noir, roman publié le 13 novembre 1830 par Stendhal, est considéré comme l’un des récits réalistes les plus importants du 19e siècle. Si en effet l’art du roman ne s’était jusqu’alors point développé, c’est au 19e siècle qu’il prend son envol et occupe une place considérable dans l’art littéraire. Les écrivains contemporains tels que Balzac, Flaubert et Stendhal ne pouvaient imaginer l’ampleur considérable qu’allait prendre ce genre littéraire. Le roman est un style d’écriture majeur, tant il permet de développer des analyses aussi bien sociologiques, historiques, psychologiques que philosophiques. Malheureusement ce n’est pas ce que la société de l’époque perçoit tout de suite : le chef d’oeuvre de Stendhal Le rouge et le noir est, dans un premier temps, négligé et critiqué à sa sortie. Il est jugé comme un roman « bourgeois », qui ne respecte pas les normes littéraires habituelles.

L’action se déroule dans la ville imaginaire de Verrières, située au Nord-Est de la France. Le rouge et le noir conte l’histoire d’un jeune homme nommé Julien Sorel. Alors enfermé dans une situation de pauvreté, il méprise ses frères et son père paysans. Il réussit à trouver un travail ; c’est le maire de la ville, M. De rénal, qui l’engage comme précepteur de ses enfants. En arrivant dans la maison, Julien impressionne cette famille bourgeoise tant par son assurance et son éloquence que par ses capacités intellectuelles, notamment par ses grandes connaissances latines (plus précisément par une récitation impeccable de certaines parties de la Bible alors écrite en Latin). Il entreprend de séduire Mme De rénal. Après plusieurs mois, il se doit de fuir son amante et Verrières pour éviter les soupçons voire certitudes de M de rénal à propos de leur liaison.

Il rejoint donc le séminaire de Besançon afin de devenir prêtre, pour ensuite obtenir une place en tant que secrétaire chez le marquis de la Mole. Après de nombreux voyages et péripéties, le protagoniste entame une liaison avec Mlle de La molle, et envisage de se marier avec elle. Si l’opinion publique perçoit cet union comme amoureux, Julien, lui, est motivé par une volonté de gloire et d’élévation sociale. C’est Mme de rénal, prise par la jalousie, qui décide de divulguer ces tristes objectifs au Marquis, ce qui déclenchera la haine de Julien et qui l’incitera à tenter d’éliminer son ancienne compagne. Mais le projet du personnage principal n’aboutit pas ; et bien que sa cible n’est que blessée à l’épaule, il est envoyé en prison et condamné à mort.

Tout au fil du roman, on découvre le caractère cynique, manipulateur et machiavélique de Julien, qui, obsédé par le besoin de reconnaissance sociale, fait preuve d’une intense immoralité. Il est toutefois un individu brillant, qui suscite de la haine et de l’admiration dans son entourage.

Tout d’abord, Le rouge et le noir s’inspire fortement d’un fait divers datant de 1827 : c’est dans les alpes que Antoine Bertet fut guillotiné pour avoir assassiné Mme Michoud de la Tour, qu’il aimait profondément. Cet acte sera donc un point de départ pour le roman à succès de l’auteur. L’auteur profite également de son histoire fictive pour y exposer une description limpide et détaillée de la société dans laquelle il vit et les individus qui la compose. C’est à travers les événements et la vie des personnages du récit qu’on découvre quelque chose d’une toute autre ampleur. En effet, Le rouge et le noir est avant tout une étude profonde du monde qui nous entoure, et qui présente de grands enjeux politiques et sociaux. On peut déjà vérifier cela par l’analyse du titre, qui comporte plusieurs interprétations. On peut d’abord penser que le rouge est métaphorique de l’univers de l’armée et de la force, et que le noir est métaphorique de l’univers de l’église ; domaines où le protagoniste Julien Sorel veut impérativement exceller. Certains historiens ont également démontré que le titre peut s’interpréter d’une façon quelque peu différente : on passe d’une France à l’autre. On passe d’une France Napoléonienne à une France dominée par l’Eglise et la religion.

Le roman tout entier se base sur l’ambition grandissante de Julien. Avide de gloire, il effectue la majorité de ses actions pour son intérêt personnel, et comme dit précédemment, julien est un personnage qu’on pourrait facilement qualifier de mauvais. Cependant, il fait preuve d’une sensibilité envers les autres, qui bien souvent nuit à ses objectifs. Du à son origine sociale, il est rejeté et moqué par ses collègues chez le marquis de la Mole. Ce sentiment d’infériorité le pousse à se renfermer sur lui-même, et renforce sa fierté. C’est cette même fierté qui l’amènera à cette dense relation avec Mathilde de la Mole. Se marier et avoir des enfants avec elle représente un titre de noblesse et une ascension sociale considérable dont Julien ne peut plus se défaire. Julien se crée une telle image de lui-même, qu’en cherchant à tout prix l’égalité sociale, il tombe dans un comportement vaniteux. Effectivement, il ne sera jamais satisfait, parce que la société de l’époque dans laquelle il vit ne le reconnaîtra jamais, et n’admettra jamais son mérite (ici intellectuel). Le roman est accès sur l’ascension fulgurante puis la chute sociale de Julien. Cette chute soudaine est caractérisée par un accident de cheval; c’est cet incident qui prouve au lecteur le début de son abaissement social. Pour conclure, dans l’univers politique qui est celui de Julien, chacun doit détenir le droit de se faire valoir, tout en utilisant les armes qui lui sont propres; et par conséquent nourrir quelconques ambitions. Cependant dans le récit, l’espoir que porte Julien en ses connaissances pour son progrès social est insignifiant. Son savoir ne peut combattre face à la domination sociale qui pèse sur lui.

Stendhal décrit dans son récit une France conservatrice qui privilégie la bourgeoisie et condamne quiconque tente s’évader de sa condition sociale et de s’élever. C’est donc là la seule morale qui subsiste du texte. C’est une France que l’auteur critique et déplore, lui-même vivement attaché à ses opinions politiques, constituées d’idées modernes et tirées du libéralisme. C’est donc avec ce roman de Stendhal, ou même Les illusions perdues de Balzac que naît véritablement le sentiment d’ambition, et la soif de réussite. Mais coincé dans une époque ou domine l’ancien régime, l’ambition n’est pas un sentiment toléré chez les individus en situation de pauvreté. Cependant, Stendhal décrit également dans son récit les défauts de l’ambition. La soif de réussite, le fameux « la fin justifie les moyens » (qu’expose d'ailleurs Machiavel dans ses récits), entraîne une compétition constante et peut rapidement générer des conflits entre ceux qui la prennent trop à coeur. Elle déchire les relations, détruit la réflexion et obsède quiconque qui sortirait de la notion de pragmatisme.

Le rouge et le noir est donc une roman purement réaliste, dans la mesure où il décrit parfaitement les engrenages de la société de l’époque. Il se démarque tant par ses descriptions plus que pertinentes, sa rigueur d’écriture ou son exactitude psychologique de ses héros.

Ce livre écrit par Stendhal en 1830, par conséquent, la langue utilisée n'est pas du tout celle qu'utiliserai un français actuellement. De plus, Stendhal avait une écriture particulièrement élaborée et le Rouge et Le Noir est son plus grand succès, c'est un roman à la fois romantique par le personnage de Julien mais aussi réaliste. Par contre, après l'étude du roman en classe j'ai finit par vraiment m'intéresser aux dires de cet auteur. Une multitude de thèmes sont évoqués dans ce livre. Citons à titre d'exemple l'adultère qui a beaucoup inspiré l'auteur, ou encore la politique. En effet, Julien Sorel est ouvertement bonapartiste, et ceci jouera en sa défaveur. En plus de cela, l'hypocrisie des classes bourgeoise et de l'aristocratie est mis en évidence tout au long du récit à travers le héros, qui effectuera un long voyage dans différentes classes sociales. Les failles de la justice sont également mise en avant, avec par exemple le procès de Julien, qui sera finalement jugé d'avantage par sa classe sociale plutôt que par le crime qu'il a réellement commis.

je n'ai pas aimé ce livre un peu trop long .....