Ajouter un extrait
Liste des extraits
Il y eut Eru, le Premier, qu'en Arda on appelle Ilùvatar ; il créa d'abord les Ainur, les Bénis, qu'il engendra de sa pensée, et ceux-là furent avec lui avant que nulle chose ne fût créée. Et il leur parla, leur proposa des thèmes musicaux, ils chantèrent devant lui et il en fut heureux. Un long temps s'écoula où ils chantèrent chacun seul, ou à quelques-uns, pendant que les autres écoutaient, car chacun ne comprenait que cette part de l'esprit d'Ilùvatar d'où lui-même était issu, et le sentiment de leur ressemblance mit longtemps à venir. Pourtant une meilleure compréhension leur vint à mesure qu'ils écoutaient et les fit croître en accord et en harmonie.
Et il fut un jour où Ilùvatar fit rassembler tous les Ainur pour leur soumettre un thème magnifique qui leur dévoilait des choses plus grandes et plus merveilleuses qu'il ne leur avait encore révélé.
Afficher en entierAinsi mourut Fingolfin, Grand roi des Noldor, le plus fier et le plus vaillant des anciens Roi des Elfes. Les Orcs ne se vantèrent point de ce duel aux portes d'Angband et les elfes ne l'ont pas mis dans leur chants, car leur tristesse était trop profonde. Pourtant le récit en a été conservé : Thorondor le Roi des Aigles, en porta la nouvelle à Gondolin et à la lointaine Hithlum.
Morgoth prit le corps du roi des elfes, l'écrasa et voulut le jeter aux loups, mais Thorondor descendit en hâte de son aire, la-haut sur les sommets des Crissaegrim, plongea sur Morgoth et lui déchira le visage. Les ailes du roi des aigles faisaient le bruit des orages de Manwë, il saisit le corps dans ses serres puissantes et s'élança au-dessus des flèches des orcs, emportant Fingolfin. Il le déposa sur un pic montagneux qui fermait le nord la vallée secrète de Gondolin et là Turgon vint construire un tombeau de pierre pour son père. Plus jamais un orc n'osa passer près de cette tombe ou même s'en approcher jusqu'à ce que Gondolin s'effondrat et que la trahison revint a nouveau parmi ses habitants. Depuis ce jour, Morgoth marcha plus que sur un pied, la souffrance de ses blessures ne fut jamais guérie, non plus que la balafre par Thorondor.
Afficher en entierTu dis vrai, répondit Morgoth. Je suis l’Ancien Roi : Melkor, le premier et le plus puissant des Valar, qui fut avant que le monde ne fut,, et qui fit le monde. L’ombre de mon dessin se projette sur Arda, et tout ce qui s’y trouve se soumet lentement et sûrement à mon vouloir. Mais sur tous ceux qui te sont chers, ma pensée pèsera comme un sombre brouillard fatidique, et elle les plongera dans les ténèbres et la désespérance. Partout où ils iront le mal règnera. Dès qu’ils parleront, leurs paroles seront de mauvais conseil. Tout ce qu’ils feront se retournera contre eux. Ils mourront sans espoir, maudissant et la vie et la mort
Afficher en entierIl arriva, un jour avant la venue du printemps, que Lùthien dansait sur une colline verdoyante, et qu'elle se mit soudain à chanter d'une voix haute et claire, un chant qui vous perçait le cœur comme celui de l'alouette quand il s'élève des portes de la nuit pour lancer sa mélodie vers les étoiles mourantes, voyant déjà le soleil derrière les murailles du monde. Et le chant de Lùthien défit les liens de l'hiver, libéra les eaux gelées qui se mirent à bruire, et des fleurs naquirent de la terre glacée là où s'étaient posés ses pas.
Afficher en entierSi la source qui jaillit au soleil est pleine de gaieté, elle prend naissance dans des puits de douleur qui plongent jusqu'aux fondations de la Terre.
Afficher en entierIl y eut Eru, le Premier, qu'en Arda on appelle Illuvatar ; il créa d'abord les Ainur, les Bénis, qu'il engendra de sa pensée, et ceux-là furent avec lui avant que nulle chose ne fût créée. Et il leur parla, leur proposa des thèmes musicaux, ils chantèrent devant lui et il en fut heureux. Un long temps s'écoula où ils chantèrent chacun seul, ou à quelques-uns, pendant que les autres écoutaient, car chacun ne comprenait que cette part de l'esprit d'Illuvatar d'où lui-même était issu, et le sentiment de leur ressemblance mit longtemps à venir. Pourtant une meilleure compréhension leur vint à mesure qu'ils écoutaient et les fit croître en accord et en harmonie.
Afficher en entierAinsi Melkor quitta Valinor et pendant un temps la lumière des Arbres fut sans ombre et revint baigner le pays d’Aman. Mais les Valar cherchèrent en vain des traces de leur ennemi, et, comme un nuage lointain qu’un vent calme et glacé porte sans cesse plus haut, un doute maintenant venait ternir la joie des habitants d’Aman, la peur d’un mal inconnu qui pourrait un jour s’abattre sur eux.
Afficher en entierLa Lumière des Arbres s’est éteinte, et ne subsiste plus que dans les Silmarils de Fëanor. Quelle prévoyance fut la sienne ! Même pour ceux que l’on compte parmi les plus puissants sous Ilúvatar, il est une œuvre qu’ils accompliront une fois, et une fois seulement.
Afficher en entierMais ils obéirent au jugement de Manwë ; car qui entend défendre l’autorité contre la rébellion ne doit lui-même se rebeller.
Afficher en entierLes Eldar racontent que les Hommes vinrent au monde au temps de l'Ombre de Morgoth et qu'ils tombèrent bien vite sous sa coupe. Il envoya des émissaires parmi eux et ils écoutèrent leurs discours perfides et malfaisants et ils adorèrent les Ténèbres tout en les craignant. Mais il y en eut pour se détourner du mal, quitter le pays de leurs pères et s'en aller vers l'ouest, ayant eu vent qu'il y avait là-bas une lumière que l'Ombre ne pourrait amoindrir. Les serviteurs de Morgoth les poursuivent de leur haine et la route fut longue et dure, mais arrivèrent enfin sur les terres qui bordent la mer et pénétrèrent à Beleriand aux jours de la Guerre des Joyaux. Ils furent nommés les Edain en langue sindarine, devinrent amis et alliés dans Eldar et accomplirent des exploits audacieux dans la guerre contre Morgoth
Afficher en entier