Extraits

"You're so incredibly violent." He paused. "I think I like it"

La prochaine fois que tu sors, enfile des chaussures plus robustes et des vêtements plus épais. Ces chaussons risquent de te tuer et cette robe... elle risque de me tuer, moi. »

 Il me fit de nouveau face. Son regard était perçant. « Je ne pourrai jamais partager un lit avec toi. Je ne tiendrai pas dix secondes avant de te sauter dessus. Non, en fait, on n’atteindrait même pas le lit. Je connais mes limites. Je sais que je ne suis pas un homme assez bon pour me souvenir de mon devoir et du tien et que je suis si incroyablement indigne de toi que ça devrait être un péché. Même en sachant ça, je ne pourrais pas m’empêcher de t’enlever cette robe de chambre et de faire exactement ce que je t’ai dit quand nous étions dans la forêt. »

Une vague de chaleur m’envahit. « Je sais. »

Il prit une grande inspiration. « Tu en es sûre ?  »

« Il rit, puis un sourire en coin étira ses lèvres. Sa fossette se creusa sur sa joue droite. La tension dans ma poitrine se dissipa. « Tu as lu beaucoup de pages ?

— Ça ne te regarde pas.

— Non, c’est vrai, mais j’aimerais savoir si tu es arrivée à ce passage. » Il s’éclaircit la voix.

Attendez une minute.

Il comptait lire à voix haute ?

Non.

Pitié.

«Je n’ai lu que le premier chapitre, répondis-je aussitôt. Tu as l’air de regarder le milieu du livre, donc…

— Parfait. Alors ce sera tout nouveau pour toi. Voyons voir, où en étais-je ? » Il fit glisser son doigt sur la page jusqu’à son centre qu’il tapote. « Ah oui, ici. Fulton m’avait promis que lorsqu’il en aurait fini avec moi, je serais incapable de marcher droit pendant une journée. Il avait raison. Eh bien, c’est impressionnant. »

J’écarquillai les yeux.

«Les choses que sait faire cet homme avec sa langue et ses doigts n’ont d’égal que la longueur impressionnante, l’ardeur décadente et la chaleur torride de sa… » Il gloussa. « Cette femme a un don pour les adjectifs.

— Pas la peine de continuer.

— Virilité.

— Quoi ? hoquetai-je.

— C’est la fin de la phrase », m’expliqua-t-il. Lorsqu’il leva les yeux, je sus tout de suite que les paroles qui s’apprêtaient à franchir ses lèvres me tueraient sur place. « Oh, tu ne sais peut-être pas ce que signifie “virilité”. Il me semble qu’elle parle de sa bite. De sa queue. De son chibre. De son…

— Oh, mes dieux, murmurai-je.

— Qui est apparemment très long et très chaud…

— C’est bon ! J’ai compris !

— Je voulais juste m’en assurer. Je ne voudrais pas que tu te sentes trop gênée pour me poser des questions ni que tu penses qu’elle faisait référence à son amour pour elle. 

— Je te déteste.

— Mais non.

— Je vais te poignarder, l’avertis-je. Et j’y prendrai plaisir. »

La mort est comme un vieil ami qui rend visite, parfois quand on s'y attend le moins et d'autres fois quand on l'attend. Ce n'est ni la première ni la dernière fois qu'elle rendra visite, mais cela ne rend pas la mort moins dure ou impitoyable.

"The next time you go out, wear better shoes and thicker clothing. Those slippers are likely to be the death of you, and that dress... the death of me."

"Nous rentrons à la maison pour nous marier, ma princesse."

Le peur et la bravoure vont souvent main dans la main. Elles font de toi un combattant ou un lâche. La seule différence, c'est la personne que tu es réellement à l'intérieur.

La mort est comme une vieille amie qui vient te rendre visite. Parfois, tu ne l'attends pas, mais parfois, si.

"And you're not a decent person?"

Hawke lowered his gaze. "I'm many things. Decent is rarely one of them."