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Extrait ajouté par SherCam 2018-08-27T09:23:24+02:00

Le soleil se détachait, noir, sur le ciel blafard. Sous la voûte céleste saturée d’astres morts et vivants, de nuages gazeux sombres ou flamboyants et de galaxies, sur la Terre dont le sol recelait les os de sept cent cinquante-quatre millions de générations quand leur poussière n’en balayait pas la surface... Deyv marchait vers son destin.

« On se cherche une compagne et on trouve un dragon », philosophait un proverbe de la tribu, de bon ou de mauvais augure selon que l’on était optimiste ou pessimiste. Les dragons, après tout, n’étaient pas tous antipathiques ; c’était du moins ce qu’espérait le jeune Deyv qui n’en avait jamais vu un seul.

Comme la plupart des gens, Deyv voyait la vie tantôt en rose et tantôt en noir, au gré des circonstances. Pour l’instant, il était terrifié et nettement enclin au pessimisme.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:46:58+02:00

A mi-distance, alors que Deyv pédalait avec ardeur sans cesser de scruter la rivière, une montagne d’eau se matérialisa derrière lui. Le séisme avait dû s’aggraver pour produire une vague d’une telle amplitude. Sa crête surplombait le radeau de plusieurs mètres et lorsqu’elle s’écrasa sur l’avant, Jum fut balayé comme un fétu. Son maître n’eut que le temps de l’appeler avant d’être emporté à son tour par la violence irrésistible du flot

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:46:49+02:00

Conseil bien inutile, puisque le chien n’avait pas de mains ; mais quand tout va mal, l’important est de dire quelque chose, n’importe quoi, même une ineptie, car tant que l’on parle, on est en vie. Deyv s’était adressé au chien malgré lui, sur une impulsion. Comme le rire, la parole est le propre de l’homme ; elle est aussi son dernier recours. Mais le jeune homme n’avait pas perdu la tête au point d’oublier de sortir son pistolet. En deux temps trois mouvements, il avait inséré une flèche dans le canon

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:46:42+02:00

Quand le radeau fut prêt, il fit monter le chien à l’avant. Jum se hissa sur les troncs avec beaucoup de circonspection, s’assit à l’endroit indiqué et ne bougea plus. Deyv poussa l’embarcation à l’eau. Après lui avoir imprimé une vigoureuse impulsion, il prévoyait de sauter à l’arrière. Une fois hors d’atteinte des mâchoires du monstre, il sortirait et chargerait son pistolet. Il était à peine assis que le sable de la rive ondula devant ses yeux et se souleva brusquement. Quelque chose se rompit dans un craquement épouvantable. Deyv se retrouva dans la rivière. Il n’y avait plus de sable, mais de la boue, une boue gluante de vase qui montait et descendait, montait et descendait. Puis la rivière sembla se cabrer. Un bouillonnement brun et fangeux déferla sur le radeau

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:46:35+02:00

Il n’avait pas plu depuis trente sommeils, aussi l’eau était-elle d’une extrême limpidité. Un remous leur révéla l’endroit où le monstre attendait, tapi dans les profondeurs. A la moindre perturbation, il fendrait la rivière comme un bolide, projetant sa queue de droite et de gauche, fouettant l’eau de ses pattes palmées. Il se propulserait vers sa proie, mâchoires hermétiquement closes, mais prêtes à s’ouvrir toutes grandes une seconde avant qu’il ne plante dans sa victime ses innombrables dents, tranchantes comme des rasoirs. Deyv tapota la tête du chien

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:46:26+02:00

Un événement semblable s’est produit du temps de ton grand-père. Il fallait du sang neuf, aussi son ami Atoori fut-il envoyé au loin pour y chercher une épouse. On ne l’a jamais revu. Alors ce fut au tour de Shamoon. Il est revenu longtemps après avec une femme dont la tribu demeurait de ce côté. (Son père agita le bras gauche.) Elle avait les cheveux blonds, les yeux bleus, et la peau très claire. De leur union naquirent deux enfants, Tsagi, tué par un Coyote avant que tu viennes au monde, et Korri, la femme du chaman. − Je sais, balbutia Deyv, la gorge nouée. Je pensais que c’était une légende

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:46:19+02:00

Certaines étaient charmantes, mais aucune ne lui plaisait vraiment. Il ne lui restait plus qu’à patienter jusqu’à la Saison suivante, le temps pour la Bête Noire d’accomplir quarante-neuf nouveaux circuits. Avec un peu de chance, il trouverait parmi les nouvelles postulantes au mariage la fille qui lui convenait. D’ici là, s’il se sentait du vague à l’âme, il se trouvait suffisamment de volontaires dans sa tribu, des veuves en général, pour faire oublier leur solitude aux jeunes gens célibataires. L’élue était choisie par l’épouse ou l’époux du chaman. Une fois désignée, la « consolatrice » recevait dans sa hutte les garçons en instance de fiançailles. Son prestige était considérable et une place d’honneur lui était toujours réservée à l’occasion des fêtes. De leur côté, les jeunes filles profitaient de l’expérience d’un homme plus âgé sélectionné de la même façon. Si l’une d’elles se trouvait enceinte, l’enfant lui appartenait et son époux l’adoptait de bon cœur

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:46:13+02:00

A chaque nouvelle Saison, une tribu différente se voyait chargée d’assurer le service d’ordre. A chaque nouvelle Saison, garçons et filles encore disponibles déambulaient en s’examinant à la dérobée. Rien de bien sérieux, puisque la plupart d’entre eux choisiraient finalement leur partenaire au sein de leur propre tribu. Il arrivait cependant qu’aucun des prétendants acceptables de sa tribu ne portât d’œuf assorti au sien. Si par malheur on était dans ce cas, il fallait faire son choix ailleurs. Quand on trouvait la compagne ou le compagnon idéal dans une autre tribu, le mariage était arrangé. Le problème se posait alors de savoir lequel des deux jeunes gens quitterait les siens pour aller s’installer dans la tribu du conjoint. Le sacrifice était douloureux, mais le moyen de faire autrement ? Le chaman d’une tierce tribu lançait en l’air un javelot pourvu d’une pointe à chaque extrémité. Si la pointe choisie par le garçon si fichait dans le sol, il emmenait la jeune fille dans sa tribu. Sinon, c’était lui qui allait vivre chez elle

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:46:06+02:00

La tribu de Deyv proposait des carapaces de tortues terrestres ou d’eau douce, les harpes faites à partir de ces carapaces, une courge géante qui ne poussait que sur son territoire, une drogue à base de végétaux et d’autres ingrédients permettant d’évoquer les esprits des ancêtres, et un insecte dont la piqûre procurait à toute femme une sensation de plaisir exquis et durable. Pour d’obscures raisons, l’homme ne ressentait qu’une irritation passagère

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T20:45:59+02:00

Trente sommeils auparavant, il s’était rendu avec sa tribu au Site de la Saison du Troc. Tous les quarante-neuf circuits de la Bête Noire, les neuf tribus du secteur oubliaient leurs griefs pour converger sur le Site, choisi en raison de sa position centrale. Une Maison s’y trouvait, dont les seuls hôtes étaient des animaux, des oiseaux et des insectes, à la rigueur un fantôme inoffensif. A intervalles réguliers, donc, chaque tribu déposait les armes et prenait le chemin du Site. Cette coutume immémoriale avait toujours été respectée. Un large fleuve envahi par une végétation luxuriante coulait non loin du Site. Toutes les Saisons, le fleuve était débroussaillé. Sur ses rives les tribus échangeaient leurs productions respectives.

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