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Ses yeux quittent les miens pour se poser sur le livre avant de se promener sur mon corps. Ma respiration s’accélère. Je rêve, ou il me drague ? Lui, mon prof ? Non pas que je sois formellement contre, mais je ne suis pas censée m’impliquer dans une histoire, encore moins avec Maximus et ses beaux yeux, son contact électrisant et ses lèvres qui ont l’air si douces…
Argh.
Afficher en entier"- S'il vous plait...ne...chuchote-t-elle.
(...)
- Vous plaisantez, n'est-ce pas ? Parce que si je m'efforce encore de ne pas vous toucher...
- Je voulais dire...Ne me repoussez pas."
Afficher en entierUne seule chose est pire que d’être un démon : être une Valari. Il se trouve que je suis les deux. Voilà pourquoi je peux entendre chaque murmure sur mon passage tandis que je dépasse des groupes d’étudiants en entrant dans l’amphithéâtre.
— C’est Kara Valari.
— Pourquoi elle se donne la peine de venir ?
— Cette famille est pourrie jusqu’à la moelle.
Je les toise sans ralentir l’allure. Parfois, prendre les gens de haut est la seule façon de les faire taire. Un à un, ils détournent les yeux.
Il est facile de se cacher derrière des chuchotements ou des remarques infamantes que nul ne peut entendre, sauf moi et ceux qui les expriment entre leurs dents. Pas besoin de leur accorder le moindre regard pour savoir qu’ils ne m’intéressent pas. Établir un contact visuel avec eux prêterait seulement à confusion.
Je gravis les marches et me cherche une place au fond de la salle dans l’espoir que l’assistance finira par oublier ma présence. Tandis que je m’installe, une blonde assise devant moi fait mine de se prendre en photo avec son portable. J’apparais clairement en arrière-plan sur le cliché. Hâte de lire la légende qu’elle publiera sur les réseaux sociaux.
Voici maintenant trois ans que j’étudie à l’université d’Alameda. Pourtant, certains ne semblent toujours pas s’être habitués à l’idée de partager leurs cours avec une célébrité de premier plan. Les débuts de semestres sont toujours difficiles. Après une période prolongée hors du campus, mon seuil de tolérance flirte avec le zéro. Le nom des Valari risque chaque fois d’être éclaboussé par un nouveau scandale hollywoodien, nocif bien qu’éphémère dans le cycle éternel des potins de la presse people.
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