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Extrait ajouté par Whale 2020-02-22T17:43:25+01:00

En tant que zoologue, je ne suis pas en mesure de discuter des "particularités" sexuelles du point de vue habituel du moraliste. Je puis tout au plus me référer à une moralité biologique en termes de réussite et d'échec de copulation. Si certains types de conduite sexuelle gênent le succès de la reproduction, alors on peut sans hésiter les qualifier de biologiquement malsains. Des groupent comme en constituent les moines, les religieuses, les vieilles filles et les célibataires endurcis ainsi que les homosexuels invétérés sont tous, du point de vue de la reproduction, aberrants. La société les a élevés, mais, comme on dit, ils n'ont pas renvoyé l'ascenseur. Il faudrait toutefois se rendre compte aussi qu'un homosexuel actif n'est pas plus aberrant sur le plan de la reproduction qu'un moine.

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Extrait ajouté par BMT33 2019-10-09T17:33:40+02:00

Le stade de la formation du couple, appelé généralement stade de la cour, se prolonge de façon très remarquable si on fait la comparaison avec les autres animaux, puisqu'il dure fréquemment des semaines, voir des mois. Comme chez bien d'autres espèces, il est caractérisé par un comportement hésitant, ambivalent, qui implique des conflits entre la peur, l'agression et l'attirance sexuelle. La nervosité et l'hésitation diminuent lentement si des signaux sexuels assez forts sont échangés.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-31T02:10:20+02:00

Qu’est-il advenu des grands singes primitifs ? On sait que le climat a commencé à travailler contre eux il y a environ quinze millions d’années ; leurs bastions forestiers s’en sont trouvés sérieusement réduits. Un dilemme se posait donc aux grands singes ancestraux : se cramponner à ce qui restait de leur ancienne forêt, ou affronter l’expulsion du Jardin d’Eden. Les ancêtres des chimpanzés, des gorilles, des gibbons et des orangs-outans sont restés sur place et leur nombre n’a depuis lors cessé de diminuer lentement. Les ancêtres du seul singe survivant – le singe nu – sont partis. Ils ont quitté les forêts pour affronter les animaux vivant en terrain découvert et déjà fort bien adaptés. C’était une entreprise risquée, mais si on se place sur le plan de la réussite dans l’évolution, elle fut largement bénéficiaire.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-31T02:10:07+02:00

Le groupe des primates auquel appartient le singe nu, est issu, à l’origine, d’une famille d’insectivores primitifs. Ces premiers mammifères étaient de petites créatures insignifiantes, qui trottinaient nerveusement à l’abri des forêts, pendant que les reptiles régnaient, en souverains, sur le monde animal. Il y a cinquante à quatre-vingts millions d’années, après l’effondrement des grands reptiles, ces petits mangeurs d’insectes commencèrent à s’aventurer sur de nouveaux territoires. Ils s’y répandirent et prirent de nombreuses formes étranges. Les uns devinrent herbivores et s’enfouirent sous le sol, par besoin de sécurité, ou bien de longues pattes leur poussèrent, comme des échasses, qui leur permirent d’échapper à leurs ennemis. Les autres devinrent des tueurs à longues griffes et aux dents acérées. Bien que les grands reptiles eussent abdiqué et quitté la scène, le terrain découvert redevint un champ de bataille.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-31T02:09:48+02:00

Le zoologue doit ensuite établir des comparaisons. Où donc la nudité fait-elle prime ailleurs ? Un rapide examen de toute la gamme des mammifères vivants ne tarde pas à montrer qu’ils sont remarquablement attachés à la fourrure qui les protège et que, sur les quatre mille deux cent trente-sept espèces existantes, rares sont celles qui ont jugé bon de l’abandonner. Un épais manteau de poil isolant joue en effet un rôle capital pour empêcher la déperdition de chaleur. Sous un soleil intense, il empêche également l’échauffement et les dommages causés à la peau par l’exposition directe aux rayons solaires. Il a donc fallu qu’une raison très impérieuse soit à l’origine de cette disparition du poil. A quelques exceptions près, cette mesure draconienne n’a été prise que quand des mammifères se sont lancés dans un milieu totalement nouveau. Les mammifères volants, les chauves-souris, ont dû dénuder leurs ailes mais ils ont conservé ailleurs leur pelage et ne peuvent guère être catalogués comme des espèces nues. Les mammifères aquatiques, baleines, dauphins, marsouins, lamantins et hippopotames, se sont, eux aussi, dénudés selon leur tendance générale à acquérir une ligne plus profilée. Mais pour tous les mammifères plus caractéristiques qui vivent à la surface, qu’ils gambadent sur le sol ou qu’ils grimpent dans les arbres, un pelage serré est la règle générale. A part ces géants anormalement lourds que sont les rhinocéros et les éléphants (lesquels ont des problèmes de chauffage et de refroidissement qui leur sont propres), le singe nu est seul dans son cas, séparé par sa nudité des milliers d’espèces de mammifères terrestres, poilues, velues ou à fourrure.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-31T02:09:45+02:00

Mais nous avons le grand avantage de n’être pas nous-mêmes des écureuils à pattes noires, évidence qui nous impose l’attitude d’humilité qui convient au chercheur digne de ce nom. Il n’en va pas de même, hélas ! lorsque nous tentons d’étudier l’animal humain ! Même pour le zoologue, qui a l’habitude d’appeler un chat un chat, il est difficile d’éviter l’arrogance du préjugé subjectif. Le seul moyen de surmonter l’obstacle, c’est de considérer délibérément l’être humain comme s’il appartenait à une autre espèce qui nous serait étrangère.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-31T02:09:31+02:00

On peut lire sur la cage d’un certain zoo le texte suivant : « Cet animal est nouveau pour la science. » Dans la cage se trouve un petit écureuil. Il a des pattes noires et vient d’Afrique. On n’avait jamais trouvé d’écureuil à pattes noires sur ce continent. On ne sait rien de lui. Il n’a pas de nom.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-31T02:09:16+02:00

En traitant de ces problèmes, je cours le risque de heurter un certain nombre de gens. Certains préféreront ne pas découvrir ni contempler le côté animal de leur personne. Ils estimeront peut-être que j’ai avili notre espèce en discutant son cas en termes amicaux mais grossiers ; assurément, telle n’est pas mon intention. D’autres n’apprécieront pas cette intrusion d’un zoologue dans leur spécialité. Mais je suis convaincu que cette façon d’aborder le problème peut être fort utile et que, malgré les lacunes de ma méthode, elle ne manquera pas de jeter une lumière nouvelle (et à certains égards inattendue) sur la nature complexe de notre extraordinaire espèce.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-31T02:09:01+02:00

La méthode que je me propose d’utiliser dans cet ouvrage puise ses matériaux à trois sources principales : 1° les renseignements sur notre passé que nous fournissent les paléontologues et tirés de l’examen des fossiles et autres vestiges de nos lointains ancêtres ; 2° les renseignements accumulés dans les études du comportement animal que les spécialistes de l’éthologie comparée ont entreprises, notamment sur nos plus proches parents vivants, les singes et les gorilles ; et 3° les renseignements que l’on peut recueillir par l’observation directe des schémas de comportement fondamentaux, communément observés chez les spécimens de la branche principale la plus évoluée.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-08-31T02:08:51+02:00

Une des caractéristiques les plus étranges des études qui ont choisi pour objet le comportement du singe nu, c’est qu’elles sont presque toujours passées à côté de l’évidence. Les premiers anthropologues ont couru aux antipodes pour découvrir les vérités fondamentales de notre caractère, alors que ces lointaines cultures sont en voie d’extinction. Ils en sont revenus riches d’observations stupéfiantes sur les bizarres coutumes amoureuses, les étranges systèmes de parenté ou les rites mystérieux de ces tribus et ils ont exploité ces matériaux comme s’ils étaient d’une importance vitale pour éclairer le comportement de l’espèce tout entière. Certes, les travaux de ces chercheurs sont extrêmement intéressants, mais ils ne nous ont rien appris du comportement typique du singe nu moyen. On ne peut y parvenir qu’en examinant le comportement des représentants ordinaires et évolués des grandes cultures, qui forment la majorité. Contrairement à l’opinion des anthropologues ancien style, j’affirme que les groupes tribaux vivant aujourd’hui ne sont pas primitifs ; ils sont abêtis. Voilà des millénaires qu’il n’existe plus de tribus vraiment primitives. Le singe nu est une espèce essentiellement exploratrice et une société qui n’a pas réussi à progresser a, dans une certaine mesure, « mal tourné ».

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