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Extrait ajouté par anonyme 2012-11-17T19:54:11+01:00

Eleni était en proie à un affreux dilemme à l’heure de se préparer pour le dîner. Ouvrant sa valise, qui contenait une bonne part de sa nouvelle garde-robe, elle choisit délibérément les vêtements les plus typiques de Calista. Son allure était cependant le cadet de ses soucis, car une seule question la hantait depuis son arrivée : le cheikh l’avait-il délibérément logée dans une suite communiquant avec la sienne ?

Elle ne pouvait tout de même pas lui poser une question aussi impertinente de but en blanc…

Mais à l’idée qu’il se glisse en pleine nuit dans sa chambre, son sang se glaçait. Ou presque… Allons, n’était-ce pas ce qu’elle souhaitait secrètement?

Cette idée insidieuse la révolta. Oh, non, ce n’était pas ce qu’elle souhaitait ! Certes, elle ne pouvait nier qu’elle aimait qu’il l’embrasse, mais… Elle n’oubliait pas sa dignité pour autant ! Et au-delà de ses désirs, elle n’avait pas le droit d’offrir sa virginité à un homme hors des liens du mariage. Son destin était scellé : elle s’occuperait de Nabat et de tous les chevaux que le cheikh voudrait bien lui confier jusqu’à la fin de ses jours. Telle était sa mission sur terre. Oh, elle ne refuserait pas quelques baisers, maintenant qu’elle avait découvert ce plaisir et que le cheikh semblait l'apprécier... Mais il était impensable que leur relation aille au-delà de ces caresses déjà bien audacieuses !

Même si son corps hurlait qu’il voulait autre chose, et même si elle avait été tout près de céder, sur la banquette de la voiture. D’ailleurs, quand elle se rappelait le corps viril de Kaliq pressé contre le sien, et le brasier que cet homme avait allumé en elle…

Profondément troublée, Eleni sursauta quand Zahra vint la chercher et elle demeura silencieuse en la suivant au rez-de-chaussée. Ce repas allait être un enfer. Car si le cheikh posait sur elle ces regards brûlants dont il avait le secret, elle ne répondrait plus de rien…

Non seulement le cheikh avait passé une bonne partie du dîner avec un téléphone collé sur l’oreille ou un dossier sous les yeux, mais il avait disparu avant le dessert pour prendre un appel urgent dans son bureau.

Perplexe, Eleni restait immobile devant une demi-poire couverte de chocolat chaud.

— J’ai été un hôte épouvantable, ce soir, lança soudain Kaliq en revenant dans la pièce.

Eleni leva les yeux vers lui et rougit. Les gardes du corps et Zahra avaient disparu : ils étaient seuls.

Comme elle ne disait rien, il enchaîna :

— Vous ne mangez pas votre dessert ? Mon attitude de ce soir vous a froissée, Eleni ?

Elle baissa la tête.

— Un sujet de son Altesse n’a pas à porter de tels jugements.

— Vous êtes bien formelle, tout à coup, ironisa-t-il, le sourire aux lèvres. A vous voir, personne ne se douterait que vous vous pressiez contre moi tout à l’heure, en réclamant des caresses de plus en plus osées…

— Altesse ! s’exclama-t-elle, choquée.

— Oui ? répliqua-t-il en riant. La vérité ne vous plaît pas, Eleni ? Ou bien prétendez-vous que vous n’auriez pas perdu votre virginité, si je n’avais pas moi-même interrompu notre corps à corps ?

Eleni avait les joues en feu, mais ce n’était pas le pire effet que produisaient ces paroles sur elle. Car ses seins étaient en train de se durcir, et une étrange chaleur l’envahissait. Alors qu’elle aurait dû être outragée, le cheikh parvenait à éveiller son désir, même en cet instant…

Décidément, son corps ne lui répondait plus. Mieux valait fuir au plus vite…

— Cette journée m’a épuisée, et je vous serais très reconnaissante de m’excuser, murmura-t-elle en se levant.

Kaliq la regarda faire sans broncher.

— Parfait. J’ai encore quelques affaires à régler. Vous retrouverez votre chemin jusqu’à votre chambre ?

— Oui, Altesse. Quand devons-nous voir le cheval dont vous m’avez parlé ?

— Demain. Il y aura un match de polo non loin d’ici. Vous pourrez l’observer durant l’entraînement afin de vous faire une première idée.

— Je m’en réjouis. Eh bien… Bonsoir, Altesse.

Kaliq ne put réprimer un sourire devant sa brève hésitation.

Elle était intelligente. Innocente, certes, mais également très intuitive. Et elle ne pouvait ignorer l’alchimie qui existait entre eux. S'imaginait-elle vraiment qu’elle allait passer la nuit seule dans sa chambre ?

— Bonsoir, Eleni, répondit-il.

Eleni s’était déshabillée à toute vitesse et, sans même prendre la peine de défaire le ruban de ses cheveux, elle s’engouffra sous les draps.

Un rayon de lune filtrait au travers des rideaux, et elle voyait un petit morceau de ciel étoilé. Mais ici, les astres n’avaient pas l’éclat de ceux de Calista, et elle se sentit soudain très seule.

Son angoisse l’empêchait de glisser vers le sommeil. Et pour cause… Elle avait pu constater que la porte de communication entre les deux chambres ne fermait pas à clé : à tout instant, elle craignait d’entendre la poignée jouer. C'était pourtant ridicule. Le cheikh n’entrerait pas dans sa chambre en pleine nuit !

Tous ces changements devaient exciter son imagination… Dire qu’elle était en Angleterre ! Bien des jeunes filles auraient tout donné pour être à sa place : quitter leur village pour vivre dans un palais et voyager jusqu’en Europe ! Et c’était elle, Eleni Lakis, qui avait la…

Durant une seconde, elle se demanda si quelqu’un ne venait pas de se faufiler dans son lit. Mais dans son demi-sommeil, elle avait sans doute rê…

Non ! Elle ne rêvait pas !

Dans la pénombre, elle écarquilla les yeux. Le rayon de lune traçait les contours d’une forme auprès d’elle. La forme d’un corps… Un corps masculin, celui du cheikh Kaliq Al’Farisi !

Terrifiée, elle se redressa avec vivacité.

— Mais… mais que faites-vous ici ? balbutia-t-elle, le souffle court.

Il rit doucement en s’approchant pour enrouler lentement, sensuellement, l’une des mèches de ses cheveux autour de son index.

— Voyons, ma belle, vous avez beau être vierge, vous n’avez tout de même pas besoin d’une réponse ? murmura-t-il en dénouant le ruban pour étaler sa chevelure sur l’oreiller.

Eleni eut à peine le temps de songer qu’elle aurait pu appeler au secours. Mais au fond, elle connaissait la vérité : elle n’en avait aucune envie. Aussi laissa-t-elle le cheikh l’embrasser voluptueusement, tandis qu’un délicieux vertige s’emparait d’elle.

En un instant, il la débarrassa de sa chemise de nuit et se mit à effleurer son corps du bout des doigts. C'était comme si une longue coulée de lave se répandait sur elle, et elle se cambra pour l’inviter à la caresser encore.

— Oh, Altesse, je vous en prie…

— Que veux-tu ? chuchota-t-il en dessinant délicatement le contour de ses seins. Ça ?

Elle laissa échapper un gémissement de plaisir, mais comme il s’interrompait soudain, elle rouvrit les yeux ; son regard était plongé dans le sien, grave et ardent.

— Maintenant, écoute-moi, Eleni. Ce soir, je suis Kaliq, et je veux que tu m’appelles par mon prénom et que tu me tutoies. Dans ce lit, nous sommes égaux. Tu comprends ?

Le cœur d’Eleni s’emballa. Pour elle, il avait envie d’être un homme, et non un prince. Comment le lui refuser ? C'était ce qu’elle souhaitait aussi. De toute son âme.

Sans attendre sa réponse, il se remit à la caresser langoureusement. Ses mains voletaient sur elle avec la légèreté d’un papillon, et elle avait l’impression qu’un million d’ondes électriques la traversaient.

Soudain, il s’attarda sur sa poitrine, et ses gestes imperceptibles devinrent des caresses fiévreuses, impatientes. Mais comme s’il voulait retenir son élan, il revint à des mouvements plus lents, traçant des cercles autour de ses tétons. Puis, il se concentra sur leurs pointes dressées. Quand il posa ses lèvres sur cette zone si sensible, Eleni cria :

— Oh, Altesse !

— Appelle-moi Kaliq !

— Kaliq… Oui !

C'était délicieux, il aspirait doucement ses tétons durcis, et le plaisir montait en elle par vagues successives…

— Eh bien, Eleni ? Tu aimes ça ?

— Oh, oui…

Alors qu’elle se laissait enivrer par cette caresse, elle sentit ses mains errer sur son ventre, puis descendre entre ses cuisses.

Lentement, il traça de petits cercles autour de son sexe avant de s’aventurer au centre de sa chaleur…

— Et ça, Eleni ? Ça te plaît ?

Incapable d’articuler un son, Eleni sentait un torrent de feu se répandre dans tout son corps. Un plaisir d’une nature inconnue faisait vibrer chacun de ses muscles, et les caresses délicates de Kaliq se faisaient plus ardentes à chaque seconde…

Une question lui monta pourtant aux lèvres alors qu’il la caressait de ses doigts experts.

— C'est... c’est mal ? souffla-t-elle.

A ces mots, Kaliq tressaillit. Il ressentait une étrange émotion devant ce mélange de candeur et d’abandon.

— Non, Eleni, ce n’est pas mal. L'homme et la femme n’ont-ils pas été créés pour cela ?

Ces mots la réconfortèrent aussitôt, et Eleni se laissa sombrer dans un plaisir bien plus intense que tout ce qu’elle avait pu imaginer. Mais elle savait tout de même deux ou trois choses au sujet de l’amour charnel…

Alors, pourquoi Kaliq tardait-il tant à venir en elle ?

Et pourquoi lui prodiguait-il ces caresses qui la laissaient à sa merci ? Elle avait l’impression de dériver sur un fleuve merveilleux…

Kaliq se redressa : il voulait voir le premier orgasme d’Eleni illuminer son visage. Ce spectacle lui parut sublime, dans le halo argenté de la lune.

Un instant plus tard, il vit une larme perler à la paupière de la jeune femme, puis rouler sur sa joue diaphane.

— Ne pleure pas, dit-il d’une voix douce, alors que son cœur se serrait de manière inexplicable. Tu m’en veux?

Eleni secoua la tête avant de se laisser glisser dans ses bras.

— Comment pourrais-je regretter d’avoir connu quelque chose d’aussi beau ? avoua-t-elle dans un souffle. Ce genre d’émotion est à peine croyable…

— C'est pourquoi l’amour charnel est divin, répondit-il. Maintenant, approche : je vais te montrer d’autres beautés…

Il bascula sur elle et écarta les mèches de cheveux qui jouaient sur sa joue. Elle le contemplait d’un regard si confiant qu’il en fut troublé. Déjà, elle entourait son cou de ses bras et lui souriait… Quelle amante elle faisait ! Comme sur la croupe d’un cheval, elle oubliait toute forme de peur et offrait généreusement son énergie, ses talents, sa pureté.

Pressant ses lèvres contre les siennes, il voulut l’embrasser longuement, avec une infinie douceur ; mais comme elle répondait passionnément à ses mouvements, il comprit qu’il ne pouvait plus attendre.

D’un geste vif, il écarta ses cuisses. Et il s’enfonça en elle lentement, jusqu’à sentir son innocence céder et fuir à jamais, tandis qu’elle gémissait et fermait les yeux, le visage chaviré. Elle était si brûlante… Kaliq gémit. Il aurait pu s’abandonner en elle maintenant... Et pourquoi pas ? Le cheikh avait le droit de prendre son plaisir au moment qu’il choisissait.

Mais sans bien se l’expliquer, il avait envie qu’elle prenne du plaisir ; envie d’offrir à cette beauté un moment inoubliable, de contempler encore son visage irradié par l’extase. Aussi se retint-il. Il joua avec le désir de la jeune femme en se retirant pour mieux revenir en elle, lentement, petit à petit, jamais jusqu’au bout. Enfin, après un long moment, il la gratifia de coups de reins de plus en plus puissants.

— Kaliq ! cria-t-elle.

Il sourit dans l’obscurité. Il aimait l’entendre prononcer son prénom.

— Oui ? Que veux-tu ? demanda-t-il, sans cesser son va-et-vient.

— Je… Oh ! Je sens que ça va recommencer…

— Tu vas jouir, murmura-t-il.

Mais cette fois, il entendait se joindre à elle, et au moment où elle enfonça ses ongles dans sa chair, il laissa son plaisir exploser. Des spasmes secouèrent leurs corps enlacés et trempés de sueur.

Puis il sentit une grande vague de bien-être le submerger, et il retomba près d’elle sur le matelas.

La tête enfoncée dans l’oreiller, Kaliq contemplait distraitement le plafond, ne sachant s’il devait retourner immédiatement dans sa suite ou rester là… En fait, la question ne se posait pas : Eleni avait posé un bras sur son torse et posé sa tête contre son épaule.

D’ordinaire, ce genre de familiarité l’exaspérait. Mais avec Eleni, c’était différent…

Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait rien d’une intrigante ? Parce qu’une jeune femme de son rang devait se sentir flattée de retenir l’intérêt d’un cheikh, et qu’elle n’oserait jamais demander ce que l’immense majorité des femmes exigeait toujours, dans la même position ?

Il allait se contenter de fermer les yeux et de se reposer un moment. Après quoi, il regagnerait sa suite.

Eleni demeura allongée et écouta le souffle régulier de Kaliq, qui sombrait dans le sommeil. Son corps vibrait encore de tout ce qu’elle venait de découvrir, et elle parvenait mal à réaliser ce qui s’était passé. Ce qu’elle savait, c’est que le cheikh avait fait d’elle une femme… Non, pas le cheikh : Kaliq.

Très doucement, elle se redressa pour contempler son visage. Ses traits détendus par le sommeil lui donnaient une expression plus douce. Dire qu’un prince de Calista était nu à côté d’elle, dans son lit, et que son corps venait de s’unir au sien !

Une étrange angoisse la saisit soudain : allaient-ils devenir amants, ou bien Kaliq ferait-il comme si rien n’était jamais arrivé, en se réveillant le lendemain ?

Elle avait beau savoir que ce qu’ils avaient partagé était unique, elle n’oubliait pas qu’il était un prince… et un séducteur invétéré. D’ailleurs, comment être sûre que ce qu’elle avait pris pour un moment exceptionnel n’était pas terriblement banal, pour lui ? Voyons, c’était impossible… Il existait quelque chose de particulier, entre eux. Oui, elle savait que le plaisir qu’ils avaient connu ensemble avait lié leurs cœurs, leurs âmes !

Eleni était si agitée qu’elle crut ne jamais s’endormir, mais elle glissa pourtant dans un profond sommeil et ne s’éveilla que lorsqu’elle sentit une main effleurer son front.

Elle battit des cils : un rayon de soleil filtrait par les rideaux, et le regard de Kaliq était plongé dans le sien.

Aussitôt, l’angoisse lui étreignit le cœur, et elle chercha un signe sur son visage : un signe qui lui dirait qu’elle n’avait pas rêvé, et que la nuit passée avait également compté pour lui… Avait-il encore du respect pour elle ? Etait-elle une amante digne de lui ? Sentait-il comme elle une émotion bien singulière s’insinuer dans son cœur, quand il posait les yeux sur elle ?

Hélas, le regard d’ébène du prince était aussi insondable que d’habitude.

— Eh bien, quel regard portes-tu sur ton éveil à la volupté, ce matin ? s’enquit-il.

Interloquée, Eleni répondit :

— Je… c’était… agréable.

— Agréable ? répéta-t-il.

Kaliq se força à rire, tandis que la colère sourdait en lui. Ça alors ! Elle lui faisait cette réponse mitigée, alors qu’il l’avait honorée de faveurs inaccessibles pour bien des femmes !

— Assez agréable pour recommencer tout de suite ? demanda-t-il d’un ton brusque, déjà prêt à la prendre et à la prendre encore, jusqu’à ce qu’elle crie son prénom…

— Altesse… Euh, Kaliq, je…

L'accent de timidité dans sa voix le troubla soudain. Durant la nuit, il avait oublié qu’elle manquait d’expérience non seulement d’un point de vue charnel, mais aussi dans le domaine émotif... Et avant de donner libre cours à la passion qui le submergeait, mieux valait qu’il mette les choses au clair avec elle.

— Avant de continuer, je voudrais te dire quelque chose, Eleni. Tu sais que le sexe est différent pour les hommes et pour les femmes, n’est-ce pas ?

A ces mots, elle lui retourna un regard perplexe.

— La plupart des femmes n’ont pas le même regard que les hommes sur l’acte physique lui-même, expliqua-t-il, avant d’ajouter avec franchise : du moins à mon avis. Pour les hommes, le sexe est seulement l’expression d’un besoin élémentaire, mais pour les femmes, ce n’est qu’un début et elles font intervenir leurs émotions.

— Leurs… leurs émotions? balbutia-t-elle, visiblement plus perdue encore.

Il soupira et caressa délicatement son visage en poursuivant :

— Je veux dire que les femmes en arrivent parfois à se convaincre qu’elles sont amoureuses d’un homme avec lequel elles viennent de faire l’amour, probablement pour préserver leur honneur.

Durant un moment, Eleni se demanda si elle avait bien compris… Mais très vite, la brutalité de ce discours la heurta de plein fouet. De tous les hommes cruels qu’elle avait croisés dans sa vie, Kaliq était sans doute le pire. Car il fallait avoir un cœur de pierre pour prononcer de telles paroles à celle qui lui avait donné sa virginité quelques heures plus tôt... Oh, pourquoi ne lui avait-elle pas résisté ? Et d’où provenait la douleur terrible qui la déchirait en ce moment ?

Elle ne devait plus jamais permettre à cet homme de la blesser ainsi. Jamais !

Par conséquent, elle veillerait à endormir les sentiments qui avaient déjà jailli dans son cœur. Non, elle ne commettrait pas la folie d’aimer un homme qui la jetterait aux oubliettes sans scrupule ni remords, dès qu’il se lasserait d’elle.

Puisqu’il en était ainsi, elle allait apprendre tout ce qu’elle pouvait apprendre de lui dans un lit. Son amant royal ferait d’elle une experte de l’amour charnel. Et quand il mettrait un terme à leur liaison, c’était lui qui perdrait une maîtresse émérite. Une maîtresse parfaite, apte à prévenir chacun de ses désirs les plus audacieux. Elle lui manquerait, mais elle se satisferait alors de le voir seul, abandonné à son arrogance !

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