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Le secret d'une nuit



Description ajoutée par Skivi 2012-01-20T22:59:15+01:00

Résumé

En annonçant au prince Carlo qu'elle a eu un enfant de lui, Mélissa s'attend à subir la colère de celui qui a été son amant, deux années plus tôt. Mais à sa grande stupeur, non seulement Carlo ne la croit pas, mais il ne la reconnaît même pas ! Déçue, blessée, Mélissa quitte le palais avec, pourtant, le sentiment inexplicable que Carlo lui a caché quelque chose... Est-il possible qu'il ait multiplié les conquêtes au point d'avoir oublié la jeune femme innocente qu'elle était alors, et à laquelle il murmurait des mots tendres au coeur des nuits passionnées qu'ils ont passées ensemble ?

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Classement en biblio - 32 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2020-01-09T23:38:50+01:00

** Extrait offert par Sharon Kendrick **

1.

Le plafond voûté nimbé d’une lumière dorée n’impressionnait guère Mélissa : le plus beau des palais lui aurait été indifférent, vu l’importance du moment qu’elle était en train de vivre.

A croire que son existence tout entière se résumait à cet instant – dont l’issue déterminerait son avenir.

Elle n’oublierait jamais le moment terrible où elle avait tenu entre ses doigts tremblants la bandelette en plastique où apparaissait une ligne bleue, preuve irréfutable de sa grossesse. Dès lors, son univers avait basculé…

La voix de Stephen la tira de ses pensées.

— Vous m’entendez, Mélissa ? Le roi va vous recevoir d’ici à quelques minutes.

— Oui, oui, j’ai compris.

Le cœur battant à tout rompre, elle risqua un coup d’œil vers l’un des miroirs ornementés garnissant l’antichambre du palais Zaffirinthos. En dépit des apparences, elle n’était pas du genre frivole – elle n’en avait guère le loisir – mais ce n’était pas tous les jours qu’elle était reçue en audience par le roi… Un roi qui était le père de son fils !

Elle lissa sa longue chevelure pour la centième fois au moins, espérant que son apparence donnerait le change sans trahir ses tourments intérieurs. Il était important de faire bonne impression. Il lui faudrait convaincre Carlo qu’il avait tout à y gagner. Qu’elle était digne d’être la mère de son fils. Elle essuya ses mains moites sur sa robe de lin et jeta un regard inquiet à Stephen, guettant son approbation.

— De quoi ai-je l’air ?

Il l’observa d’un œil critique avant de se concentrer sur le bloc-notes qu’il tenait à la main.

— Vous êtes parfaite. Mais il ne le remarquera même pas, croyez-moi. Les souverains sont comme ça. Ils considèrent leurs domestiques comme des êtres invisibles et transparents. Disons que nous faisons partie des meubles, vous voyez ?

— Des meubles ! répéta-t-elle d’une voix atone.

— Exactement. Ou du paysage, si vous préférez. Vous n’aurez qu’à lui présenter dans les grandes lignes le déroulement du bal de ce soir. Je l’ai déjà informé de l’essentiel, mais puisque vous vous êtes occupée des fleurs et de l’orchestre, il voulait vous voir, sans doute pour vous remercier. Par courtoisie. Soyez aimable et concise, et surtout attendez qu’il vous adresse la parole, n’oubliez pas.

— Bien sûr que non. J’ai… j’ai déjà rencontré le roi, vous savez ? hasarda-t-elle après une pause.

Stephen leva les yeux de ses notes, les sourcils froncés.

— Ah oui ?

Elle aurait mieux fait de se taire, se morigéna-t-elle. Elle avait besoin de toute sa concentration avant de concrétiser le rêve fou qu’elle caressait depuis si longtemps – que Carlo reconnaisse Ben comme son fils et héritier légitime. Elle pourrait enfin révéler à la face du monde qui était le père de son enfant, au lieu d’être obligée d’éluder la question chaque fois qu’on abordait le sujet devant elle.

Et pourquoi le roi ne lui serait-il pas reconnaissant de la nouvelle explosive qu’elle était sur le point de lui annoncer ? Surtout maintenant que sa belle-sœur, l’épouse de son frère cadet, avait eu un bébé. La presse mondiale avait fait ses choux gras de la naissance de l’héritier du fabuleux royaume méditerranéen de Zaffirinthos. Seule Mélissa savait que c’était faux. L’héritier, le seul, le vrai, c’était Ben, son fils !

Elle s’éclaircit la gorge.

— Il était présent à la soirée de gala au musée, à Londres, après le vernissage de l’exposition des sculptures de Zaffirinthos. Carlo y avait assisté, ainsi qu’au cocktail qui avait suivi. Vous vous rappelez, n’est-ce pas ?

Stephen plissa les yeux.

— Bien sûr. Vous m’aviez aidé à faire le service, ce soir-là. Je doute fort que vous lui ayez dit autre chose que : « Désirez-vous un autre petit four, Votre Majesté ? » En tout cas, si vous croyez qu’il s’en souviendra, vous allez vite déchanter, Mel !

Mélissa esquissa un pauvre sourire. Comment son patron aurait-il pu remarquer quelque chose ? En effet, il n’y avait pas eu de visible attirance ni d’œillades énamourées entre l’assistante du célèbre créateur d’événements et le séduisant monarque au cours de la réception réunissant tout le gratin de la ville. Comment imaginer que l’invité d’honneur flirterait avec une femme qui était à peine plus qu’une domestique à ses yeux ?

Stephen l’aurait-il crue si elle lui avait révélé ce que le roi lui avait susurré au cours de la nuit, alors que, triste et malheureuse, elle avait grand besoin de réconfort ? Que c’était un crime qu’elle porte des dessous, ou quelque chose d’approchant… et ensuite, il s’était employé à lui retirer sa petite culotte avec une rare dextérité, étouffant ses réticences d’un baiser passionné.

Stephen ignorait qu’elle avait eu une relation intime avec l’homme qui régnait sur la florissante île de Zaffirinthos. Comment aurait-il pu se douter que Carlo était le père de son enfant ? En fait, même sa tante, à qui elle avait confié Ben pendant son absence, ne se doutait de rien. Personne n’était au courant. Mélissa avait été forcée de garder pour elle ce terrible secret, dont elle espérait enfin pouvoir se libérer au plus vite.

— La santé du roi demeure le grand sujet de préoccupation du pays, ajouta Stephen.

Mélissa se figea.

— Il n’est… pas malade ?

— Malade, lui ? Non, il se porte comme un charme. Entre nous, c’est un vrai miracle quand on y pense. Vous savez qu’il a failli mourir, il y a deux ans ?

En dépit de la chaleur de mai, Mélissa frissonna en se remémorant cette époque épouvantable. Elle avait vécu un véritable enfer. Comment aurait-elle pu ignorer que Carlo avait frôlé la mort – tremblante d’épuisement, elle était restée plantée des nuits entières devant la chaîne d’information en continu, à guetter des bulletins trop brefs pour calmer son inquiétude. « Le roi est entre la vie et la mort », tel était le leitmotiv obsédant qui l’avait poussée à agir..

Enfin, la guérison tant attendue du roi l’avait incitée à renouer le dialogue avec lui pour lui apprendre la vérité. Elle allait devoir surmonter bien des obstacles – et, les grands de ce monde étant inaccessibles, ce serait donc presque mission impossible. Tant pis ! Cette fois, elle ne baisserait pas les bras. Elle devait le faire. Ben était non seulement un petit garçon adorable qu’elle aimait de tout son cœur, mais c’était aussi le descendant d’un roi, l’héritier d’un royaume. Le père comme le fils avaient le droit de savoir.

Elle posa une question dont elle connaissait déjà la réponse, espérant toutefois que Stephen lui donnerait des détails.

— Il… il a fait une chute de cheval, c’est bien cela ?

— Oui, une grave imprudence qui a entraîné un traumatisme crânien et plusieurs semaines de coma.

— Il est guéri à présent ?

— On dirait. Mais un membre de son cabinet m’a avoué en confidence que, depuis sa convalescence, le caractère du roi a radicalement changé. Il est devenu froid et distant.

C’était le genre de nouvelle dont Mélissa se serait bien passée. Elle aurait préféré entendre que Carlo était l’être le plus chaleureux de la terre. Elle n’avait pas à s’inquiéter, lui dirait-il avec un grand sourire quand elle aurait trouvé le moment opportun pour lui confier la bouleversante nouvelle. Il s’occuperait de tout.

— Froid, vraiment ?

Stephen éclata de rire.

— Comme de la glace. Donc, Mélissa, amabilité et concision, rappelez-vous !

— J’essaierai. A plus tard, lança-t-elle en suivant sans grand enthousiasme le valet qui devait la conduire au cabinet de travail du roi.

Elle était arrivée au palais la veille – en jet privé, un mode de locomotion à des années-lumière des bus et trains bondés qui représentaient son quotidien – afin d’aider Stephen à mettre la dernière main aux préparatifs du bal offert par le roi Carlo en l’honneur du mariage de son jeune frère Xaviero et de Catherine, sa fiancée. La réception, ainsi que l’anniversaire de leur petit garçon âgé d’un an, avaient dû être reportées en raison de la santé du souverain. Stephen avait été chargé d’organiser les réjouissances – il était la coqueluche de la jet-set qui lui accordait la quasi-exclusivité des événements très médiatisés, les festivités royales en particulier.

Stephen Woods était son patron – elle était devenue son assistante un peu par hasard. Elle l’avait rencontré le jour où elle était venue frapper à la porte de son bureau, désespérée, le décès de sa mère l’ayant contrainte à abandonner ses études par manque de moyens financiers. Stephen avait très vite reconnu ses dons incontestables et lui avait redonné confiance en soi. Depuis lors, le prestigieux traiteur lui répétait jour après jour à quel point ses dons artistiques lui étaient précieux. Elle avait le chic pour transformer le quotidien en quelque chose d’extraordinaire, talent qui avait contribué à asseoir sa réputation, de même que le travail de fourmi qu’elle accomplissait en coulisses. Il tenait à elle au point de la laisser libre d’organiser son emploi du temps et de définir ses horaires en fonction de son fils – pour cela, elle lui vouait une profonde reconnaissance.

L’esprit en ébullition, Mélissa ne prêta aucune attention à la magnificence des salles qu’elle franchissait sur les talons de son guide à travers d’immenses galeries de marbre. Elle n’accorda pas un regard aux tableaux qui ornaient les murs, ni aux statues des dieux et déesses antiques baignées de lumière. Ben et la nouvelle vie qui l’attendait occupaient toutes ses pensées. Très bientôt, il aurait enfin un papa qu’il apprendrait à connaître et à aimer. Quelqu’un qui enrichirait sa jeune existence de toutes les manières possibles.

Le valet fit halte et frappa à une porte monumentale richement décorée.

Un « si » laconique retentit à l’intérieur. Mélissa eut à peine le temps de reconnaître la voix rauque et sexy – il parlait couramment l’italien et le grec, se rappela-t-elle – que déjà le double battant s’ouvrait. Elle s’avança en tremblant de la tête aux pieds. Elle n’allait tout de même pas flancher alors qu’elle était si près du but ! Elle devait se ressaisir d’urgence.

C’est alors qu’elle le vit.

Assis à son bureau, aussi immobile qu’une statue – on l’aurait dit sculpté dans un bloc de granit sombre – il examinait une liasse de papiers étalée devant lui avec une intense concentration, totalement indifférent à sa présence.

Elle resta plantée là, promenant son regard sur sa brillante chevelure de jais, sa carrure athlétique, et sentit les battements de son cœur s’accélérer. Il avait beau être né pour régner et brasser des millions, pour elle, il incarnait la perfection faite homme, et si elle devait se fier aux apparences rien n’avait apparemment changé.

Il leva soudain la tête et, quand leurs regards se croisèrent, elle sentit son estomac chavirer et l’aiguillon du désir lui déchirer le cœur. Quelle femme n’aurait-elle pas été ébranlée jusqu’au plus profond d’elle-même en revoyant un ex-amant dont elle avait porté l’enfant pendant neuf longs mois ? Il n’avait cessé d’occuper ses pensées, même s’il ne s’était pas donné la peine de garder le contact avec elle. Dire que près de deux années s’étaient écoulées depuis leur dernière rencontre ! songea-t-elle, le cerveau en ébullition.

Elle se perdit dans les yeux couleur d’ambre, frangés de longs cils noirs qui semblaient la transpercer, admira ses traits altiers, son corps musclé et délié, sanglé dans l’uniforme. Carlo… C’était bien lui, et en même temps il avait quelque chose de différent. Il avait l’air plus sombre, plus dur et austère que dans son souvenir. Elle déglutit avec peine. Installé dans les ors de la monarchie, il était vraiment impérial et… totalement inaccessible.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Mogo26 2019-03-05T22:29:49+01:00
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Une histoire assez passable. Je n’ai pas beaucoup accroché.

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Date de sortie

Le secret d'une nuit

  • France : 2011-12-01 - Poche (Français)

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