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Liste des extraits

Le ciel était totalement noir, et l'immobilité de l'air lourd annonçait l'orage. Un éclair aveuglant roussit soudain les nuages. La foudre ramifiée frappa les collines à l'est. Pendant un instant éblouissant, les guetteurs des murs virent tout l'espace qui les séparait du Fossé éclairé d'une lumière blanche : il bouillonnait et fourmillait de formes noires, les unes larges et trapues, les autres grandes et sinistres, avec de hauts casques et des boucliers noirs. Des centaines et des centaines se déversaient au bord du Fossé et à travers la brèche. la marée sombre montait jusqu'au murs, d'escarpement en escarpement. Le tonnerre roulait dans la vallée. Une pluie cinglante se mit à tomber.

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Un jour viendra pour le courage sans gloire.

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- Les miens sont venus du Nord il y a très longtemps, dit Théoden. Mais je ne veux pas vous tromper : nous ne connaissons aucune histoire sur les Hobbits. Tout ce que l'on raconte chez nous, c'est que très loin, au-delà de maintes collines et rivières, vivent les Semi-Hommes qui demeurent dans des trous des dunes de sable. [...] Mais il semble qu'il y en ait davantage à dire.

- En effet, seigneur, dit Merry.

- Pour commencer, reprit Théoden, je n'avais pas entendu dire qu'ils soufflaient de la fumée par la bouche.

- Cela n'a rien d'étonnant, répondit Merry, car c'est un art que nous ne pratiquons que depuis quelques générations. Ce fut Tobold Sonnecor, de Longoulet dans le Quartier sud, qui le premier fit pousser la véritable herbe à pipe dans ses jardins, vers l'an 1070 selon notre compte. A quel âge le Vieux Tobie découvrit la plante...

- Vous ne connaissez pas le danger où vous êtes, Théoden, dit Gandalf, en s'interposant. Ces Hobbits peuvent se tenir au bord de la ruine et discuter des plaisirs de la table ou des petits faits de leurs pères, grands-pères et arrière-grands-pères ou petits cousins au neuvième degré, pour peu que vous les encouragiez par une patience indue.

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Pour ma part, dit Faramir, j'aimerais voir l'Arbre Blanc fleurir de nouveaux dans les cours des rois, revenir la Couronne d'Argent et Minas Tirith en paix; Minas Arnor de nouveau telle qu'autrefois, emplie de lumière, haute et belle, comme une reine au milieu d'autres reines; non la maitresse de nombreux esclaves, non, fut-ce meme la maitresse bienveillante d'esclaves volontaires. La guerre doit être, tant que nous défendons nos vie contre un destructeur qui nous dévorerait tous; mais je n'aime pas le glaive luisant pour son acuité, ni la flèche pour sa rapidité, ni le guerrier pour sa gloire. J'aime seulement ce qu'ils défendent : la cité des Hommes de Numenor, et je voudrais qu'on l'aime pour ses souvenirs, pour son ancienneté, pour sa beauté et pour sa présente sagesse. Non crainte, sinon comme les hommes respectent la dignité d'un homme âgé et sage.

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Il se tut un moment, réfléchissant. Gollum restait étendu immobile, mais il cessa de geindre. Sam abaissait toujours sur lui des regards menaçants.

Frodon crut alors entendre, tout à fait distinctes mais très lointaines, des voix venues du passé:

"Quelle pitié que Bilbon n'ait pas poignardé cette vile créature, quand il en avait une chance!

"Pitié? C'est la Pitié qui a retenu sa main. La Pitié et la Miséricorde: ne pas frapper sans nécessité.

"Je n'éprouve aucune pitié pour Gollum. Il mérite la mort.

"Mérite la mort! Je crois bien. Nombreux sont ceux qui vivent e qui méritent la mort. Et d'aucuns meurent qui méritent la vie. Pouvez-vous la leur donner? Alors ne soyez pas trop ardent à donner la mort au nom de la justice, craignant pour votre propre sécurité. Même les sages ne peuvent voir toutes les fins.

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"Je vous couperais la tête, barbe comprise, maître Nain, si elle ne se trouvait pas si près du sol", dit Eomer.

Nouvelle traduction par Daniel Lauzon.

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Le départ de Boromir

Aragorn se hâta vers le haut de la colline. Parfois, il se baissait jusqu’à

terre. Les Hobbits ont le pas léger, et leurs empreintes ne sont pas faciles à lire, même pour un Coureur ; mais un ruisseau traversait le sentier non loin du sommet, et dans la terre détrempée, il vit ce qu’il cherchait.

«J’ai bien interprété les signes, se dit-il. Frodo a couru jusqu’en haut.

Je me demande ce qu’il y a vu… Mais il est revenu par le même chemin, et il est redescendu.»

Aragorn hésita. Il souhaitait lui-même monter jusqu’au haut siège, espérant y voir quelque chose pour le guider dans ses questionnements ;

mais le temps pressait. Soudain, il s’élança en avant et courut jusqu’au sommet, traversant les grandes dalles et gravissant l’escalier. Puis il prit place sur le haut siège et regarda alentour. Mais le soleil semblait obscurci, le monde lointain et flou. Il fit le tour du Nord au Nord et ne vit rien que les collines éloignées – à moins qu’il n’ait discerné, haut dans les airs, encore un oiseau semblable à un aigle qui descendait lentement vers la terre en décrivant de grands cercles.

Alors même qu’il regardait, son oreille fine perçut des sons qui montaient des terres boisées en contrebas, du côté ouest du Fleuve. Il se raidit. C’étaient des cris, et parmi ceux-ci, à sa grande horreur, se distinguaient les voix éraillées d’une troupe d’Orques. Puis soudain, un grand cor à la voix profonde sonna d’un puissant appel : ses retentissants

échos frappèrent les collines et résonnèrent dans les creux, s’élevant tel un grand hurlement au-dessus du rugissement des chutes.

«Le cor de Boromir ! s’écria-t-il. Il est aux abois !» Aragorn descendit l’escalier quatre à quatre et se précipita en avant, bondissant dans le sentier. «Hélas ! Le mauvais sort s’acharne sur moi aujourd’hui, et tout ce que j’entreprends tourne mal. Où est Sam ?»

Tandis qu’il courait, les cris augmentaient, mais la sonnerie du cor se faisait à la fois plus faible et plus désespérée. Une grande clameur

16

LE SEIGNEUR DES ANNEAUX s’éleva chez les Orques, stridente et féroce, et le cor cessa soudain d’appeler. Aragorn dévala la dernière pente, mais avant qu’il ne soit arrivé au pied de la colline, les sons moururent peu à peu ; et comme il tournait à gauche et courait pour les rattraper, ils s’éloignèrent, jusqu’à

ce qu’enfin il ne les entendît plus. Tirant sa brillante épée, il fonça à

travers les arbres, criant : Elendil ! Elendil !

(pour plus d'extraits : http://www.tolkiendil.com/_media/tolkien/biblio/excerpt_dt.pdf )

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« Presque eu l'impression d'aimer la Forêt ! Voilà qui est bien ! C'est singulièrement bon de votre part, dit une voix étrange. Retournez-vous, que je regarde un peu vos visages. J'ai presque l'impression que vous m'êtes tous les deux antipathiques, mais pas de jugements hâtifs. Retournez-vous ! »

Sylvebarbe (traduction de Francis Ledoux).

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Ils tournèrent alors le regard vers la voûte d’entrée et les portes abattues. Ils virent là, tout à côté, un grand tas de décombres, et tout à coup ils aperçurent, tranquillement étendus dessus, deux petits personnages, vêtus de gris, à peine visibles parmi les pierres. Des bouteilles, des bols et des écuelles se trouvaient à côté d’eux, comme s’ils venaient de faire un bon repas après lequel ils se reposaient de leurs peines. L’un semblait dormir, l’autre était appuyé contre un rocher brisé, jambes croisées et mains derrière la tête, et il lançait de sa bouche de longs rubans et des petits ronds de légère fumée bleue.

 

Théoden, Eomer et tous ses hommes les observèrent un moment avec étonnement. Au milieu de toute cette ruine de l’Isengard, c’était pour eux la plus étrange des visions. Mais avant que le roi ne pût parler, le petit personnage qui soufflait la fumée s’aperçut tout d’un coup de leur présence, tandis qu’ils se tenaient là silencieux à la limite de la brume. Il se dressa vivement sur ses pieds. Ce semblait être un jeune homme, tout au moins en avait-il l’apparence, bien qu’il ne dépassât pas la moitié de la taille d’un homme, sa tête, aux cheveux bruns bouclés, était découverte, mais il était vêtu d’un manteau taché par les voyages de même teinte et de même forme que ceux que portaient les compagnons de Gandalf lors de leur chevauchée vers Edoras. Il s’inclina très bas, la main sur la poitrine. Puis il se tourna vers Eomer et le roi, sans paraître prêter aucune attention au magicien et à ses amis.

— Bienvenue, messeigneurs, à l’Isengard ! dit-il. Nous sommes les gardiens de la porte. Je m’appelle Meriadoc, fils de Saradoc, et mon compagnon - qui est malheureusement accablé de fatigue (là-dessus, il donna à l’autre un coup de pieds) - est Peregrïn, fils de Paladin, de la maison de Touque. Notre demeure est loin dans le Nord. Le Seigneur Saroumane est à l’intérieur, mais pour le moment, il est enfermé avec une certaine Langue de Serpent, sans quoi il serait sans nul doute venu accueillir de si honorables hôtes. 

— Sans nul doute ! dit Gandalf, riant. Et est ce Saroumane qui vous a ordonné de garder ses portes délabrées et de guetter l’arrivée d’hôtes, quand votre attention pourrait se détourner du boire et manger ? 

— Non, mon bon monsieur, cette question lui a échappé, répondit gravement Merry. Il a été extrêmement occupé. Nos ordres sont venus de Sylvebarbe, qui a repris la direction de l’Isengard. Il m’a ordonné d’accueillir le Seigneur de Rohan avec des paroles qui conviennent. J’ai fait de mon mieux. 

— Et vos compagnons ? Et Legolas et moi ? s’écria Gimli, incapable de se contenir plus longtemps. Espèces de coquins, lâcheurs aux pieds et à la caboche laineuse ! Une belle chasse dans laquelle vous nous avez entraînés ! Deux cents lieues, par marais et forêts, en affrontant les combats et la mort, pour vous secourir ! Tout cela pour vous trouver là à banqueter et à vous délasser et à fumer ! Fumer ! Où avez-vous trouvé l’herbe, scélérats ? Par le marteau et les tenailles ! Je suis tellement déchiré entre la rage et la joie que ce sera pur miracle si je n’éclate pas ! 

— Tu parles pour moi, Gimli, dit Legolas, riant. Encore que j’aimerais mieux savoir où ils ont trouvé le vin. 

— Il est une chose que vous n’avez pas trouvée au cours de votre chasse, c’est un esprit un peu plus vif, dit Pippin, ouvrant un œil. Comme ça, vous nous trouvez assis sur un champ de victoire, au milieu du butin d’armées, et vous vous demandez comment nous nous sommes procuré quelques réconforts bien gagnés ! 

— Bien gagnés ? dit Gimli. Voilà ce que je ne saurais croire ! 

Les Cavaliers rirent.

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p.82

"Eh bien, Hrum, répondit la voix; enfin je suis un Ent, ou c'est ainsi qu'on me nomme. Oui, Ent c'est le mot. L'Ent que je suis, pour ainsi dire, dans votre façon de vous exprimer."

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