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Liste des extraits

Extrait ajouté par anonyme 2012-10-26T17:51:38+02:00

Les nazis avaient décrété que le samedi 1er avril 1933 serait une journée de boycott des entreprises juives. Lloyd et Ethel se promenèrent dans les rues de Berlin, incrédules.

Ethel prenait des notes pour son livre.

L'étoile de David avait été peinte sur les vitrines des boutiques appartenant à des Juifs. Des chemises brunes se tenaient à la porte des magasins juifs, intimidant les acheteurs potentiels, tandis que des détachements de SA interdisaient l'accès aux études d'avocats et aux cabinets de médecins juifs.

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Extrait ajouté par Marie-A 2021-03-29T20:46:08+02:00

Ils brandissaient tous des drapeaux de l'Union Jack. Pourquoi, se demanda Lloyd, ceux qui s'acharnaient à détruire tout ce qu'il y avait de bon dans leur pays étaient-ils les plus prompts à brandir le drapeau national ?

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Extrait ajouté par Lolachou 2021-04-16T18:44:22+02:00

-Mme Hermandez vous venez de prononcer le mot de "tragédie". Ma fiancée Joanne est morte dans mes bras à Pearl Harbor. Mon frère Chuck à été fauché par une mitrailleuse sur la plage de Bougainville. Le jour J, j'ai envoyé quatre jeunes américains à la mort pour prendre un pont dans un trou perdu de Normandie. Je sais ce que c'est qu'une tragédie, madame, croyez-moi, et ça n'a rien avoir avec une rupture de fiançailles

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Extrait ajouté par Lolachou 2021-04-16T18:36:33+02:00

- L'avenir nous prouvera une fois de plus que le furer avait raison

- Bien sur, eric

-Il ne s'est encore jamais trompé !

- Un homme qui croyait pouvoir voler sauta d'un immeuble de dix étages. Au cours de sa chute, alors qu'il passait devant le cinquième étage en battant vainement des bras on l'entendait s'exclamer : "Jusqu'ici, tout va bien"

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Extrait ajouté par Alyer 2023-10-12T11:32:23+02:00

Le premier point à l’ordre du jour de l’après-midi devait être la loi sur les pleins pouvoirs, qui permettrait au gouvernement d’Hitler d’adopter des mesures législatives sans avoir à les faire approuver par le Reichstag.

Cette loi ferait d’Hitler un dictateur. La répression, l’intimidation, la violence, la torture et le meurtre qui s’étaient imposés en Allemagne depuis plusieurs semaines prendraient un caractère définitif. C’était une perpective intolérable, impensable.

Lloyd n’imaginait pas qu’un Parlement au monde pût voter une loi pareille. Cela revenait à abdiquer tout pouvoir. Un vrai suicide politique.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-10-12T11:21:34+02:00

Quatre jours plus tard, Erik von Ulrich rentra chez lui en uniforme de la Hitlerjugend, la Jeunesse hitlerienne.

Il était fier comme Artaban.

Il portait une Chemise brune exactement du même modèle que celles des membres des Sections d’assaut, avec plusieurs écussons et un brassard orné d’une croix gammée. Il était également un soldat, un patriote, voué au service de son pays. Enfin, il faisait partie du groupe.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-10-12T11:15:40+02:00

Deux Mercedes noires s’arrêtèrent dans un crissement de pneus au moment même où les policiers installaient le cordon de sécurité. Lloyd observa la scène avec intérêt. Un homme portant un imperméable de couleur claire et un chapeau mou noir sortit d’un bond de la deuxième voiture. A la petite moustache qu’il avait sous le nez, Lloyd reconnut le nouveau chancelier Adolf Hitler.

Hitler était suivi d’un homme de plus haute taille, en uniforme noir de la Schutzstffel, la SS, sa garde du corps personnelle. Le chef de la Propagande, Joseph Goebbels, un antisémite notoire, fermait la marche en claudiquant. Lloyd les identifia grâce aux photos qu’il avait vues dans la presse. Il était tellement fasciné de les avoir sous les yeux en chair et en os qu’il en oublia l’horreur que ces hommes lui inspiraient.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-10-12T11:06:37+02:00

Il prit une douche, retint sa tenue de ville et gagna un bar ouvrier, où il commanda une bière pression et s’assit à une table pour écrire à sa demi-sœur, Millie, et lui raconter l’incident des Chemises brunes. Millie l’avait envié de pouvoir faire ce voyage avec leur mère, et il lui avait promis de lui envoyer un véritable journal de bord.

Lloyd avait été profondément ébranlé par l’échauffourée à laquelle il avait assisté le matin même. La politique faisait partie de sa vie quotidienne : sa mère avait été députée, son père était conseiller d’arrondissement à Londres et lui-même était président de la section londonienne de la Labour League of Youth, la jeunesse travailliste. Mais jusqu’à ce jour, il n’avait connu que les débats et les scrutins. Jamais encore il n’avait vu un bureau saccagé par des voyous en uniforme sous les yeux de policiers complaisants. C’était une forme brutale de politique, qui l’avait choqué.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-10-12T10:58:22+02:00

Carla prit soudain conscience que deux personnes se tenaient près d’elle. Elle leva les yeux sur une très jolie femme qui devait avoir à peu près l’âge de Mutter, et dont le visage respirait l’autorité. Carla la connaissait, mais n’aurait pas su dire où elle l’avait déjà rencontrée. Elle était accompagnée d’un homme assez jeune pour être son fils. Il était mince, pas très grand, et ressemblait à un acteur de cinéma. Il avait un visage remarquablement séduisant, qui aurait presque été trop harmonieux sans son nez aplati et déformé. Les deux nouveaux venus avaient l’air abasourdis, et le jeune homme était pâle de colère.

La femme prit la parole la première, en anglais. << Bonjour, Maud, dit-elle d’une voix qui parut vaguement familière à Carla. Ne me dites pas que vous ne me reconnaissez pas ! Je suis Eth Leckwith, et voici Lloyd. >>

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Extrait ajouté par Alyer 2023-10-12T10:49:16+02:00

Lloyd Williams trouva à Berlin un club de boxe où il pouvait venir s’entraîner une heure par jour pour quelques pièces. Il était situé dans le quartier ouvrier de Wedding, au nord du centre-ville. Lloyd travailla avec des massues de gymnastique, des médecine-balls, la corde à sauter et le sac de sable avant de mettre un casque et d’enchaîner cinq rounds sur le ring. Le responsable du club lui trouva un sparring-partner, un Allemand de son âge et de sa catégorie - Lloyd était poids welter. L’Allemand avait un joli coup droit rapide et imprévisible, et toucha Lloyd plusieurs fois avant que celui-ci ne lui envoie un crochet du gauche qui le mit au tapis.

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