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Extrait

Extrait ajouté par ilovelire 2016-04-25T16:07:21+02:00

En un clin d’œil, on est dehors, on traverse la rue et on se précipite dans la forêt, courant et riant sans raison, totalement à bout de souffle et euphoriques, quand Brian m’attrape par ma chemise, me retourne face à lui et, une main plaquée sur mon torse, me repousse contre un tronc d’arbre et m’embrasse avec une telle fougue que j’en perds la vision.

Ma cécité ne dure qu’une seconde, après quoi les couleurs me bombardent – non par les yeux mais par la peau, remplaçant mon sang et mes os, mes muscles et mes ligaments, jusqu’à ce que tout devienne rougeorangebleuvertvioletjaunerougeorangebleuvertvioletjaune.

Brian recule et m’observe. « Wow, lâche-t-il. J’en crevais d’envie depuis longtemps. » Je sens son souffle sur mon visage. « Si longtemps. Tu es tellement… » Il ne finit pas sa phrase, caresse ma joue du revers de sa main. Son geste est stupéfiant, renversant, si inattendu et d’une tendresse folle. Tout comme son regard. Ma joie est douloureuse, aussi violente que des chevaux au galop dégringolant dans une rivière.

– Mon Dieu, je chuchote. Ça y est, c’est pour de vrai.

– Oui.

Je crois que le cœur de toutes les créatures vivantes sur terre bat dans ma poitrine avec le mien.

J’enfonce mes doigts dans ses cheveux, enfin, enfin, puis je rapproche sa tête de la mienne et je l’embrasse si fort que nos dents s’entrechoquent, les planètes entrent en collision dans l’univers, et je l’embrasse maintenant pour toutes les fois où nous ne l’avons pas fait cet été. Sans compter que je sais absolument comment l’embrasser, comment le faire frissonner de la tête aux pieds rien qu’en lui mordillant la lèvre, comment le faire gémir à l’intérieur de ma bouche en chuchotant son prénom, comment lui renverser la tête en arrière, lui arquer le dos, comment le faire grogner entre ses dents. À croire que j’ai pris des cours intensifs pour me former. Et tout en l’embrassant encore et encore, je rêve de pouvoir l’embrasser et je le désire encore plus, toujours plus, comme si je ne pouvais pas me rassasier de lui, comme si je n’en aurais jamais assez.

« On est comme eux, je dis/pense, m’arrêtant de l’embrasser une seconde, le temps de reprendre mon souffle, nos bouches séparées par quelques centimètres à peine, nos fronts pressés l’un contre l’autre.

– Qui ça ? » Sa voix râpeuse me met le sang en ébullition, si bien que je n’ai même pas le temps de lui parler du couple de garçons que j’avais surpris dans le couloir lors de cette fameuse soirée. À la place, je glisse mes mains sous sa chemise, parce que je peux le faire, maintenant, je peux faire tout ce à quoi je pense depuis des semaines et des mois. Je touche la rivière de son ventre, son torse, ses épaules. Il murmure « oui » dans un souffle et j’en tremble, ce qui le fait trembler à son tour, et ses mains s’aventurent sous ma chemise avec une ardeur qui me brûle la peau et me consume.

Amour, je pense en boucle et encore et encore et encore sans oser le dire tout haut. Ne surtout pas le dire tout haut.

Ne lui dis pas. Ne lui dis pas que tu l’aimes.

Mais c’est la vérité. Je l’aime plus que tout.

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