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Une enquête d'Eliott Duncan, Tome 2 : Le Sang du loch



Description ajoutée par Coetseslivres 2022-05-26T13:33:07+02:00

Résumé

Deuxième enquête d'Eliott Duncan.

La tranquillité des Highlands est de nouveau perturbée lorsque le corps sans vie d'un hôtelier de la région est retrouvé, gisant sur la rive du loch Leven.

Le meurtre ne faisant pas de doute, le surintendant Wilkinson confie l'affaire au sergent Mac Allister et sollicite une fois encore Eliott Duncan afin qu'il vienne en aide à son ami.

La personnalité complexe de la victime ainsi que celles des membres de son entourage constitueront les obstacles que devra surmonter Eliott Duncan pour résoudre cette nouvelle affaire criminelle.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Le Proud Highlander Hôtel était annoncé dès l’entrée de la localité, par un grand panneau qu’aucun touriste ne pouvait ignorer. Alice, John, et Eliott, longèrent la longue route menant au centre du bourg. Ils passèrent devant l’église du village, puis remarquèrent le musée situé dans une jolie maison en pierres, à

toit de chaume, dont la façade était surmontée d’une enseigne sur laquelle on pouvait lire : « Glencoe Heritage Center ». Enfin, ils arrivèrent devant l’établissement tenu par l’ami de Madame Mac Dermott. Une grille en fer forgé

marquait l’entrée principale de la propriété. Au-delà du portail ouvert, on pouvait distinguer quelques moutons à tête noire, broutant sur une immense

étendue d’herbe, au centre de laquelle serpentait une petite route étroite, goudronnée, et bordée d’arbres. Celle-ci aboutissait au corps du bâtiment principal de l’hôtel, dont la blancheur se détachait sur le Loch Leven qui, en toile de fond, complétait admirablement par sa teinte bleu foncé, ce décor bucolique, baigné par quelques rayons de soleil.

— Votre ami possède une jolie maison Alice, déclara Eliott, visiblement impressionné par la demeure qui lui faisait face.

— Il semble être fortuné, ajouta John. Je m’étonne qu’un sergent de Scotland

Yard à la retraite puisse vivre dans un pareil endroit.

— Harry est issu d’une famille riche des Highlands, expliqua Alice Mac

Dermott. Il a hérité de cette propriété à la mort de ses parents, c’est la raison pour laquelle il a décidé, alors qu’il pensait son avenir tracé au sein de Scotland

Yard, de changer de métier, et de reprendre l’hôtel familial qu’il a depuis modernisé pour en faire un lieu de villégiature incontournable des Highlands.

— Je comprends l’initiative de votre ami Alice, approuva Eliott, et j’y souscris pleinement. Le patrimoine des grandes familles écossaises est sacré. Beaucoup de grandes propriétés qui faisaient la fierté de notre pays, ont malheureusement

été morcelées au fil du temps, et je trouve cela dommage. Apparemment, Harry

Mac Lean est un nationaliste engagé, ajouta-t-il en désignant l’étendard aux couleurs bleu et blanc représentant la croix de Saint André, symbole de la nation

écossaise, qui flottait au sommet de la toiture du bâtiment principal de l’hôtel.

— Tu ne crois pas si bien dire, acquiesça Alice Mac Dermott alors que les trois amis remontaient l’allée d’un pas tranquille en direction de l’hôtel. Harry est très à cheval sur les traditions, et il est passionné par l’Ecosse à laquelle il ne supporte pas que l’on manque de respect. Je l’ai vu houspiller un touriste qui avait eu le malheur de l’affubler du nom de : « anglais ». Alice, John, et Eliott, approchaient du porche de l’hôtel lorsqu’ils perçurent, de plus en plus nettement, le son d’une cornemuse. Le sonneur se tenait stoïque, sur le perron de la bâtisse.

Vêtu de l’habit traditionnel composé d’un kilt et de son sporran, ainsi que d’un gilet sombre sur lequel se détachait une chaîne en or, il semblait faire partie du décor dans lequel il se fondait à merveille. Mesurant approximativement deux mètres, l’homme paraissait immense. Sa carrure imposante, digne de celle d’un rugbyman, impressionna John et Eliott. À l’approche des visiteurs qui s’étaient immobilisés afin de ne pas le perturber, il mit fin à son récital, déposa son instrument sur une chaise, et s’avança vers eux en déclarant d’une voix grave et profonde :

— Alice ! quelle bonne surprise !

Alice Mac Dermott qui semblait ravie, s’avança à son tour en arborant un large sourire, et serra chaleureusement la main puissante de son ami en s’écriant :

— Harry ! quel plaisir de te revoir ! cela fait si longtemps.

Ils restèrent ainsi quelques instants à se congratuler, sous les regards bienveillants de John et d’Eliott lesquels, ne voulant pas les déranger, se tinrent discrètement en retrait. Puis Alice, se retournant vers les deux jeunes hommes déclara :

— Harry, je te présente mes amis, Eliott Duncan et John Mac Allister, qui habitent comme moi à Eagle Bridge. Eliott est propriétaire d’un bed and breakfast, et John est le chef du poste de police du village.

— Seulement sergent, rectifia modestement John Mac Allister.

Harry Mac Lean, tout en conservant fermement la main d’Alice dans la sienne se tourna à son tour vers John et Eliott et leur fit signe d’approcher.

— Venez mes amis, vous êtes les bienvenus dans ma demeure, je suis très heureux de vous accueillir chez moi. Et, faisant un pas de côté, il ajouta : Entrez, je vais vous faire visiter, et nous boirons à votre santé.

Alice, John, et Eliott pénétrèrent dans le hall immense de l’hôtel dont les murs, décorés de trophées de chasse, étaient habillés de bois précieux.

L’impression de grandeur était accentuée par la hauteur du plafond qui dépassait allègrement les trois mètres. Sur le côté droit de la pièce courait, sur toute sa longueur, un large comptoir également fait de bois, derrière lequel un employé

en uniforme renseignait un couple de touristes. Un escalier monumental, qui devait mener aux chambres, complétait le décor.

— J’ai hérité de cette demeure à la mort de mes parents, reprit Harry Mac

Lean. Et, regardant en souriant Alice qui semblait impressionnée par le lieu, il ajouta : j’ai alors décidé, plutôt que de vendre cette demeure familiale, de la transformer en hôtel. Non seulement je l’ai conservée, mais cette activité

hôtelière me permet d’en tirer un revenu indispensable à son entretien. Je n’ai pas eu d’autre choix que de changer de métier, car mes parents avaient englouti toute leur fortune dans cette grande maison, et mon traitement d’officier de police n’aurait pas suffi à en payer l’entretien.

— Je veux bien vous croire, intervint John en soupirant bruyamment, alors que d’un regard circulaire il semblait prendre la mesure de la tâche.

— Tu as pris la bonne décision Harry, approuva à son tour Alice, il eut été

dommage de vendre cette magnifique demeure.

— D’autant que l’acheteur potentiel était un anglais, reprit Harry Mac Lean en affichant un air de dégoût. J’aurais préféré mourir plutôt que de lui céder ce bien qui fait partie de notre patrimoine national. Les Anglais sont persuadés que tout leur appartient, mais l’Ecosse est à nous, et nous avons le devoir de la préserver.

— Absolument ! confirma Eliott, je suis bien d’accord avec vous Monsieur

Mac Lean. J’ai travaillé dix ans à Londres, et cela fait huit mois que je suis rentré dans les Highlands. Et j’avoue que depuis, j’ai renoué pour mon plus grand bonheur avec mes racines écossaises.

— Il faut fêter cela, et également nos retrouvailles Alice ! s’écria Harry Mac

Lean. Je vous invite mes amis, à venir prendre un rafraichissement dans mon bureau qui est à l’étage, et je vous propose également de rester déjeuner.

Alice Mac Dermott affichant un visage radieux, regarda tour à tour Eliott, puis

John, qui acquiescèrent d’un signe de la tête. Enfin, elle adressa un regard entendu à Harry Mac Lean, et déclara :

— Nous acceptons avec plaisir ton invitation Harry.

Le bureau de Harry Mac Lean était à l’instar du hall de l’hôtel, d’une taille imposante. Également décoré, en grande partie, de boiseries, Il comportait une immense bibliothèque qui occupait tout un pan de mur, ainsi que plusieurs vitrines dans lesquelles étaient disposées des montres à gousset. À la moitié de la salle était disposé, dans un immense bow-window, un salon en cuir duquel on pouvait admirer un magnifique panorama sur le Loch Leven et les montagnes environnantes. Harry Mac Lean invita Alice, John, et Eliott, à y prendre place.

Puis il se rendit jusqu’au bar situé dans un angle de la pièce, et en revint avec quatre verres à whisky et une bouteille de single malt.

— Aucune discussion possible ! annonça-t-il d’une voix grave et gutturale, tout en levant l’index de la main droite. Aujourd’hui c’est whisky pour tout le monde, et vous m’en direz des nouvelles.

À la surprise d’Eliott, Alice accepta bien volontiers le breuvage que lui proposait son ami. John quant à lui, n’étant pas en service et, appréciant à sa juste valeur un verre de whisky, ne se fit pas prier.

— Votre hôtel est magnifique Monsieur Mac Lean, fit-il remarquer à la grande satisfaction de l’hôtelier. Votre ancien emploi dans la police ne vous manque-t-il pas ?

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Commentaires récents

Or

J’ai retrouvé Eliott avec grand plaisir, c’est un personnage très attachant. Un ancien de Scotland Yard revenu dans le village de son enfance et qui a ouvert un bed and breakfast. Mais…Scotland Yard un jour, Scotland yard toujours… Il épaule son ami d’enfance, John Mc Allister, sergent de police, à la demande du surintendant Wilkinson.

J’ai retrouvé ici cette atmosphère que j’avais apprécié dans le tome 1. De jolies descriptions, une enquête à l’anglaise, un soupçon de vie privée qui rend les personnages très humains. Une écriture claire, aérée pour une ambiance « cosy ». De fausses pistes, de vraies pistes aussi, des indices disséminés dans le texte. Bref un pur polar sans autre prétention que de distraire son lecteur. Et ça marche !

C’est un moment de détente à consommer sans modération, confortablement installé, une tasse de thé à portée de main.

Cette fois-ci, nos enquêteurs vont être confrontés au meurtre d’un hôtelier de la région. Un homme qui avait certes quelques ennemis, mais qui ne lui en voulaient pas au point de le tuer. Eliott et John vont avoir beaucoup de fils à démêler pour démasquer le coupable. D’autant plus qu’Eliott reçoit une information sur la mort de ses parents (un accident d’avion 10 ans auparavant)

J’ai vraiment apprécié que Pascal nous parle brièvement de ses personnages. Cela permet au nouveau lecteur de plonger sans souci dans l’histoire sans pour autant empiéter sur celle-ci. Et qui plus est, cela donne envie de découvrir le tome 1.

C’est un polar comme on les aime, bien mené, humain, efficace, sans fioritures inutiles. Et avec ce qu’il faut d’indices pour mettre le lecteur sur une piste. Quant à savoir si elle sera la bonne, c’est un autre débat !!

Une lecture vraiment très sympa, sans prise de tête, avec des personnages attachants et sympathiques. Que demander de plus ? Ah si, je sais ! Une troisième enquête !!! (Pascal, si vous me lisez …)

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Date de sortie

Une enquête d'Eliott Duncan, Tome 2 : Le Sang du loch

  • France : 2022-03-16 (Français)

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