Commentaire de ileanamaboitedepandore

Au bout du quatrième tome, il est difficile d’écrire une chronique sans spoiler et sans se répéter. Je vais néanmoins essayer, pour faire honneur à cet avant-dernier opus de la saga Le Secret du Faucon et vous donner envie, si ce n’est pas encore le cas, de la découvrir ! D’autant que je viens d’apprendre que le premier volet est en promotion tout le mois de juillet ! ;-)

Si l’ambiance du troisième tome s’assombrissait carrément, celle du quatrième s’amuse au yo-yo. Ascenseur émotionnel garanti entre l’espoir (que les chevaliers de l’Ordre embrassent la cause de Cyrielle ; que Godefroy embrasse Cyrielle ; qu’Anselme éprouve l’embrassade de la personne qui fait battre son cœur dont on reçoit confirmation de l’identité…) et les deuils, terribles, que subit notre héroïne. La mort rôde et frappe. Les temps calmes alternent donc avec des paragraphes très difficiles, qui mettent en relief la perfidie sans fond des ennemis de la jeune femme.

Les révélations concernant le passé de Godefroy et Amessan sont également insupportables. Les scènes de vengeance, la réputation sanguinaire du guerrier, ses choix… tout fait sens et s’éclaire sous un jour nouveau. Le dénouement approche et cet opus-ci nous y prépare sans conteste.

Et puis la douceur s’invite au gré des chapitres, notamment grâce à l’apparition de deux nouveaux personnages féminins. La force de la sororité se dévoile alors dans toute sa profondeur. Cela soulage Cyrielle et permet au lecteur de souffler un peu ! Car les scènes s’enchaînent assez rapidement, tout en gardant leur cohérence, bien sûr ! Mais le rythme reste parfois précipité, avec de fameux retournements de situation.

Côté bienveillance, toujours, vous aurez donc compris que l’équipe s’agrandit, bien que l’histoire demeure centrée sur le noyau dur du groupe. Beaucoup plus axée romance, ce quatrième opus m’a fait ressentir de beaux soubresauts du cœur. Rien n’est facile quand la soif de vengeance dicte la vie depuis des années et pourtant… l’amour réserve bien des surprises ! La fin, où ces deux sentiments si puissants s’entremêlent, est d’ailleurs grandiose. C’est bien simple, je me suis retrouvée crispée sur ma liseuse, à me jurer de ne pas lire le cinquième tome en fonction de la tournure de certains évènements ! Frissons d’émotions garantis !

Le tout s’avère bien entendu brillamment servi par la plume fluide d’AD Martel. La justesse de ses mots n’a pas fini de m’embarquer… J’ai d’ailleurs excessivement hâte le cinquième (et dernier) tome, qui devrait paraître dans l’été.

À découvrir absolument !