Le Secrétaire italien

A la demande des héritiers de Conan Doyle, Caleb Carr a imaginé une nouvelle aventure de Sherlock Holmes : un bel hommage au célèbre détective.

Holmes reçoit un télégramme de son frère Mycroft qui lui demande de l'aide car il craint pour la vie de la reine Victoria.

Deux de ses serviteurs ont été tués de plus de cinquante coups de poignard, comme le secrétaire italien de Marie Stuart, assassiné trois siècles plus tôt.

Nous suivons nos deux héros sur la piste du ou des assassins.

Je vous le recommande chaudement ce livre (surtout si vous êtes un(e) fan de Sherlock Homes), ainsi que "Une affaire de sang" par Bonnie Macbird, "Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur" par Ellery Queen, et "Mycroft Holmes" par Kareem Abdul-Jabbar et Anna Waterhouse.

Si l’énigme policière tient la route, l’auteur ne perd pas de temps pour en révéler les tenants et les aboutissants, en profitant ainsi pour consacrer le dernier tier de son roman à mettre en scène la capture des criminels. Les personnages de Watson et de Holmes reprit par l’auteur sont assez grossièrement esquissé, mais après tout, tout le monde les connait, l’auteur semble donc se consacrer aux indices, au fantôme hantant un château écossais et à une enquête rondement menée mais bon le livre n’est pas très gros.

Grand fan de Sherlock Holmes, j'ai beaucoup aimé l'aliéniste de Caleb Carr, mais j'ai été plutôt déçu par ce roman. Pas vraiment de curiosité, pas de mise en avant des talents de Sherlock Holmes. Je l'ai trouvé un peu plat.

Cela reste une aventure de Sherlock :)

C'était avec joie que j'avais découvert ce livre avec Holmes chez Belgique Loisirs. C'était aussi avec plaisir que je l'avais emmené avec moi, durant mes vacances de juin 2006.

Oui, c'était...

Je fus mitigée au sortir de ma lecture.

Carr respecte les personnages de Doyle, sur ce point, rien à redire. Les références aux autres enquêtes sont nombreuses, le frère de Sherlock, Mycroft, est présent aussi, le 221b Baker Street aussi,... Bref, tous les détails canoniques sont là et cela a ravi la fan que je suis !

L'atmosphère de l'Écosse et son ambiance particulière : Carr fait de l'excellent travail. Qu'il s'agisse de la justesse des descriptions de l'Écosse, du souci de respect de l'Histoire, ou du climat fantastique dans lequel baigne cette aventure (on repense bien sûr au roman le Chien des Baskervilles), tout est nickel.

Mais là où tout est niqué, c'est que l'approche historique prenne trop souvent le pas sur l'intrigue ! Je n'ai pas acheté ce livre pour me prendre tous les détails historiques en long et en large. C'est un polar et si je voulais de l'Histoire brute de décoffrage, il me suffisait d'acheter un livre qui me parlait de tout cela.

L'auteur aurait pu sabrer dans le gras de l'Histoire qui n'était pas nécessaire et rendait le tout indigeste. Place à l'intrigue, merde !

Ah oui, puisque l'on parle de cette intrigue, je vous dirai que, au final, elle était un peu décevante.

Fort, fort, décevante... de plus, Holmes n'est pas assez mis en avance, comme dans "le chien des Baskerville". J'adore Watson, mais please, je veux Sherlock Holmes aussi ? Pourquoi cet ostracisme ?

Carr aurait-il voulu faire comme Doyle, quand il écrivit et publia "le chien des Baskerville" (pour une enquête antérieure au "Dernier problème") en 1901-1902 et, fâché de devoir reprendre son personnage (fallait des sous sous à Doyle) qu'il avait fait choir dans les chutes de Reichenbach, l'utilisa peu, manquant même de le remplacer par Watson uniquement ?

A méditer...

Caleb Carr a réussi à rendre crédible cette nouvelle histoire de Sherlock, on a aucun mal à imaginer qu'elle aurait pu être écrite par Sir Conan Doyle lui-même...L'intrigue est intéressante, de même que les personnages et le contexte historique ajoute un petit plus. Plaisir également de retrouver ce cher Mycroft, fidèle à lui-même, et l'éternelle rivalité entre les deux frères...

Comme d'autres booknautes, j'ai ressenti une déception avec ce livre, après avoir lu l'Aliéniste, l'Ange des ténèbres, et le Diable blanc. Pourtant, tous les quatre ont bénéficié du même traducteur, Jacques Martinache.

J'ai tendance à penser que la référence à Conan Doyle brouille la lecture (ou qu'elle a trop contraint l'écriture?), mais aussi que la fluidité de l'intrigue laisse à désirer.

Une bonne enquête, de bons personnages, mais j'ai LARGEMENT préféré l'Aliéniste et l'Ange des ténébres

Comme Zoya, j'ai bien aimé ce livre, mais je n'ai pas accroché complètement. Je suis incapable de définir ce qui m'a manqué. Je me suis sentie en dehors de l'action.

J'ai bien aimé dans l'ensemble mais il m'a manqué un petit quelque chose pour que j'accroche vraiment. Les personnages de Holmes et Watson sont toujous aussi sympas et l'histoire très bien écrite.