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Je courus aussi vite que je pus en faisant rebondir le ballon tous les quatre pas. Maggie et les trois gars de sa bande s'étaient extirpés de la mêlée et se lançaient déjà à mes trousses. Un de leur défenseurs me percuta de plein fouet et me fit chuter.

J'eus juste le temps de me débarrasser de la balle en l'envoyant en direction de Stephen. Mais la passe était trop courte. Elle ne lui serait jamais parvenue si Dynn n'était pas une nouvelle fois intervenue.

Je la vis s'emparer du ballon en plein vol.

"Et youpla! Youpla!"chantait-elle en battant des ailes.

Les copains de Maggie essayaient d'attraper la balle, mais chaque fois qu'ils croyaient y parvenir, Dynn s'élevait dans les airs. Il fallait les voir sauter et retomber sur la tête dans le gazon! l'un d'eux s'écria:

"Qu'est-ce qu'il a, ce ballon? Il est devenu fou!"

Dynn, invisible à leur yeux, en donnait à coeur joie. Quand elle en eu assez, elle laissa tomber la balle dans les bras de Stephen, qui accéléra aussitôt.

"Vas-y! criais-je. Vas y!"

Le gardien adverse l'attendait de pied ferme. Stephen s'éleva brusquement au-dessus du sol. Incroyable! Le ballon le soulevait! Agrippé à la tête de Crom Dubh, il survola le goal et atterrit dans les cages. But!

"Je n'avais encore... jamais vu ça, bafouillait monsieur O'Hara. Jamais...

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FIONA ME CONDUISIT sur un des douze sommets du Connemara, fouetté par les bourrasques violentes venues de l'océan. Elle avait quitté l'apparence du cygne et se dressait devant moi sous sa forme humaine, pieds nus et simplement vêtue de sa longue robe blanche. Ses yeux aveugles avaient la clarté de l'Émeraude et ses mèches rousses dansaient sous les assauts du vent. Nous nous assîmes l'un en face de l'autre, solennellement. Ses lèvres étaient si proches que je dus me retenir pour ne pas l'embrasser.

«Ferme les yeux, William, me dit-elle, et sens le vent glisser à tes oreilles les mots doux que je t'ai murmurés si souvent. Rappelle-toi combien nos éclats de rire illuminaient nos jeux. Écoute la mer et son cortège de rouleaux incessants. Tu m'as tant manqué pendant ces années d'exil chez les humains. Je me languissais, seule sur la lande, scrutant l'océan et les sommets du Connemara. J'épiais les moindres soubresauts de lumière, je priais pour que tu reviennes. Ferme les yeux, William, et souviens-toi de ce temps où nous chevauchions sur la lande. Bran m'emportait sur la crête des falaises. Tu me poursuivais et tu riais. Saol laissait flotter dans le vent sa crinière flamboyante.

- Saol ?

- Ta jument. Elle nous rattrapait sans peine. Tu te jetais sur moi et nous roulions dans les vagues, ivres de joie, enlacés dans l'écume de l'océan. Notre amour était infini, car il puisait sa force dans les racines d'Eire, l'Irlande magique. Souviens-toi, William, de ce temps où les hommes n'avaient pas encore enchaîné notre Terre. Nous dansions avec le vent... Tu mêlais le son de ta flûte aux mélodies de ma harpe. Nos esprits s'accordaient aux souffles de la Nature. C'était le temps où le coeur des êtres était libre, vibrant au rythme des saisons. Le Connemara était notre berceau. Sauvage. Puissant. C'était avant que les hommes succombent à la noirceur de leurs pouvoirs.

- Fiona... Je ne me souviens de rien.

- Sèche tes larmes, William. Viendra le temps où tu recouvreras la mémoire. Elle ouvrira la porte de ton coeur. Il te faudra être prêt. De son aile légère, elle effacera les chaînes de tes souffrances. Mais auparavant, il faut que tu réapprennes à maîtriser tes pouvoirs.

- Je peux déjà me transformer en aigle et...

- Tu t'es métamorphosé deux fois en aigle : d'abord, par instinct de conservation, pour sauver nos vies. Ensuite, sous l'emprise du désir, pour me rejoindre au-dessus du lac de Kylemore. Ces transformations n'ont pas été obtenues par ta volonté, mais par les pulsions qui te dominent. Sache que tu as encore du chemin à parcourir pour te rendre maître de ton pouvoir, comme les véritables Dé Danann.

- Je peux y arriver !» répondis-je, vexé.

Je me concentrai et demandai à me transformer en aigle de mer. Mais rien ne se produisit. Je priai les puissances invisibles pour qu'elles m'aident... En vain. Je restai planté comme un imbécile sur la lande boueuse.

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J’ATTEIGNIS LES BÂTIMENTS DE L’ÉCOLE dans le quart d’heure qui suivit. Bran bondit par-dessus la clôture et stoppa net devant la porte du gymnase. Je sautai à terre et posai mon sac sur les graviers. Rapidement, je sortis les accessoires dont j’avais besoin pour forcer l’entrée. Après quelques manipulations, le verrou céda. Je laissai Bran et me glissai dans la salle, une lampe à la main.

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« Je dois retrouver mon corps auprès de l’Émeraude, déclara ma bien-aimée. Bran ! Conduis William au collège de Clifden ! »

Elle approcha ses lèvres fantômes et m’embrassa.

« C’est le cadeau d’une Dé Danann à un Dé Danann, me dit-elle. Puisse ce baiser te porter chance dans les épreuves qui t’attendent. »

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Je luttais comme je le pouvais contre le vent frais qui cinglait mon visage. Je devais éviter les trous de la route car, à chaque secousse, la petite créature gémissait. Je la voyais trembler par l’ouverture de mon blouson. Elle ne me quittait pas du regard. Minute après minute, la vie semblait abandonner son corps. Ses couleurs claires s’assombrissaient et prenaient la teinte foncée du cœur blessé.

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Des bêlements de moutons se firent entendre. À quelques dizaines de mètres de la chaussée, des bêtes fuyaient devant la brume. Le pied de l’une d’elles était prisonnier de l’épais brouillard. L’animal se débattait et essayait de se dégager… en vain. Le mouton bêlait de douleur, tandis que le reste du troupeau déguerpissait. Je vis la bête disparaître dans la nappe meurtrière, attirée par des mains invisibles. Puis plus rien. Plus une plainte. Je tremblai de tout mon corps.

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Tandis que mes hôtes passaient en revue toutes les hypothèses, je me remémorais les circonstances qui avaient conduit à l’incendie du refuge. Je revis Georg et les trafiquants de pierres précieuses me tirer dessus alors que je venais délivrer Fiona. Ils m’avaient enfermé dans une volière et m’auraient tué si je n’avais pas eu la révélation de mes origines. Je m’étais transformé en aigle instantanément et je les avais terrassés. Georg avait voulu m’écraser en fonçant sur moi avec sa voiture, mais il avait heurté la maison et avait péri dans les flammes, prisonnier de son véhicule.

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Je bouillonnais à l’intérieur de moi. Ma mère n’a jamais cessé de me couver comme si j’étais un poussin à peine sorti du nid. Stephen compatit en levant les yeux au ciel. Madame Joyce raccrocha et proposa de passer à table. Je suivis Stephen dans la cuisine et découvris un enfant de huit ou neuf ans, tordu sur une chaise, la tête basculée en arrière, le regard vide comme une eau morte. Il ne bougeait pas malgré la salive qui coulait le long de sa joue.

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« COMMENT TU VAS ? me demanda Stephen.

— Je suis un peu sonné.

— Viens te soigner chez moi. Tu ne peux pas repartir comme ça. »

Devant son insistance, je l’accompagnai jusqu’au centre de Clifden. Mon ami habitait un vieux moulin restauré, aux abords du torrent qui traverse la ville. Je fus accueilli chaleureusement par sa mère.

« Tu t’es mis dans un drôle d’état ! constata-t-elle en découvrant ma mâchoire tuméfiée.

— Une mauvaise chute », déclarai-je laconiquement.

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Dire qu’une semaine plus tôt, j’étais totalement ignorant de mes origines. Je me jetais à corps perdu dans les manuels pour comprendre le monde qui m’entourait alors que tout était là, en moi, prêt à se révéler. Je savais dorénavant que le monde visible n’était qu’une infime partie de notre univers, qu’il existait une face cachée, un monde extraordinaire que personne probablement, dans cette classe, ne soupçonnait. Quelques-uns devaient sentir confusément son existence en leur for intérieur, par les messages des rêves ou leur exaltation à l’écoute des légendes… Mais comment auraient-ils réagi si je leur avais appris ce que je savais ? Ils m’auraient rejeté, comme ces hommes et ces femmes qui, à d’autres époques, avaient fini lapidés ou brûlés sur des bûchers. La loi du silence des Tuatha Dé Danann s’expliquait parfaitement. Pourquoi réveiller les craintes des humains face à l’inconnu ? Pourquoi s’exposer aux mauvais procès quand le silence permettait de vivre tranquillement, sans déranger les uns et les autres. Une flèche mortelle m’avait précipité dans le monde des humains, deux cent trente-huit ans plus tôt, mais je m’étais « réveillé ». Et je devais accepter de rester parmi les hommes jusqu’à ce que je retrouve mes pouvoirs Dé Danann.

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