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Extrait

Extrait ajouté par Chaton007 2019-05-13T16:37:45+02:00

« Le petit monstre est assis sur une chaise, sur le pont. Il gigote comme un asticot, même s’il n’ose pas descendre de peur de subir mon courroux. Iollan est assis sur le bastingage et mange un fruit en souriant. Il a l’air follement amusé.

– Iollan ! Dis-lui qu’il faut pas qu’elle me coupe les cheveux !

Le prince approuve avec emphase.

– Lomé, il ne faut pas que tu lui coupes les cheveux.

Les soldats présents se mettent à rire sous cape, Cassio compris. Même si nous ne nous parlons plus beaucoup depuis le retour de Iollan, ça ne nous empêche pas de nous chamailler dès que l’occasion se présente.

Le seul soldat ici qui semble vouloir prendre ma défense envers et contre tous, c’est Vanério. Il me fait penser à un brave saint-bernard protégeant un petit chaton caractériel. J’ignore pourquoi il vole systématiquement à mon secours, en revanche je sens que c’est avec une sincérité absolue.

Je le surprends d’ailleurs à donner un coup de coude à Cassio d’un air réprobateur.

Je suis assez tentée de pousser le prince par-dessus bord, mais il saute sur le pont et s’approche de moi en secouant la tête, réduisant mes fantasmes à néant.

– Tu as déjà coupé les cheveux à quelqu’un ?

– Nan. Mais il faut une première fois à tout, pas vrai ?

Je m’approche de lui et lui chuchote à l’oreille, mécontente :

– Il a des nœuds dans les nœuds et j’ose espérer que c’est ça qui lui crée des démangeaisons, si tu vois ce que je veux dire. Il faut qu’on lui ratiboise la crinière.

Le prince me prend la lame des mains et me fait signe de m’éloigner.

– Tu n’as visiblement aucune expérience avec les enfants, me murmure-t-il avec espièglerie. Laisse faire les professionnels.

Je lui cède ma place. 

– Après toi.

Iollan s’accroupit devant Naoli, qui boude toujours, et pose une main sur son épaule, l’air désolé.

– Naoli, je suis navré.

Le petit lève les yeux, intrigué.

– Pourquoi tu es navré ?

Iollan secoue la tête, feignant la tristesse et la résignation.

– Eh bien parce que tu ne veux pas qu’on te coupe les cheveux, et je peux le comprendre. Mais tu as des spantax, mon grand. Ce sont des parasites qui courent sur ton cuir chevelu.

Le morveux hausse les épaules.

– Et alors ? C’est pas grave !

– Hélas, si. Les spantax boivent le sang pour survivre. Et tu en as beaucoup, beaucoup. Ils vont sucer ton sang jusqu’à ce que tu n’en aies plus et que tu meures. Après, ils aspireront ton cerveau.

Je vois Naoli devenir blanc comme un linge. Je suis profondément outrée de voir Iollan lui mentir comme un arracheur de dents, même si je dois avouer que sa méthode semble efficace. Naoli ouvre de grands yeux désespérés.

– Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?

Iollan hausse les épaules.

– La seule solution, c’est de te couper les cheveux et de te frictionner la tête avec de l’eau salée, mais comme tu ne veux absolument pas qu’on le fasse… Dis-moi, quand tu seras mort, est-ce que tu préfères qu’on te jette à la mer ou qu’on t’enterre dans le désert ?

Naoli se jette dans les bras de Iollan en hurlant.

– Coupe-moi les cheveux ! Vite ! Vite ! Coupe ! Sinon ils vont me sucer le cerveau !

Je me dis que nous ne sommes qu’une bande de psychopathes cruels qui devrions être interdits de garde d’enfant, mais je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. »

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